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  • George Szell

    Encore un immense chef d’orchestre qui a marqué la vie musicale strasbourgeoise.

    George Szell est né le 7 juin 1897 Budapest. Ses parents s’installent à Vienne où il apprend le piano et donne son premier récital à 10 ans, puis étudie la composition et la direction d’orchestre avant de se rendre à Berlin où il dirige (à 17 ans !) l’une de ses oeuvre avec l’orchestre philharmonique. Richard Strauss le prend alors comme assistant à l’opéra de Berlin. 

    En 1917 (il a donc 20 ans), il est nommé à l’opéra de Strasbourg.

    Suivront différents postes dont celui de premier chef à la Staatsoper de Berlin et de directeur général de la musique à Prague jusqu’à la déclaration de guerre qui l’oblige à rester aux Etats-Unis. Il dirige alors au Metropolitan Opera de New York avant de prendre la direction (de 1946 à 1970) de l’orchestre de Cleveland dont il fera l’un des meilleurs orchestres au monde. Parallèlement, il sera premier chef invité du Concertgebouw d’Amsterdam (en 1958) et premier chef invité et conseiller artistique de l’orchestre philharmonique de New York (en 1969).

    Il décède le 29 juillet 1970 à Cleveland.

     

  • Naissance d'une brasserie

    Le 6 juin 1664, Jérôme Hatt obtient son diplôme de maître brasseur. Il n’est alors que locataire de la brasserie du Canon qu’il rachètera en 1669. Celle-ci est installée dans la Cour du Corbeau.

    Le 9 juin, il marque de son sceau son premier tonneau de bière. C'est le début d'une histoire qui se poursuit de nos jours…

    La brasserie se développe rapidement et les affaires sont florissantes, mais elle doit faire face à un double problème : les fréquentes crues de l’Ill et le manque de place pour s’agrandir. En 1850, Frédéric-Guillaume Hatt décide donc de transférer sa brasserie dans la périphérie de Strasbourg, à Cronenbourg. A l’abri des inondations, la bière peut être conservée en sous-sol à une température n’excédant pas les 10° C, en application du nouveau procédé de fermentation basse.

    A partir de 1857, la bière conquiert le marché parisien grâce au train et, un peu plus tard, aux fûts pasteurisés.

    En 1922, la Brasserie Hatt rachète la "Brasserie du Tigre", un célèbre restaurant strasbourgeois et, à cette occasion, lance la marque "Tigre Bock". Elle devient la première brasserie alsacienne.

    Kronenbourg.jpgEn 1947, le descendant de Jérôme Hatt qui dirige alors l’entreprise va initier un profond changement. La marque "Tigre Bock" disparaît au profit de "Kronenbourg". Hasard de l’histoire, celui qui créée cette nouvelle marque porte le même prénom que son ancêtre qui créa la brasserie, Jérôme.

    En 1952, à l’occasion de l’avènement d’Elisabeth II (couronnée le 2 juin 1953 mais devenue reine le 6 février 1952), une bière spéciale est lancée. L’habillage “royal“ de la bouteille lui vaut le surnom de “col blanc“ et son nom est également un hommage à la longue histoire de la brasserie : “Kronenbourg 1664“.

    Puis les innovations se succèdent :
    1953 : lancement de la première boîte métallique.
    1963 : première bouteille non consignée : la "canette"
    1969 : construction d’une nouvelle brasserie, la plus grande d’Europe, à Obernai. 

    En 1970 la brasserie entre dans le giron du Groupe BSN-Danone aux côtés de la Société Européenne de Brasseries qui commercialise les marques Kanterbräu et Gold.

    En 1986 Kanterbräu et Kronenbourg fusionnent et deviennent "Brasseries Kronenbourg".

    En 2000 les "Brasseries Kronenbourg" sont rachetées par le groupe Scottish & Newcastle. De nouveaux produits sont créés : "1664 Blanc", "Kronenbourg Pur Malt", "Grimbergen Cuvée Blanche"… 

    En 2008 les "Brasseries Kronenbourg" sont rachetées par Carlsberg Group, le 4ème groupe brassicole au monde. 

    En 2009, les "Brasseries Kronenbourg" sont le premier brasseur de France et le brasseur préféré des Français. En produisant une bière sur trois consommées en France, Kronenbourg est la marque n°1 du marché français.

  • Henriette d’Oberkirch

    Henriette-Louise de Waldner de Frundstein est née le 5 juin 1754 à Schweighouse-lès-Thann.

    Henriette.jpgElle est très jeune lorsque sa mère, descendante des comtes de Ribeaupierre, meurt. Son père François-Louis, baron puis comte de Waldner, qui commande le régiment de Bouillon, confie alors son éducation à l’une de ses tantes. Une éducation qui sera celle d’une jeune fille de son rang : les langues (le français et l’allemand, bien sûr, mais également le latin et l’italien), la littérature, la musique, le dessin…

    Elle a 15 ans lorsque son père la présente à la cour des ducs de Wurtemberg, à Montbéliard, où elle se lie d’amitié avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg, de cinq ans son aînée, nièce du duc, future épouse du tsar Paul Ier de Russie (qu’elle épousera en 1776) et mère des tsars Alexandre Ier et Nicolas Ier. L’année suivante, elle assiste aux fêtes données, à Strasbourg, pour accueillir en France Marie-Antoinette, venue épouser le Dauphin et futur Louis XVI.

    En 1776, elle épouse le baron Charles-Siegfried d’Oberkirch et s’installe avec lui à Strasbourg. En 1782, le comte et la comtesse du Nord arrivent en France : c’est sous ce nom que voyage le granc-duc Paul et son épouse Sophie-Dorothée (devenu Maria Feodorovna après sa conversion à l’Église orthodoxe). Henriette suit son amie d’enfance à la cour comme dame d’honneur. Plusieurs séjours à Paris et Versailles suivront.

    Après 1789, elle ne quittera plus l’Alsace, résidant soit dans son hôtel de Strasbourg, soit dans sa propriété de Stotzheim. C’est alors qu’elle commence à rédiger ses mémoires dans lesquelles elle évoque ses souvenirs de la cour de Montbéliard et de Versailles, ses rencontres strasbourgeoises avec Goethe, le cardinal de Rohan…, des mémoires émaillées d’anecdotes ou de petites phrases car, comme elle le souligne, «L’histoire se compose aussi de ces détails ; ils peignent l’époque».

    Elle décède le 10 juin 1803