Jadis, en des temps lointains et reculés, quand on voulait faire des photos, il fallait mettre un film dans l’appareil. Et ce film, il fallait faire développer ce film pour pouvoir faire des tirages papier. Alors, quand comme moi, on faisait beaucoup de photos, ça coûtait assez cher. La solution était donc de faire des diapos, ce qui évitait le tirage et réduisait considérablement le coût.
Il y a quelques jours, en faisant le tri parmi mon énorme stock de diapos, j’ai retrouvé celle-ci, faite de nuit à Colmar, lors de l’enregistrement d’une émission de télévision allemande.
Une occasion de rendre hommage à une personnalité majeure de la vie culturelle alsacienne, Germain Muller.
Mer senn schien’s d’Letschte, ja d’Allerletschte
Vun dänne Lätze wo noch so bâbble,
Wie de Schnâwel en gewachse-n-esch,
Noch uns esch ferti mit däm Trâfari
Un no wurd endli, im ganze Frankri
Ge parlez-vous numme franzeesch.
Un s’esch erächt eso, mer hanns e so gewellt,
Un s’esch erächt eso, mer hann uns gern verkellt
Vor luetter «Mueder loss’mi a met défiler»
Wäje de Bändele, senn mer jetzt gar nix meh.