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Alsaciens célèbres - Page 47

  • Victor Ernst Nessler, compositeur alsacien

    Nessler.jpgUne fois de plus, je découvre l'existence d'un compositeur alsacien. Découverte d'autant plus étonnante que, si j'ignorais son nom, je connaissais l'une de ses œuvres, extrêmement populaire outre-Rhin.

    Victor Ernst Nessler est né le 28 janvier 1841 à Baldenheim (près de Sélestat). Fils de pasteur, il fait des études de théologie à Strasbourg, tout en prenant, en parallèle, des cours de composition. Après quelques œuvres de musique religieuse, il connaît un premier succès avec son opéra "Fleurette", créé à Strasbourg en 1864. Il abandonne alors définitivement ses études de théologie et part se perfectionner au conservatoire de Leipzig auprès du compositeur Moritz Hauptmann (un élève de Spohr).

    En 1868, son deuxième opéra "Dornröschens Brautfahrt" est créé à Leipzig. Deux ans plus tard, il obtient le poste de chef de chœur au Stadttheater, puis en 1878, de chef d'orchestre au Carola-Theater. Les créations se succèdent : "Hochzeitsreise" (1867), "Nachtwächter und Student" (1868), "Am Alexandertag" (1869), "Irmingard" (1876), "Der wilde Jäger" (1881), "Otto der Schütz" (1886). Deux oeuvres connaîtront un vrai triomphe : "Der Rattenfänger von Hameln", opéra en 5 actes, créé le 9 mars 1879 et "Der Trompeter von Säckingen", opéra en un prologue et 3 actes créé le 4 mai 1884.

    En 1888, il quitte Leipzig et retourne à Strasbourg. Il y meurt le 28 mai 1890 à 49 ans.

    Il est inhumé au cimetière Saint-Gall à Koenigshoffen.
    Une rue de Strasbourg porte son nom et on peut voir son buste à l'Orangerie.

  • Ferdinand Hérold

    Herold.jpgLe 28 janvier 1791 naît, à Paris, le compositeur Ferdinand Hérold. Parisien de naissance, mais Alsacien d’origine : son père, François-Joseph est originaire de Seltz dans le Bas-Rhin.

    Il grandit dans une famille de musiciens : son père est compositeur et professeur de piano (il a été l’élève de Carl Philipp Emanuel Bach) et son grand père est organiste.

    Il est également le filleul de Louis Adam (de Muttersholtz), pianiste virtuose, “père“ de l’école française de piano.
    Louis Adam a lui-même un fils qui deviendra un compositeur célèbre, Adolphe Adam (à qui l'on doit, entre autres, "Minuit chrétien)

    Les noms de Ferdinand Hérold et Louis Adam seront d’ailleurs liés dans l’histoire de la musique, car ils seront à l’origine du ballet romantique, le premier avec “La fille mal gardée“ et le second avec “Giselle“.

    Son père s’oppose à ce que Ferdinand fasse une carrière musicale. Celui-ci n’entre au conservatoire qu’en 1806, quatre ans après le décès de son père. Il aura de prestigieux professeurs : son parrain, Louis Adam, pour le piano, Kreutzer pour le violon et Méhul pour la composition. En 1810, il obtient son premier prix de piano en interprétant une œuvre de sa composition. En 1813, après avoir remporté le Prix de Rome, il part pour la Villa Médicis.

    Son premier opéra est créé à Naples, où il s’était installé. A son retour à Paris, tout en continuant à composer, il est engagé au Théâtre des Italiens où il est chargé du recrutement des chanteurs avant de devenir chef de chœur, puis est nommé chef de chant à l’Académie Royale de Musique

    Sa carrière alterne succès et échecs, mais deux de ses œuvres connaîtront un vrai triomphe, “Zampa“ et “Le Pré-aux-Clercs“.
    Il meurt de la tuberculose le 19 janvier 1833.

  • Roger Bourdin

    bourdin.jpgLe 27 janvier 1923 naît à Mulhouse le célèbre flûtiste Roger Bourdin (décédé le 23 septembre 1976).

    A coté de son exceptionnelle carrière de musicien classique (avec l'orchestre Lamoureux dont il a été près de 27 ans flûte solo, comme soliste ou membre d'ensembles de musique de chambre), Roger Bourdin a toujours consacré une part importante de son temps à la musique dite légère, en dirigeant des orchestres de casinos, en composant des musiques de films…

    Mais c'est un pur hasard qui l'amènera, un matin, à être présent dans le studio d'enregistrement dans lequel enregistre Jacques Dutronc. L'un des responsables du studio trouve qu'il manque quelque chose à la chanson en cours d'enregistrement. Bourdin écoute, prend sa flûte et improvise…
    Il ne fera qu'une seule prise, la bonne !