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  • Emile Mathis

    strasbourgEmile Mathis est né le 15 mars 1880 à Strasbourg où son père possède l’Hôtel de Paris. A 12 ans, il part faire son apprentissage en Angleterre. Il rentre à Strasbourg en 1889 et créé son garage : il devient concessionnaire exclusif des automobiles De Dietrich-Niederbronn. En 1902, il fait la connaissance d’Ettore Bugatti, responsable technique de la production d’automobiles chez De Dietriech. Lorsque cette entreprise arrête la fabrication de voitures en 1904, les deux hommes s’associent : la société “Mathis and Co“ est créée. En parallèle, Mathis crée une seconde société “EEC Mathis“ afin de distribuer des automobiles de diverses marques. En 1906, son garage de Strasbourg “Auto Mathis Palace“ est le plus grand garage d’Allemagne (n’oublions pas que l’Alsace est alors allemande) et l’un des trois plus grands au monde. Cette même année, Mathis et Bugatti se séparent.

    En 1911, il fait construire une nouvelle usine à la Meinau et commence la production de petites voitures.

    Enrôlé dans l’armée impériale en 1916, Mathis déserte et rejoint l’armée française.

    En 1919, la production est relancée avec pour objectif de réduire la consommation. Avec 4,5 l / 100 km, la “Mathis 10 CV SB“ bat le record mondial d’économie de carburant en 1920, suivi de la “6 CV P“ avec 2,38 l / 100 km !

    En 1934, il s’associe à Ford France et fonde “Matford“, mais la gamme Ford supplante rapidement la gamme Mathis. S’en suit un procès gagné par Mathis S.A.

    En septembre 1939, la guerre est déclarée. Emile Mathis fait déménager les machines de son usine de la Meinau pour les installer à Athis-de-l’Orne et gagne les Etats-Unis où il créé la “Matam Corporation“ qui produira plus de 220 millions d’obus.

    L’usine de la Meinau est réquisitionnée par les Allemands qui y construisent des moteurs d’avion. Mathis en fournit les plans à l’aviation américaine et l’usine est bombardée et détruite en 1944.

    Mathis rentre en France en juillet 1946, mais pour des raisons tant économiques que personnelles, il se désintéresse peu à peu de ses sociétés. C’est la faillite, puis la liquidation judiciaire et les usines sont reprises par Citroën.

    Emile Mathis décède le 3 août 1956 à Genève.

  • Gustave Doré, né un 6 janvier

    Graveur, illustrateur, peintre et sculpteur, Gustave Doré est né à Strasbourg le 6 janvier 1832.

    gustave,doré,strasbourg,graveur,illustrateur,peintreIl a illustré des oeuvres de Balzac, Rabelais, Lord Byron, la comtesse de Ségur, Jules Vernes… les Contes de ma mère l’Oye (La Barbe bleue, Cendrillon, Le Chat botté, Le Petit Chaperon rouge, Le Petit Poucet, Riquet à la houppe, Griselidis, Les Fées, La Belle au bois dormant, Peau d’Âne) de Perrault, La Divine Comédie de Dante, les Fables de La Fontaine, Don Quichotte de Cervantes ou encore les Aventures du Baron de Münchhausen, le Capitaine Fracasse, Sinbad le Marin… Au total, cet autodidacte aura illustré plus de 120 volumes parus en France, en Allemagne, en Angleterre ou en Russie entre 1852 et 1883.

    Sa notoriété et son succès sont internationaux, en 1869 il ouvre même sa propre galerie, la Doré Gallery, à Londres.

    Il meurt d’une crise cardiaque à 51, le 23 janvier 1883, dans son hôtel particulier à Paris. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.

    Le catalogue de ses œuvres est impressionnant : 9.850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures et 45 sculptures.

    Le musée de Bourg-en-Bresse, installé dans les superbes bâtiments du monastère royal de Brou, abrite 136 oeuvres (peintures, sculptures, dessins, gravures, manuscrits…) de Gustave Doré.

    Il est l'arrière-arrière-grand-oncle du chanteur Julien Doré.

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  • 23 novembre 1944 : libération de Strasbourg

    Philippe François Marie, comte de Hauteclocque, capitaine d’infanterie, avait rejoint De Gaulle à Londres dès juillet 1940. Pour éviter des représailles contre sa famille, il avait alors pris le pseudonyme de Leclerc. Le 28 février 1941 (il a, entre temps, été promu colonel) avec seulement 300 hommes et un canon, il s’empare du fort italien de l’oasis de Koufra, dans le désert de Libye. Le lendemain, il fait prêter serment à ses hommes : «Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg». Nommé général de division le 25 mai 1943, il débarque à la tête de sa 2ème Division Blindée dans la Manche le 1er août 1944, participe à la libération de Paris (c’est lui qui reçoit la reddition de von Choltitz) et marche sur Strasbourg où il arrive le 23 novembre. 

    A 3 heures du matin, après que les américains aient donné leur feu vert, l’ordre d’attaque est donné. Les sous-groupements Cantarel, Debray, Massu, Putz et Rouvillois ont pour mission de pénétrer dans Strasbourg par cinq itinéraires différents. Rouvillois sera le premier à entrer dans la ville par Schiltigheim : à  9h45 il est place Broglie. Les autres sont freinés dans leur progression par les défenses des forts Hoche, Pétain, Kléber et Joffre. A 10h30, le gros des troupes se met en marche. A 13h, le groupe du lieutenant Bompard arrive en vue de la cathédrale. Le chef de char Maurice Lebrun demande alors l'autorisation de planter le drapeau français sur la flèche de la cathédrale. A 14h, il arrive au pied de la cathédrale avec trois de ses camarades et, ensemble, ils grimpent jusqu'à la plate-forme, puis il continue seul jusqu'au sommet de la flèche où il fixe le drapeau sur le paratonnerre.