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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 56

  • Katia Krafft

    Krafft.jpgKatia Kraft est née Catherine Conrad, le 17 avril 1942 à Soultz (Haut-Rhin).

    Elle fait des études de physique et de géochimie à l’Université de Strasbourg. C’est là qu’elle rencontre, en 1966, le Mulhousien Maurice Krafft, étudiant en géologie. Ils ont une passion commune, les volcans. Une passion qui vaudra à Katia le prix de la Fondation de la Vocation pour ses travaux de volcanologie en 1969.

    Maurice (né le 25 mars 1946), de son côté, découvre les volcans à 7 ans, lors de vacances familiales et d’une excursion sur les pentes du Stomboli. Passionné de géologie, il adhère à 15 ans à la Société Géologique de France et organise sa première expédition à vélomoteur sur les volcans du Massif Central.

    Ils se marient le 18 août 1970. L’année suivante, ils publient leur premier livre. Pendant plus de vingt ans, ils parcourent le monde se rendant sur toutes les éruptions (175 au total).

    Ils sont également à l’origine de la Maison du Volcan à la Réunion et du projet Volcania en Auvergne qui, après de nombreuses et longues péripéties, aboutira au Parc Vulcania. Le 3 juin 1991, alors qu’ils étudient l’éruption du mont Unzen, ils sont emportés par une nuée ardente qui fait une quarantaine de victimes.

    Leur passion les a amené à constituer un fonds exceptionnel de plus de 300 000 photos, 300 heures de film, 20 000 ouvrages géologiques et quelques 6 000 lithographies et tableaux.

     

  • Hippolyte Bernheim

    L’inventeur de la psychothérapie est Mulhousien !

    Bernheim.jpgHippolyte Bernheim est né le 17 avril 1840 à Mulhouse. Après des études primaires et secondaires dans sa ville natale, il entre à l’Université de Strasbourg où il obtient son doctorat en médecine en 1867. Nommé, la même année, maître de conférence, il s’établit comme médecin à Strasbourg. En 1871, il quitte l’Alsace annexée pour s’installer à Nancy où il sera nommé professeur de médecine interne en 1879.

    En 1882, il découvre les travaux sur l’hypnose d’Ambroise-Auguste Liébeault avec lequel il va fonder l’Ecole de Nancy ou Ecole de la suggestion. Il publie plusieurs ouvrages théorisant l’hypnose et la suggestion, avant d’abandonner progressivement la première au profit de la seconde, et met au point une méthode qu’il appelle psychothérapie.

    Ses travaux sont connus dans le monde entier et de nombreux chercheurs viennent le consulter. C’est ainsi qu’Emile Coué (en 1885) et Sigmund Freud (en 1889) viennent approfondir leurs connaissances auprès de lui. Freud traduira d’ailleurs en allemand “De la suggestion dans l’état hypnotique et dans l’état de veille“ publié par Bernheim en 1884. Au début du XXe siècle, Hippolyte Bernheim était considéré comme le plus grand psychothérapeute d’Europe.

    Il décède le 22 février 1919 à Paris.

     

  • Theodor Guschlbauer

    Guschlbauer.jpgEn 1996, la Fondation Alsace lui a décerné son Prix d’Honneur.

    Theodor Guschlbauer est né le 14 avril 1939 à Vienne. Après des études de piano et de violoncelle, il aborde la direction d’orchestre avec Hans Swarowsky, puis travaille avec Lovro von Matacic et Herbert von Karajan. Après des début au Volksoper de Vienne, il est nommé premier chef au Landestheater de Salzbourg, puis directeur de la musique à l’Opéra de Lyon en 1969 et Generalmusikdirektor à Linz en 1975. En 1983, il devient directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l’Opéra du Rhin, fonctions qu’il quitte en 1997 pour le poste de Generalmusikdirektor de la Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz à Ludwigshafen. Durant sa période strasbourgeoise, il collabore activement avec le Festival de Musique dont il reste conseiller artistique après son départ professionnel pour Ludwigshaffen, jusqu'à la disparition de ce festival.

    De tous les chefs d’orchestre qui se sont succédés à la tête du Philharmonique, il est certainement celui qui s’est le plus impliqué dans la vie culturelle régionale : on a pu le voir participer à des émissions régionales en dialecte et bien que poursuivant une carrière internationale en dirigeant les orchestre les plus prestigieux, il donnait chaque année un concert au Festival de Strasbourg et un autre dans le cadre de la saison de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse. C’est également à lui que l’on doit la redécouverte de Waldteufel (il a enregistré un CD de ses oeuvres et en donnait régulièrement une en bis lors des tournées du Philharmonique). Il est le parrain de la Maîtrise de Garçons de Colmar…