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  • Inauguration de la ligne Strasbourg-Bâle

    Débarcadère-Kœnigshoffen-1852.jpgLe 19 septembre 1841, la plus longue ligne de chemin de fer de France est inaugurée : 134 km entre Koenigshoffen et Saint-Louis. Elle a été construite et est exploitée par la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle (fondée par la société Nicolas Koechlin & frères).

    Une inauguration en plusieurs étapes

    Le 16 septembre, Jean-Baptiste Teste, Ministre des travaux publics, au retour d'un voyage officiel en Suisse, prend, dans un premier temps, le train de Saint-Louis à Mulhouse, puis rejoint Colmar dans la soirée. Le 17 septembre, il se rend à Strasbourg d'où, le 19 septembre, partira le convoi officiel, pour le voyage d'inauguration, jusqu'à Saint-Louis. Puis tout ce petit monde (ministre, préfet, autorités locales…) revient à Mulhouse pour la cérémonie de bénédiction des locomotives et un grand banquet. Le lendemain, retour à Strasbourg, pour d'autres festivités à l'hôtel de ville !

    Le 11 décembre 1845, le tronçon Saint-Louis - Bâle est inauguré : la ligne Strasbourg - Bâle devient ainsi la première ligne de chemin de fer internationale. En fait, il faudrait plutôt parler de la ligne Koenigshoffen - Bâle, puisqu'à cette date, le chemin de fer ne franchit pas encore les fortification de Strasbourg. La première gare "intra-muros", la gare "du Marais-Vert" (sur l'actuel emplacement de la Place des Halles), ne sera mise en service que quelques mois plus tard, le 11 juillet 1846. L'actuelle gare de Strasbourg ne sera inaugurée que le 15 août 1883.

  • Adrien Wild, illusionniste

    Wild.jpegAdrien Wild est né à Colmar le 19 septembre 1992. A 18 ans, il commence la magie. Pour le découvrir…

  • Jean Arp

    Arp.jpgHans Arp est né le 16 septembre 1886 à Strasbourg, dans une Alsace alors allemande. Il poursuit ses études d’art, commencées à Strasbourg, à l’Académie des Beaux-Arts de Weimar et à l’Académie Julian de Paris.

    Après s’être, un temps, consacré à la poésie, il revient à la peinture et participe à des expositions, dont celle du “Blaue Reiter“ en 1912. Cette même année, il participe à la fondation du mouvement Dada et se fait connaître comme illustrateur. En 1917, il commence à sculpter. De 1926 à 1928, il travaille avec son épouse, Sophie Taeuber (originaire de Davos), et l’artiste néerlandais Theo van Doesburg à la transformation de l’Aubette, place Kléber à Strasbourg.

    En 1939, par réaction à la montée du national-socialisme, il francise son prénom en Jean. Installé depuis 1925 à Clamart dans une maison-atelier dont Sophie a dessiné les plans, il se réfugie en Dordogne en 1940, puis à Grasse et enfin à Zurich lorsque les Allemands occupent la zone libre. C’est là que Sophie meurt, le 13 janvier 1943, intoxiquée au monoxyde de carbone émis par un poêle défectueux.

    Après la guerre, de nombreuses expositions sont consacrées à Jean Arp qui se voit offrir des commandes prestigieuses : Harvard Graduate Center de Cambridge, Cité Universitaire de Caracas, UNESCO à Paris… En 1954, le Grand Prix International de Sculpture de la Biennale de Venise lui est décerné et, en 1963, il reçoit le Grand Prix National des Arts.

    Il meurt à Bâle, le 7 juin 1966.

    Son nom a été donné au parvis du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, musée qui possède l’une des plus importantes collections de ses oeuvres.

    Pour l’anecdote : le billet de 50 CHF est à l’effigie de Sophie Taeuber-Arp.

    Le site de la Fondation Arp.