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Chant de Noël : LE cantique de Noël

Minuit Chrétien

Placide Cappeau, négociant en vin à Roquemaure dans le Gard était poète à ses heures. Selon la légende, L’abbé Nicolas, curé de Roquemaure, lui aurait demandé d’écrire les paroles d’un chant qu’il comptait faire interpréter lors de manifestations destinées à recueillir des fonds pour financer les vitraux de la collégiale Saint Jean-Baptiste. C’est dans la diligence de Paris, entre Mâcon et Dijon, que Cappeau les écrivit. C’était le 3 décembre 1847. Le hasard voulait qu’à cette même période résidait à Roquemaure un ingénieur parisien, Pierre Laurey, chargé des travaux d’un pont sur le Rhône. Son épouse, Emily, chanteuse, avait interprété quelques années plus tôt une œuvre d’Adolphe Adam à l’Opéra Comique. C’est elle qui envoya le texte au compositeur. Adam composa une mélodie en quelques jours et, le 25 décembre 1847, Emily Laurey interpréta pour la première fois à la collégiale de Roquemaure “Minuit Chrétien“.

Les faits semblent un peu différents, l’abbé Nicolas étant arrivé à Roquemaure après le départ pour Paris de Cappeau. Dans sa correspondance avec son associé, Cappeau évoque son chant de Noël interprété par Madame Laurey dans les salons de la comtesse Beligiojoso à Paris. Or celle-ci séjourna à paris durant l’hiver 1844-45, bien avant la première exécution publique de “Minuit Chrétien“. Et ces faits semblent avérés : Pierre Laurey s’était installé à Roquemaure en 1842, mais il n’y séjournait que pour suivre les travaux. Son épouse aurait dû chanter lors des célébrations de Noël 1843, mais un accouchement et des problèmes de santé l’obligèrent à reporter plusieurs fois son voyage. Et ce n’est donc que le 25 décembre 1845 qu’eut effectivement lieu la création officielle de l’œuvre.

Je rappellerai, au passage, qu’Adolf Adam est d’origine alsacienne : son père, Louis Adam (considéré comme étant le “père“ de l’école de piano française) était originaire de Muttersholtz !

“O holy night“, la version anglaise est devenue aussi populaire que l'original.

Moins classique, cette version allemande doit beaucoup à la voix de son interprète, Gaby Albrecht.

Et une version plus "exotique", en finnois, par la grande Karita Mattila

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