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Charles-Gustave Stoskopf

Faculte_de_droit.jpgCharles-Gustave Stoskopf est né le 2 septembre 1907 à Brumath. Il est le fils de Gustave Stoskopf.

Il débute ses études d’architecture à Strasbourg, puis entre à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. En 1933, il remporte le deuxième second grand prix de Rome (premier grand prix, Alexandre Courtois et second grand prix, Robert Camelot). Il obtient son diplôme en 1935, mais c’est après la libération que sa carrière débute vraiment.

En 1944, il est chargé de la reconstruction de Belfort, puis est nommé architecte en chef de la reconstruction pour le Haut-Rhin, et, en 1949, architecte-conseil de l’État pour la région Alsace. Au cours de cette période, il travaille principalement aux projets d’aménagement et de reconstruction des villages lourdement touchés par les combats de la poche de Colmar : Mittelwihr, Bennwihr, Ammerschwihr, Sigolsheim…
Si son activité ne se limite pas à la région, il y réalisera de nombreux chantiers en tant qu’urbaniste : les places de l’Homme de fer et de l’Esplanade ainsi que le Neuhof à Strasbourg, la ZUP de Colmar, la restructuration de Belfort (1955-1967, puis 1970-1979)…
Parmi ses principales réalisations en tant qu’architecte, la ville ouvrière de Kientzville à Scherwiller (1947), la cité HLM du quai des Belges à Strasbourg (1952), la restauration de l’église de Jebsheim (1954-1957), l’hôtel de ville à Ammerschwihr (1956), l’agrandissement de l’église paroissiale Saints-Nazaire-et-Celse de Brumath (1956), l’église protestante et la chapelle Sainte-Brigitte de Mittelwihr (1959-1960), la faculté de droit de Strasbourg, labellisée “Patrimoine du xxe siècle” (1962). A Mulhouse, en 1966-67, il conçoit le nouveau quartier d’habitations (523 logements) venant remplacer la friche industrielle site “Dentsche”, un ensemble que viendront compléter la place et la tour de l’Europe de François Spoerry en 1972.

En dehors de la région, on lui doit notamment l’église Notre-Dame de Créteil (1978), devenue cathédrale en 1987.

Parallèlement à ses activités professionnelles, il est directeur de l’Ecole d’architecture de Strasbourg de 1949 à 1967 et poursuit l’œuvre de son père en écrivant des pièces en dialecte et en dirigeant le Théâtre Alsacien de Strasbourg de 1972 à 1975.
En 1977, il fonde l’Institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace.

Il décède à Paris le 22 janvier 2004.

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