Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Hippolyte Bernheim

    L’inventeur de la psychothérapie est Mulhousien !

    Bernheim.jpgHippolyte Bernheim est né le 17 avril 1840 à Mulhouse. Après des études primaires et secondaires dans sa ville natale, il entre à l’Université de Strasbourg où il obtient son doctorat en médecine en 1867. Nommé, la même année, maître de conférence, il s’établit comme médecin à Strasbourg. En 1871, il quitte l’Alsace annexée pour s’installer à Nancy où il sera nommé professeur de médecine interne en 1879.

    En 1882, il découvre les travaux sur l’hypnose d’Ambroise-Auguste Liébeault avec lequel il va fonder l’Ecole de Nancy ou Ecole de la suggestion. Il publie plusieurs ouvrages théorisant l’hypnose et la suggestion, avant d’abandonner progressivement la première au profit de la seconde, et met au point une méthode qu’il appelle psychothérapie.

    Ses travaux sont connus dans le monde entier et de nombreux chercheurs viennent le consulter. C’est ainsi qu’Emile Coué (en 1885) et Sigmund Freud (en 1889) viennent approfondir leurs connaissances auprès de lui. Freud traduira d’ailleurs en allemand “De la suggestion dans l’état hypnotique et dans l’état de veille“ publié par Bernheim en 1884. Au début du XXe siècle, Hippolyte Bernheim était considéré comme le plus grand psychothérapeute d’Europe.

    Il décède le 22 février 1919 à Paris.

     

  • Theodor Guschlbauer

    Guschlbauer.jpgEn 1996, la Fondation Alsace lui a décerné son Prix d’Honneur.

    Theodor Guschlbauer est né le 14 avril 1939 à Vienne. Après des études de piano et de violoncelle, il aborde la direction d’orchestre avec Hans Swarowsky, puis travaille avec Lovro von Matacic et Herbert von Karajan. Après des début au Volksoper de Vienne, il est nommé premier chef au Landestheater de Salzbourg, puis directeur de la musique à l’Opéra de Lyon en 1969 et Generalmusikdirektor à Linz en 1975. En 1983, il devient directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l’Opéra du Rhin, fonctions qu’il quitte en 1997 pour le poste de Generalmusikdirektor de la Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz à Ludwigshafen. Durant sa période strasbourgeoise, il collabore activement avec le Festival de Musique dont il reste conseiller artistique après son départ professionnel pour Ludwigshaffen, jusqu'à la disparition de ce festival.

    De tous les chefs d’orchestre qui se sont succédés à la tête du Philharmonique, il est certainement celui qui s’est le plus impliqué dans la vie culturelle régionale : on a pu le voir participer à des émissions régionales en dialecte et bien que poursuivant une carrière internationale en dirigeant les orchestre les plus prestigieux, il donnait chaque année un concert au Festival de Strasbourg et un autre dans le cadre de la saison de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse. C’est également à lui que l’on doit la redécouverte de Waldteufel (il a enregistré un CD de ses oeuvres et en donnait régulièrement une en bis lors des tournées du Philharmonique). Il est le parrain de la Maîtrise de Garçons de Colmar…

     

     

     

  • Louis Roederer

    LouisRoederer.jpgLouis Roederer, né le 6 avril 1809 à Strasbourg, avait un oncle négociant en vins (et également Strasbourgeois), Nicolas Schreider. Celui-ci s’était associé avec Dubois père et fils, propriétaires d’une Maison de Champagne fondée en 1776 qui la lui cédèrent totalement quelques années plus tard.

    En 1827, Schreider prend son neveu comme associé.

    En 1833, au décès de son oncle, Louis Roederer hérite de la Maison et décide de l’exploiter sous son nom. Et, afin de ne plus être tributaire des approvisionnements en raisin, il décide d’acheter des parcelles plantées et de les exploiter directement.

    Il décède le 18 mai 1870 à Souilly. Son fils, Louis Roederer II, qui lui succède, meurt prématurément à 34 ans. C'est sa soeur, Léonie Olry-Roederer, qui prend alors la direction de la Maison en 1880. Une Maison qui, jusqu’à ce jour, est restée dans la famille, puisqu’à Léonie Olry-Roederer succédera son fils, Léon. Au décès de Léon en 1932, c’est sa veuve, Camille, qui dirige l’entreprise jusqu’en 1975. Son petit-fils Jean-Claude Rouzaud reprend les rênes : il est un des très rares chefs de maisons champenoises à posséder une formation d’œnologue et à contribuer à l’élaboration de ses vins. Sous son impulsion la Maison se diversifie en achetant des vignobles en Californie, au Portugal, en Bordelais et en Provence.

    Depuis 2006, Frédéric Rouzaud, fils du précédent et arrière-arrière-arrière petit-fils de Louis Roderer, préside le conseil d’administration.

    Fournisseur officiel de la Cour Impériale de Russie, c’est pour le Tsar Alexandre II que Roederer a créé la cuvée de prestige “Cristal“ : la bouteille de cristal non teintée à fond plat permettait ainsi de distinguer la cuvée du Tsar des autres.