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Herbert Léonard

herbert-leonard.pngDe son vrai nom Hubert Lœnhard, il est né le 25 février 1945 à Strasbourg.

Après un certificat d’étude réussi (avec mention “bien“), il s’oriente vers des études techniques et se passionne pour le dessin industriel. Mais, à 15 ans, un accident de mobylette, au cours duquel il se casse le bras droit, lui vaut cinq semaines d’hôpital et autant de rééducation. Il ne peut plus intégrer la classe qu’il avait choisi et celle qu’on lui propose en remplacement, plus axée sur la technologie, ne l’intéresse pas.

Lorsqu’un ami, qui vient lui apporter des cours, débarque avec une guitare, c’est la révélation : «je me fis la promesse que, dès mon plâtre disparu, je deviendrais le “plus grand guitariste du monde“, dans la droite lignée des Shadows». Il crée alors son premier groupe “Les Jets“ et après deux ans d’intense travail, le groupe se produit sur les scènes des dancings des environs de Strasbourg.
Fin du rêve en 1964, lorsqu’il est appelé sous les drapeaux pour 18 mois. Les “Jets“ ayant continué leur petit bout de chemin sans lui, il crée un nouveau groupe, “Les Bonds“ et, pour vivre, entre dans une fabrique de prêt à porter où il taille à la scie circulaire d’énormes épaisseurs de tissus. «Un jour, complètement épuisé par  mon boulot et les répétitions avec les “Bonds“, je m’endormis sur ma scie et mon pouce gauche passa dans la lame. Ce fut l’horreur car, même s’il ne fut pas complètement coupé et que les services d’urgence de l’hôpital le plus proche l’avaient bien recousu, ce pouce m’était indispensable, car il soutenait le manche de ma guitare! Ce jour-là, je me suis promis de ne plus jamais faire un travail manuel !».

En 1965, rencontre déterminante : “Les Lionceaux“, groupe professionnel très en vogue, lui propose de remplacer leur guitariste-chanteur et de de partir en tournée avec eux à partir de janvier 1966, une tournée qui commence par l’Olympia ! Puis il accompagne Antoine comme guitariste, tout en signant son premier contrat. Au printemps 1967, son premier album sort : gros matraquage médiatique, mais échec commercial ! Le super 45 tours (4 titres) enregistré dans la foulée connaît un vrai succès, grâce à l’adaptation française de “Sombody to love“, “Pour un peu d’amour“. Mais c’est le suivant qui le propulse au premier plan avec son premier grand tube “Quelque chose tient mon cœur“.
Il fait alors la première partie de Sylvie Vartan à l’Olympia puis part en tournée avec elle.

 

Un accident de voiture en mars 1970, des désaccords avec son nouveau producteur et la désaffection du public vont l’amener à mettre un terme à sa carrière. «Pendant ma période de prostration, tout en m’occupant de ma fille pendant les absences de Cléo, mes instants de clairvoyance m’incitaient à poursuivre la construction de maquettes d’avions, surtout pour m’occuper l’esprit. Un jour, ne  sachant pas comment peindre celle d’un avion allemand un peu spécial, je posais la question par écrit au journal “Aviation Magazine“. Je reçus en retour un courrier m’invitant à me présenter au directeur de la rubrique “historique“ du magazine, Francis Bergèse, qui demanda à voir mes maquettes (toujours le hasard). Il ne fut  pas réellement séduit par leur réalisation (manque de détails), mais au vu de la somme de documentations que je possédais et de ma formation initiale de dessinateur industriel, m’invita à participer à sa rubrique en tant que pigiste, surtout dans l’optique de réaliser des plans d’avions ! Ce fut du “pain béni pour moi“ car je me trouvais à avoir une véritable occupation après les traumatismes que je venais de subir. Après la réalisation de bien des plans, Bernard Bombeau, qui avait pris la suite de Francis, me demanda d’écrire moi-même des articles !». Il collabore au magazine durant une dizaine d’année et devient un des meilleurs spécialiste de l’aviation russe et soviétique de la première moitié du XXe siècle.

 

Alors qu’il pense avoir tiré un trait définitif sur sa carrière de chanteur, celle-ci est relancée par sa rencontre, en 1979, avec Julien Lepers qui cherche un interprète pour ses chansons. «Après avoir fait une apparition dans l’émission de télé présentée par Thierry Le Luron (tournée à Genève), les ventes quotidiennes passèrent de 100 à 45 000 disques pratiquement du jour au lendemain ! Le tube fut énorme, reçu de multiples disques d’Or et de Platine, le prix de la Chanson française en 1982, et dura une année entière. Et quand les radios en eurent assez, ils retournèrent le 45 tours où figurait “Petite Nathalie“ qui, à son tour, devint un gros tube !».

 

Cette deuxième carrière se poursuit avec des hauts (“Ça donne envie d’aimer“, “Amoureux fous“, le générique de “Châteauvallon“, “Laissez nous rêver“, “Sur des musiques érotiques“…) et des bas jusqu’en 1999, lorsqu’il intègre la troupe de “Notre Dame de Paris“ pour remplacer Daniel Lavoie dans le rôle de Frollo (jusqu’en 2002). En 2008, il participe à la tournée “Age tendre et têtes de bois“.

 

Et aujourd’hui ? «personnellement, je n’ai pas encore l’intention de “raccrocher“, d’autant que des propositions pour des concerts et des galas affluent encore. Et comme je le dis si souvent : “il y a plus malheureux que moi“.»

Citations extraites de la biographie publiée sur le site officiel d’Herbert Léonard.

Commentaires

  • Très intéressante page, qui transpire l'humain, le réel, . . . la vraie vie ! Merci !

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