Jean-Henri Lambert est né le 26 août 1728 dans une famille huguenote réfugiée à Mulhouse.
Il quitte l'école à 12 ans pour aider à subvenir aux besoins de la famille, mais se passionne pour les sciences qu'il continue à étudier, avec les moyens du bord, à ses rares moments de libre.
A 15 ans, il est employé aux écritures dans une fonderie puis devient secrétaire-bibliothécaire de Johann Rudolf Iselin, directeur du journal "Basler Zeitung". Ce dernier le présente à la famille du comte de Salis qui l'engage comme précepteur de ses fils en 1748. Il a alors accès à l'impressionnante bibliothèque des de Salis et peut pleinement satisfaire sa soif de connaissance, notamment en mathématiques, philosophie et astronomie.
En 1755, il publie ses premiers travaux.
Entre 1756 et 1758, il effectue un voyage d'études avec ses élèves qui le mène dans les principaux centres intellectuels d'Europe. Durant cette période, il noue des contacts avec de nombreux savants, devient membre de la Société scientifique de Bâle et de la Göttinger Gesellschaft der Wissenschaften.
Son premier livre (sur ses travaux d'optique) est publié en 1758. Peu après, il s'installe à Augsbourg et publie deux nouveaux ouvrages sur la photométrie et la cosmologie.
Sur proposition du mathématicien Euler, il est reçu à l'Académie des Sciences de Berlin en 1764. Il fera plus de 150 publications au cours des années suivantes.
Il décède à Berlin le 25 septembre 1777 à tout juste 49 ans.
Lambert a été le premier à prouver l’irrationalité de Pi, il a inventé des systèmes de projection cartographique (toujours utilisés), un hygromètre ainsi qu'un perspectographe et a étudié les déplacements sur des orbites elliptiques (théorème de Lambert)… Pas mal pour un autodidacte !
Biographie de Jean-Henri Lambert sur le site de la BNF.
La colonne Lambert à Mulhouse