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Fallait le dire !

Une critique que je ne peux qu’approuver !

C’est celle faite par Laurent Barthel pour le site concertonet.com d’un concert donné dans le cadre du Festival de Strasbourg.
Le plus ancien des festivals français est aussi l’un des moins connus et l’un des moins subventionnés : il s’auto-finance à plus de 70%. Et pour cela, il lui faut remplir les salles… Ce qui est loin d’être le cas !
Début d’explication ?

"L’Orchestre symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg ne franchit pas souvent la frontière pour venir jouer à Strasbourg. Et en ce cas il s’y produit systématiquement devant une salle aux deux tiers vide. Les musiciens badois ont fini par se résigner à cette désaffection, phénomène répétitif qui les étonne toujours autant et dont il leur suffirait de chercher les causes du côté de l’imprésario avec lequel l’orchestre traite à Strasbourg, toujours le même, dont les méthodes d’annonce et de communication sont obsolètes depuis vingt ans déjà. D’où ce public dispersé qui se retourne de temps en temps pour balayer d’un regard morne les légers rideaux (troués) tendus derrière lui, dispositif de fortune qui tente de dissimuler par une naïve illusion d’optique à quel point la salle du Palais de la Musique est peu remplie…
Que dire de plus ? Que ceux qui ont trouvé le chemin de ce concert en dépit d’une publicité nullissime ont eu amplement raison de se déplacer. Et que certains politiques allemands qui évoquent très sérieusement la possibilité de réaliser des économies budgétaires en faisant fusionner demain l’Orchestre Symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg avec son homologue de Stuttgart, sont de nuisibles ignares."

Certains rétorqueront peut-être que pour communiquer efficacement il faut en avoir les moyens.
Faux problème (et là c’est le professionnel de la publicité avec plus d’un quart de siècle d’expérience qui parle) à l’ère du buzz.
Aujourd’hui, il est possible de faire une vraie campagne de communication sans forcément de gros moyens. Et ce festival le mériterait !

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