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Jean-Georges Kastner

Kastner.jpgJean-Georges Kastner est né le 9 mars 1810 à Strasbourg. Il fait des études de théologie protestante à l’université de Strasbourg tout en travaillant la musique en autodidacte. Ses premiers opéras-comiques lui valent une bourse de la ville, qui lui permet d’aller étudier à Paris. Le 17 juin 1841, “La Maschera“, est créé à l’Opéra-Comique. «L’intrigue de cette jolie comédie repose sur une substitution de personne sous le masque et le domino, qui donne lieu à des quiproquos. On a remarqué, dans la partition ingénieusement orchestrée par M. Kastner, le trio “A ce soir !“, la romance “j’avais rêvé la gloire et la fortune“ et un boléro.» (Le dictionnaire lyrique). Malgré des critiques élogieuses, l’œuvre n’a guère de succès, et Kastner rentre à Strasbourg. 

Il est l’auteur d’une dizaine d’œuvres lyriques, dont "le dernier Roi de Juda", un oratorio, créé le 1er décembre 1844 dans la salle du Conservatoire, également salué par la critique de l’époque (L’orchestre, que M. Kastner traite magistralement… On a surtout admiré l’habileté dont le compositeur a fait preuve dans l’usage des instruments à vents…) ainsi que des poèmes symphoniques et ouvrages originaux mêlant écrits et musique (comme un essai sur les cris suivis des “Cris de Paris“ ou un essai historique sur les chants militaires des Français suivi de chants de sa composition)… Il a également publié plusieurs ouvrages didactiques (Traité général d’instrumentation, Grammaire musicale, Théorie abrégée de contrepoint et de fugue, Manuel général de Musique militaire à l’usage des Armées françaises…) qui font référence : dans son propre traité d’instrumentation, Berlioz cite celui de Kastner. En 1859, il est élu à l’Institut. Il meurt à Paris le 19 décembre 1867.

Lors de son premier séjour à Strasbourg, c’est chez Kastner que loge Berlioz qui, pour le remercier de sa critique élogieuse de “Roméo et Juliette“ (Revue et Gazette Musicale de Paris du 12 septembre) lui envoie la partition autographe de l’œuvre avec cette dédicace : “Partition offerte à mon excellent ami Georges Kastner“. En 1862, il lui dédicacera également un exemplaire de la partition chant et piano des Troyens.

 

 

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