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  • Guy Roux, le Colmarien

    Roux.jpgBon anniversaire à Guy Roux, né à Colmar le 18 octobre 1938.

    Son grand-père s'était installé à Colmar, après son retour de captivité, en 1919. Là, il travaillait pour une enseigne aujourd'hui disparue, mais dont les plus anciens se souviendront certainement, Sadal ! Sa mère épouse un officier du 15-2, LE régiment colmarien. En 1940, son père est fait prisonnier et la famille quitte l'Alsace pour s'installer à Appoigny, près d'Auxerre. Aux hasards des affectations de son père, Guy Roux vivra également 6 mois à Munster avant de revenir à Colmar de 1946 à 1949, chez des amis de son grand-père d'abord, puis chez un oncle, qui s'occuperont de lui (ce que ne pouvait faire sa mère, victime d'hémiplégie, ni son père, alors en Indochine). C'est au stade des Francs qu'il débute sa carrière footballistique en tant que… ramasseur de balles du SR Colmar, alors en première division !

    En 1950, il quitte la région pour retourner vivre à Appoigny et entrer au lycée d'Auxerre où il débutera sa carrière d'entraineur dans le cadre de compétitions scolaires…

  • Ernest Pingoud

    Ernest_Pingoud.jpgErnest Pingoud, un nom qui vous est certainement inconnu. Et pourtant, bien que tombé dans l'oubli, ce compositeur d'origine alsacienne, né en Russie, a été l'un des plus importants de son pays d'adoption, la Finlande !

    Ernest Pingoud est né le 14 octobre 1887 à Saint-Petersbourg d'un père alsacien. Il fait ses études musicales au conservatoire de Saint-Pétersbourg avec Glazounov et Rimski-Korsakov, puis en Allemagne avec Max Reger.
    En 1918, pour fuir la révolution bolchevique, il s'installe en Finlande.
    Le premier concert de ses œuvres, donné le 16 novembre 1918 à Helsinki, marque l'avènement de la musique contemporaine finlandaise. Ses œuvres, influencées par Strauss, Debussy et Scriabine, déroutent le public et la critique le qualifie de futuriste, cubiste, ultra-moderne et même "bolcheviste musical" (un comble pour celui qui avait fuit le bolchevisme !).
    Compositeur extrêmement prolifique entre 1917 et 1925, il cessera pratiquement de composer après 1930, avant de sombrer dans la dépression qui le mènera au suicide, le 1er juin 1942.
    Complètement oubliée après sa disparition, son œuvre commence à être redécouverte et son importance, enfin reconnue, lui vaut même le qualificatif de "trésor national finlandais" !

    Toutes les biographies mettent en avant ses origines : "Even though he's technically a Finnish composer, he was born in St. Petersburg, Russia, and therefore can also be considered to be of Alsatian heritage".

     

     

     

  • Marie-Jacobée von Kageneck

    Colmar.jpgMarie-Jacobée von Kageneck (Colmar le 11 octobre 1619 - 10 novembre 1675), appartenait à l’une des plus prestigieuses familles alsaciennes, dont l’arbre généalogique grouille de têtes couronnées françaises, allemandes, hongroises, anglaises, polonaises…et de noms célèbres comme Habsbourg, Hohenstaufen, Hohenzollern…

    Après le décès de son père, Rodolphe Guillaume de Kageneck (1621), sa mère, Marthe Linck von Thurnburg, se remarie avec Jean Jacques von Rust (1628) et s’installe au Linckenhof, la demeure familiale de ses parents à Colmar (aujourd’hui, le conservatoire). Son père étant “stettmeister” de la ville, cette demeure accueillait des militaires de haut rang qui ne laissaient pas la jeune femme indifférente…

    A 18 ans, le 20 juin 1638, elle accouche d’une premier enfant illégitime, fruit d’une aventure avec Elias Mepa, capitaine des mousquetaires. Deux ans plus tard naquit un second enfant, dont le père était Jean-Jacques de Clausier, vice-commandant de la ville. Grâce à l’intervention du marquis de Montausier, commandant français de la Haute‐Alsace, elle évitera le châtiment qui lui était promis. Ce qui n’empêchera pas le prêtre de la qualifier de “prostituée noble” sur l’acte de baptême de son fils ! Elle n’a d’autre choix que de se marier avec un simple soldat (qui aura quand même une promotion éclair, puisqu’il sera fait prévôt de la garnison du château de Horbourg) et de renoncer à tous les droits et privilèges que lui conférait sa naissance. Son beau-père donnera au couple des terres lui appartenant, à Riedwihr. Ils auront 4 enfants, légitimes ceux-là… et l’aîné de ces enfants est l’un de mes ancêtres !

    C’est parce que Marie-Jacobée aimait trop les militaires que je compte parmi mes ancêtres Charlemagne, Frédéric II Barberousse, Guillaume le conquérant, Hugues Capet, des ducs d’Alsace, d’Aquitaine, de Bourgogne, de Normandie…

    Et si vous êtes, vous aussi, un descendant de Jean-Louis Utard (28 février 1647 - 18 février 1716) ou de l'un des 3 autres enfants légitimes de Marie-Jacobée, c’est également votre cas !