Louis Adam, né le 3 décembre 1758 à Muttersholtz, s’installe à Paris en 1775 où il étudie avec Jean-Frédéric Edelmann, Strasbourgeois d’origine.
En 1795, le Conservatoire National est créé. C’est l’un des rares endroits où l’on peut étudier un nouvel instrument, le piano-forte. Les professeurs sont alors des clavecinistes fraîchement convertis au piano-forte. L’arrivée de Louis Adam, en 1797, marque les vrais début de l’enseignement du piano.
Virtuose de cet instrument, compositeur, son expérience lui sert à mettre au point une “Méthode ou principe général du doigté pour le piano-forte“ en 1798, puis une “Méthode nouvelle pour le piano“ en 1802 et, en 1804, une “Méthode de piano du Conservatoire“. Il y enseignera jusqu’en 1842 tout en poursuivant sa carrière de concertiste et de compositeur.
Il meurt à Paris le 8 avril 1848.
Il est le père d’Adolphe Adam (le compositeur du “Postillon de Longjumeau“, “Giselle“, “Le Corsaire“… et surtout - c'est de saison en ce début décembre - du célèbre "Cantique de Noël", encore connu sous le nom de "Minuit Chrétien") et le parrain de Ferdinand Hérold (“La fille mal gardée“, “Zampa“…).