Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le premier tour en Alsace

Alsace 2012-1.jpg

Seule région de droite, l’Alsace a largement votée pour Nicolas Sarkozy en le plaçant en tête de ce premier tour avec près de 33% (32,92 exactement) soit un écart de plus de 10% avec le second. Ou plutôt la seconde, puisque c’est Marine Le Pen qui occupe cette place avec 22,12%. Si le premier perd 36 071 voix (voire 41 213 si on cumule son score de 2007 avec celui de Frédéric Nihous qui le soutenait officiellement), la seconde en gagne 83 519.

Le grand perdant, compte tenu de la forte tradition centriste de la région, est François Bayrou, arrivé second en 2007 et relégué en quatrième place avec 11,71% contre 21,41% soit une perte de 98 224 voix.

Comme Ségolène Royal en 2007, François Hollande arrive troisième en améliorant son score de près de 20 000 voix passant de 17,11% à 19,29%.

Forte poussée pour Jean-Luc Mélenchon avec 7,3% et 72 376 voix soit 66 276 de plus que Marie-Georges Buffet en 2007. Si l’on peut légitimement penser qu’il a bénéficié de l’apport des 29 927 voix perdues par Philippe Poutou et Nathalie Arthaud par rapport à leurs prédécesseurs, il a su trouver des électeurs largement au-delà de l’électorat traditionnel de l’extrême gauche.

Autre fait notable et paradoxal : moins d’électeurs, plus suffrages exprimés. Si la participation est en baisse par rapport à 2007 (12 531 électeurs de moins), le nombre de blancs ou nuls a considérablement diminué augmentant le nombre de suffrages exprimés de 12 262.

Les commentaires sont fermés.