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La Foire aux Vins bat son record d’entrées et, du coup, devient la 3ème foire de France après celles de Paris et Marseille !
274 996 visiteurs… de quoi faire des jaloux ! La Foire Européenne de Strasbourg tourne autour des 205 000, celle de Mulhouse est passée sous la barre des 100 000 ces dernières années… Un responsable de l’une de ces foires avait expliqué cette différence par les concerts qui attirent un autre public à Colmar. Soit, mais imaginons une seconde que pas un seul des spectateurs ne serait venu à la Foire aux Vins s’il n’y avait pas eu de concerts (86 000 cette année), cela ferait encore près de 190 000 visiteurs. Même si cela peut être vrai pour des fans, uniquement attirés par leur idole, cette hypothèse ne tient pas vraiment la route et une partie des spectateurs des concerts (principalement des “locaux“) serait venu de toute façon : il faudrait peut-être faire une étude pour avoir une idée précisé de l’attrait de la Foire, hors festival.
En attendant, c’est la Foire Européenne qui va ouvrir ses portes avec, cette année, l’Espagne comme invitée d’honneur. J’adorais cette foire, il y a quelques années, mais depuis qu’elle a été amputée par la construction du Parlement Européen et coupée par le tram, elle a perdu une grande partie de son caractère : rendez-moi la “maisonnette“ Sati où j’avais l’habitude d’aller boire mon café !
Avec la disparition au combat de l’un des officiers du 52e Régiment d’Infanterie, c’est toute une ville qui prend part au deuil de “son“ régiment : le 15-2, les “Diables Rouges“, est profondément ancré dans la vie de Colmar.
Premier régiment à porter successivement la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre, de la médaille militaire et de la Légion d’Honneur, il porte le titre prestigieux de “Premier des Régiments de France“.
L'histoire
1794 : le 2e bataillon du 82e Régiment d’Infanterie, le 7e bataillon de Volontaires de la Marne et le 6e bataillon de Volontaires du Bas-Rhin sont regroupés pour former l 152e Demi-Brigade de Bataille.
Dissous en 1796, il est incorporé dans la 75e Demi-Brigade d’Infanterie de Ligne.
1813 : 152e Régiment d’Infanterie de Ligne est recréé à partir des 18e, 19e, 53e et 54e cohortes de la Garde Nationale
1814 : il est, une nouvelle fois, dissous. Les 1er et 2e bataillons sont incorporés dans le 85e Régiment d’Infanterie de Ligne, les 3e, 4e et 5e bataillons dans le 18e Régiment d’Infanterie de Ligne.
Le 1er octobre 1887, il réapparaît comme 152e Régiment Régional d’Infanterie, formé à partir des bataillons de forteresse des 27e RI (Dijon) 56e RI (Châlons sur Saône) 134e RI (Mâcon). D’abord en garnison à Epinal, avec un camp d’été à Gérardmer, il prend définitivement ses quartiers dans cette dernière en 1905.
Lors de la mobilisation, en 1914, son régiment de réserve, le 352e Régiment d’Infanterie, est créé.
Le 2 août 1919, le régiment s’installe à Colmar où il occupe le Quartier Rapp (1er bataillon), le Quartier Macker aujourd’hui cité administrative, (2e bataillon), le Quartier Lacarre, devenu caserne de gendarmerie (3e bataillon).
En juillet 1940, il est intégré à la 13e Division Militaire de l’armée d’armistice et en devient le Régiment de Tradition d’Alsace. Son 2e bataillon devient “bataillon d’honneur du Maréchal Pétain“ et est cantonné à Vichy, mas le “mauvais esprit frondeur“ lui vaut d’être déplacé à Montluçon. Dès cette époque, un certain nombre de cadres du 152e prépare en secret la renaissance de l’armée française.
Avec la démobilisation de l’armée d’armistice, il sera dissous le 27 novembre 1942. Le commandant du 3ème bataillon passe alors dans la clandestinité et son groupe prend l’emblème du “Diable rouge“.
Récréé le 10 octobre 1944, il devient la Demi-Brigade Auvergne, est renommé Régiment Auvergne le 9 novembre suivant et, le 21 novembre, le général de Lattre de Tassigny lui redonne le numéro 152. Le régiment récupère son drapeau, sauvé et caché en novembre 1942.
Le 30 avril 1946, il est transformé en 152e Bataillon d’Infanterie
Le 1er mai 1949, il redevient 152e Régiment d’Infanterie.
Le 1er juin 1946, il devient le 152e Régiment d’Infanterie des Forces du Territoire.
Le 1er juillet 1976, il intègre la 6e Division Blindée comme 152e Régiment d’Infanterie Mécanisé.
Le 1er juillet 1984, il devient 152e Régiment d’Infanterie de Division Blindée de la 5e Division Blindée.
Le 1er juillet 1990, il devient 152e Régiment d’Infanterie de Corps d’Armée du 2e Corps d’Armée.
En 1996, après la dissolution du 2e Corps d’Armée, il redevient 152e Régiment d’Infanterie.
Les batailles du Hartmannswillerkopf
Le Hartmannswillerkopf (HWK dans la dénomination militaire), culminant à 956 m, était un observatoire idéal sur la plaine d’Alsace. L’objectif des Allemands était simple : en interdire la prise par les Français. Tous les assauts ayant échoués, c’est au tour du 15-2 de tenter de le reprendre. Une première tentative, le 23 mars 1915, est stoppée à 200 m du sommet. Trois jours plus tard, au terme d’un second assaut, le sommet est conquis. Le 15-2 compte 130 tués et près de 400 blessés. Les Allemands, qui ont perdu 1 800 hommes, lui attribue alors son surnom “Teufels regiment“ (le Régiment du Diable)
Le 25 avril 1915, les Allemands lancent une contre-attaque avec 6 bataillons dont 2 bataillons d’élite de la Garde Impériale appuyée par un bombardement d’artillerie. Le 15-2 tient tête quelques heures mais, submergé par le nombre et sous un feu d’enfer, est contraint d’abandonner le sommet, qui sera, néanmoins, partiellement repris le lendemain.
Le régiment, décimé, est retiré puis reconstitué en mai. Il perdra à nouveau une partie de son effectif lors de la bataille de Metzeral avant d’être déplacé dans un secteur plus calme.
Le 21 décembre 1915, il est a nouveau envoyé à l’assaut du Hartmannswillerkopf et, après une préparation d’artillerie de cinq heures, le sommet et le flanc est de la montagne sont repris. La nuit tombe avant que le dispositif ait pu être renforcé et, le lendemain à l’aube, trois régiments allemands contre-attaquent. Après huit heures de combat au fusil, à la baïonnette, à la grenade, au corps à corps, le 15-2 succombe sous le nombre : 48 officiers et 1 950 hommes périssent au combat. Depuis cet épisode, le Hartmannswillerkopf est “la Montagne Sacrée du Régiment“.
Le 25 janvier prochain sortira, en France, “Sherlock Holmes : a game of shadows“, un film de Guy Ritchie, suite des aventures du célèbre détective créé par Sir Arthur Conan Doyle. Quel rapport avec l’Alsace ?
On pourrait rappeler que Conan Doyle fait résider son héros au 221B Baker Street, rue dans laquelle Madame Tussaud, strasbourgeoise d’origine, avait à l’origine implanté son fameux musée. Ce n’est pas ce lien, au demeurant fort ténu, que je souhaitais évoquer ici, mais l’événement qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse locale et mobilisé tous les médias régionaux : une des scènes-clé du film a été tournée à Strasbourg. Plus précisément, sur le parvis de la cathédrale.
Pour cette scène (un attentat), qui ne dure que quelques secondes à l’écran et qui a été tournée du mercredi 2 au vendredi 4 février 2011, plus d’un mois de préparation a été nécessaire. Une cinquantaine de techniciens et d’artisans ont été embauchés pour l’occasion, ainsi que 250 figurants. La scène se déroulant en 1891, il a fallu modifier l’aspect de la place, effacer toute trace du présent pour lui rendre l’aspect qu’elle avait (qu’elle aurait pu avoir) à cette époque et, notamment, la “germaniser“.
Reportage Stras TV
Reportage Stras TV
Reportage DNA
Reportage Alsace 20
Le film
Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes), Jude Law (Dr John Watson), Stephen Fry (Mycroft Holmes), Kelly Reilly (Mary Morstan Watson), Jared Harris (Professeur Moriarty), Rachel McAdams (Irene Adler), Eddie Marsan (Inspecteur Lestrade), Geraldine James (Madame Hudson)…
Sherlock Holmes a toujours été le plus intelligent... jusque là. Mais il lui faut désormais compter avec le Professeur Moriarty, brillant cerveau criminel, qui non seulement se révèle être son égal sur le plan intellectuel, mais dont la totale absence de conscience lui confère un avantage certain sur le célèbre détective. Lorsque l’héritier du trône d’Autriche est retrouvé mort, les preuves, telles que les interprète l’inspecteur Lestrade, amènent à conclure au suicide. Mais pour Sherlock Holmes, le Prince a été victime d’un meurtre, meurtre qui n’est qu’une des pièces d’un vaste et sinistre puzzle conçu par le Professeur Moriarty. Les indices conduisent Holmes suit jusqu’à un très discret club de gentlemen, où son frère, Mycroft, et lui tombent sur le Dr. Watson qui enterre sa vie de garçon. C’est également là que qu’ils rencontrent Sim, une diseuse de bonne aventure, qui voit plus qu’elle ne révèle, et dont la participation involontaire au meurtre du Prince fait la prochaine cible du tueur. Holmes réussit à la sauver de justesse et, en retour, elle accepte à contrecœur de lui venir en aide. L’enquête, de plus en plus dangereuse, conduit Holmes, Watson et Sim à travers l’Europe, d’Angleterre en France, en passant par l’Allemagne et la Suisse. Mais le rusé Moriarty a toujours une longueur d’avance et continue à exécuter son plan qui lui permettra, s’il réussit, de changer le cours de l’histoire...