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  • Jacques Widerkehr

    Jacques Widerkehr, encore un compositeur alsacien totalement oublié… Je n’ai pu trouver que peu d’informations sur lui et uniquement sur des sites allemands ou américains !

    Il est né le 18 avril 1759 à Strasbourg. Selon quelques témoignages, il aurait étudié auprès de Franz Xaver Richter, le maître de chapelle de la cathédrale. Lui-même, dans la préface de ses duos pour violons, affirme avoir été l’élève d’un dénommé Dumonchau pour le violoncelle. C’est d’ailleurs avec cet instrument qu’il fera carrière à Paris, à partir de 1738, au sein du Concert spirituel et comme soliste.

    Il enseigne également l’harmonie et aura pour élève Adolphe Adam (le compositeur de “Giselle”, du “Postillon de Longjumeau” et de “Minuit Chrétien”), lui aussi d’origine alsacienne. Il a composé plusieurs symphonies concertantes pour instruments à vent, deux symphonies (dont les partitions ont disparu), des hymnes révolutionnaires et de nombreuses pièces de musique de chambre, dont des sonates pour hautbois qui figurent encore au programme de certains concours. Il est mort à Paris en avril 1823.

    Les oeuvres de Widerkehr ont été éditées par Pleyel, Strasbourgeois d'adoption et successeur de Richter comme maître de chapelle de la cathédrale avant de s'installer à Paris comme éditeur de musique et facteur de pianos.

  • Christoph Thomas Walliser

    Christophe_Thomas_Walliser.jpegChristoph Thomas Walliser est né à Strasbourg le 17 avril 1568.

    En 1584, à 16 ans, il entreprend un long voyage à travers l'Europe (Allemagne, Bohême, Hongrie, Italie, Suisse) pour étudier les sciences et la musique. Il rentre à Strasbourg en 1599 et est alors nommé professeur (Praeceptor classicus et Musicus ordinarius) au Gymnase protestant et à l'Académie (qui deviendra université en 1621). Parallèlement, en 1600, il devient organiste de l'église Saint-Thomas et, en 1606, de la Cathédrale.

    Il publie de nombreuses œuvres chorales et est alors considéré comme l'un des plus importants compositeurs de musique religieuse. En 1634, suite à la réduction du nombre de classes, il perd son poste de professeur. Il finira sa vie dans l'oubli et la pauvreté. Il décède à Strasbourg le 26 avril 1648.

    S'il est tombé dans l'oubli, il reste quand même une trace de lui : une rue de Strasbourg porte son nom.

  • Katia Krafft

    Krafft.jpgKatia Kraft est née Catherine Conrad, le 17 avril 1942 à Soultz (Haut-Rhin).

    Elle fait des études de physique et de géochimie à l’Université de Strasbourg. C’est là qu’elle rencontre, en 1966, le Mulhousien Maurice Krafft, étudiant en géologie. Ils ont une passion commune, les volcans. Une passion qui vaudra à Katia le prix de la Fondation de la Vocation pour ses travaux de volcanologie en 1969.

    Maurice (né le 25 mars 1946), de son côté, découvre les volcans à 7 ans, lors de vacances familiales et d’une excursion sur les pentes du Stomboli. Passionné de géologie, il adhère à 15 ans à la Société Géologique de France et organise sa première expédition à vélomoteur sur les volcans du Massif Central.

    Ils se marient le 18 août 1970. L’année suivante, ils publient leur premier livre. Pendant plus de vingt ans, ils parcourent le monde se rendant sur toutes les éruptions (175 au total).

    Ils sont également à l’origine de la Maison du Volcan à la Réunion et du projet Volcania en Auvergne qui, après de nombreuses et longues péripéties, aboutira au Parc Vulcania. Le 3 juin 1991, alors qu’ils étudient l’éruption du mont Unzen, ils sont emportés par une nuée ardente qui fait une quarantaine de victimes.

    Leur passion les a amené à constituer un fonds exceptionnel de plus de 300 000 photos, 300 heures de film, 20 000 ouvrages géologiques et quelques 6 000 lithographies et tableaux.