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  • Général baron d'Empire Jean-Baptiste Olivier

    Il n’est pas le plus connu des généraux d’Empire, mais son nom est pourtant inscrit dans la septième colonne de l’Arc de Triomphe à Paris et figure sur également sans la liste de généraux d’empire en façade du mess des officiers place Broglie à Strasbourg. Jean-Baptiste Olivier est né le 25 décembre 1765 à Strasbourg.

    Son père est officier du Régiment d’Aquitaine (35e Régiment d’Infanterie de la Révolution). C’est de ce régiment qu’il devient enfant de troupe le 1er juillet 1770 avant de s’y engager en 1781.
    L’année suivante, il est promu caporal puis, en 1768, sergent. Il quitte le régiment en 1790 et rejoint le 4e bataillon de volontaires de la Moselle où il est nommé adjudant-major.
    En 1791, le bataillon est intégré à l’Armée de Moselle dont il devient chef de bataillon en 1792, puis général de brigade en 1793. Suspendu de ses fonctions et arrêté pour pillage, il est réintégré dans l’Armée du Nord et participe à la bataille de Fleurus, ce qui lui permettra, le 26 juin 1794, de monter dans le premier ballon d’observation utilisé lors de combats.
    En 1797, il est nommé commandant de la 3e division du Corps du Centre de Sambre et Meuse puis de la 5eme division de l’Armée de Mayence. En 1799, il est nommé général de division à titre provisoire et participe à la campagne d’Italie, c’est là, au cours de la bataille de la Trebbia, qu’il aura une jambe emportée par un boulet.
    En 1802, il est nommé général de division à titre définitif et, en 1809, prend la tête de la 16e division militaire dont le siège est à Lille.

    Le 19 janvier 1811, il est fait baron d’Empire.

    Il décède le 21 octobre 1813  lors d’une tournée d’inspection au château de Saint-André, à Witternesse (près de Béthune).

  • Wilhelm Furtwängler

    Furtwangler.jpgWilhelm Furtwängler, né à Berlin le 25 janvier 1886 et décédé le 30 novembre 1954 à Baden-Baden, est l’un de ces grands artistes qui ont participé à la vie musicale alsacienne : en 1910/11 il a été chef d’orchestre de l’opéra de Strasbourg.

    Musicien précoce, il a 17 ans lorsqu’il compose sa première symphonie, créée par la Schlesische Philharmonie. Mais la carrière de compositeur lui semblant trop aléatoire, c’est vers la direction d’orchestre qu’il choisit de se tourner et fait ses débuts de chef à 20 ans, à Munich, en dirigeant la 9e symphonie de Bruckner.. Après un passage à Breslau, il est engagé comme chef de chœur à Zurich (1907-1909), puis à Munich.
    Lorsque Hans Pfitzner prend la direction de l’opéra de Strasbourg, en 1910, il l’engage comme troisième chef.

    En 1911, il prend la direction de la société philharmonique de Lubeck puis, en 1915, est engagé à Mannheim. En 1920, il succède à Richard Strauss comme chef des concerts symphoniques de l’opéra de Berlin puis, en 1922, à Arthur Nikisch, à la tête du Gewandhaus de Leipzig et de la Philharmonie de Berlin. En 1928, il prend la direction du Philharmonique de Vienne et, trois plus tard, il est nommé à la direction artistique de Festival de Bayreuth (avec Toscanini). Directeur de l’opéra de Berlin en 1933, il démissionne pour raisons politiques l’année suivante. Malgré les propositions américaines, il reste en Allemagne, mais les tentions avec le régime nazi sont de plus en plus fortes et, en 1945, il se réfugie en Suisse.

    En 1947, il reprend la tête du Philharmonique de Berlin et dirige le Festival de Salzbourg.

    Date marquante dans l’histoire musicale de notre région : le 29 avril 1932 a lieu le concert d’ouverture du premier festival de Strasbourg. Et c’est à Furtwängler dirigeant le Philharmonique de Berlin, que revient le privilège d’inaugurer ce qui sera, jusqu'à sa disparition en 2014, le doyen des festivals français. Au programme : l’ouverture de Coriolan et la 7e symphonie de Beethoven, l’Oiseau de feu de Stravinsky, l’ouverture de Tannhäuser de Wagner et, en bis, l’ouverture du Freischütz de Weber.