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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 93

  • Pour ses 500 ans, édition de timbres du retable d'Issenheim

    Intégralement copié sur le site du Musée d'Unterlinden
    Mais c'est pour la bonne cause !

     

    Edition de timbres du retable

    Autour du 500e anniversaire du retable d'Issenheim : La Poste émet un bloc de timbres novateur pour célébrer les 500 ans du Retable d’Issenheim


    La Poste commémore les 500 ans du Retable d’Issenheim, en créant, grâce à une prouesse technique, un bloc de timbres polyptiques. Ce dernier s’ouvre à la façon du retable, permettant ainsi d’admirer ses différentes faces illustrées. C’est la première fois qu’un timbre illustrera la partie sculptée du tryptique. Les timbres représentent les sculptures de saint Augustin, saint Antoine et saint Jérôme qui sont insérées dans la caisse du retable, oeuvre de Nicolas de Haguenau.

     

    La Poste réalise également pour l’occasion 10 modèles différents d’enveloppes « prêt-à-poster » à l’effigie du musée Unterlinden et du Retable. Elles sont en vente exclusive au musée à partir du 16 juin, puis dans le bureau de poste de Colmar Nord, situé 21 rue du Nord et les bureaux de poste alentours.

    NB : après le 17 juin, le bloc timbres retable d'Issenheim sera en vente uniquement sur le site Internet de la Poste. 

     

    Fondation du patrimoine


    Opération exceptionnelle au profit de la restauration du retable

    La Délégation Alsace de la Fondation du patrimoine soutient la restauration du retable d’Issenheim. C'est dans ce cadre qu'elle a décidé d'encourager la collecte en offrant un cadeau inédit à toute personne qui aura choisi de faire un don supérieur à 30 euros au bénéfice de cette restauration exceptionnelle :
    - boc de timbres
    - document philatélique
    - Cartes oblitérées

     

    Télécharger le bulletin de souscription

  • Il y a quand même un ministre (un peu) alsacien au gouvernement !

    Commençons par le début, l’arrière-grand-père du nouveau ministre : Le rabbin Félix Blum (1847-1925) est né à Bischheim. Il officie à Brumath, Fegersheim, Phalsbourg et Mulhouse 1898. Profondément attaché à la France, il sera plus d’une fois inquiété pour le contenu patriotique de ses discours durant la période d’annexion. Après 1918, il continue la tradition mulhousienne des sermons en langue française.
    Avec son épouse, Jeannette Lederman, originaire de Fegersheim, il aura cinq enfants : Léon (1878-1930), Émilie, Alice, Laura et Albert.

    Son fils, Léon Blum (à ne pas confondre avec l’autre, également d'origine alsacienne) est né le 7 décembre 1878 à Fegersheim. Après le collège de Phalsbourg, il poursuit sa scolarité au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg où il obtient son Abitur à 17 ans. Il passe également un baccalauréat français en Sciences (obtenu avec la mention très bien) à Orléans où vivait une de ses tantes maternelles.
    A 18 ans, il entre à la Faculté de médecine de Strasbourg. Il complète sa formation médicale par une habilitation en chimie physiologique et une habilitation en médecine interne.
    A la libération, il devient titulaire de la chaire de médecine interne à la faculté de médecine de Strasbourg où il aura pour étudiant Albert Schweitzer.
    Lors d’un voyage aux Etats-Unis, en 1922, il découvre l’insulinothérapie : il sera le premier à l’expérimenter en France. Il décède le 6 mars 1930.

    Le professeur Léon Blum a eu trois enfants :

    Etienne-Emile (1926, qui prendra le nom de Beaulieu dans la résistance, fondera l’Institut Baulieu et présidera l’ Académie des sciences),

    Suzanne (1929, économiste et directrice de recherche au CNRS, épouse de Mathieu de Brunhoff, le fils du créateur de Babar)

    Françoise (née en juillet 1930, quatre mois après le décès de son père, directrice de recherche à l’INSERM, spécialiste de la physiopathologie de l’hypophyse et de la prolactine) qui épousera un banquier communiste (directeur général de la Banque commerciale de l’Europe du Nord, la première banque soviétique hors URSS), Gilles Peillon.
    C’est l’un de leurs fils qui vient d’être nommé ministre de l’Education Nationale : Vincent Peillon.

  • Le premier tour en Alsace

    Alsace 2012-1.jpg

    Seule région de droite, l’Alsace a largement votée pour Nicolas Sarkozy en le plaçant en tête de ce premier tour avec près de 33% (32,92 exactement) soit un écart de plus de 10% avec le second. Ou plutôt la seconde, puisque c’est Marine Le Pen qui occupe cette place avec 22,12%. Si le premier perd 36 071 voix (voire 41 213 si on cumule son score de 2007 avec celui de Frédéric Nihous qui le soutenait officiellement), la seconde en gagne 83 519.

    Le grand perdant, compte tenu de la forte tradition centriste de la région, est François Bayrou, arrivé second en 2007 et relégué en quatrième place avec 11,71% contre 21,41% soit une perte de 98 224 voix.

    Comme Ségolène Royal en 2007, François Hollande arrive troisième en améliorant son score de près de 20 000 voix passant de 17,11% à 19,29%.

    Forte poussée pour Jean-Luc Mélenchon avec 7,3% et 72 376 voix soit 66 276 de plus que Marie-Georges Buffet en 2007. Si l’on peut légitimement penser qu’il a bénéficié de l’apport des 29 927 voix perdues par Philippe Poutou et Nathalie Arthaud par rapport à leurs prédécesseurs, il a su trouver des électeurs largement au-delà de l’électorat traditionnel de l’extrême gauche.

    Autre fait notable et paradoxal : moins d’électeurs, plus suffrages exprimés. Si la participation est en baisse par rapport à 2007 (12 531 électeurs de moins), le nombre de blancs ou nuls a considérablement diminué augmentant le nombre de suffrages exprimés de 12 262.