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  • Il y a quand même un ministre (un peu) alsacien au gouvernement !

    Commençons par le début, l’arrière-grand-père du nouveau ministre : Le rabbin Félix Blum (1847-1925) est né à Bischheim. Il officie à Brumath, Fegersheim, Phalsbourg et Mulhouse 1898. Profondément attaché à la France, il sera plus d’une fois inquiété pour le contenu patriotique de ses discours durant la période d’annexion. Après 1918, il continue la tradition mulhousienne des sermons en langue française.
    Avec son épouse, Jeannette Lederman, originaire de Fegersheim, il aura cinq enfants : Léon (1878-1930), Émilie, Alice, Laura et Albert.

    Son fils, Léon Blum (à ne pas confondre avec l’autre, également d'origine alsacienne) est né le 7 décembre 1878 à Fegersheim. Après le collège de Phalsbourg, il poursuit sa scolarité au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg où il obtient son Abitur à 17 ans. Il passe également un baccalauréat français en Sciences (obtenu avec la mention très bien) à Orléans où vivait une de ses tantes maternelles.
    A 18 ans, il entre à la Faculté de médecine de Strasbourg. Il complète sa formation médicale par une habilitation en chimie physiologique et une habilitation en médecine interne.
    A la libération, il devient titulaire de la chaire de médecine interne à la faculté de médecine de Strasbourg où il aura pour étudiant Albert Schweitzer.
    Lors d’un voyage aux Etats-Unis, en 1922, il découvre l’insulinothérapie : il sera le premier à l’expérimenter en France. Il décède le 6 mars 1930.

    Le professeur Léon Blum a eu trois enfants :

    Etienne-Emile (1926, qui prendra le nom de Beaulieu dans la résistance, fondera l’Institut Baulieu et présidera l’ Académie des sciences),

    Suzanne (1929, économiste et directrice de recherche au CNRS, épouse de Mathieu de Brunhoff, le fils du créateur de Babar)

    Françoise (née en juillet 1930, quatre mois après le décès de son père, directrice de recherche à l’INSERM, spécialiste de la physiopathologie de l’hypophyse et de la prolactine) qui épousera un banquier communiste (directeur général de la Banque commerciale de l’Europe du Nord, la première banque soviétique hors URSS), Gilles Peillon.
    C’est l’un de leurs fils qui vient d’être nommé ministre de l’Education Nationale : Vincent Peillon.