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  • Première diffusion de la télévision française à Strasbourg

    Mire.jpg3 novembre 1953 : première diffusion de la télévision française à Strasbourg, qui devient ainsi le deuxième pôle régional desservi après Lille. Une diffusion géographiquement restreinte : l’antenne provisoire ne permet d’arroser que l’agglomération strasbourgeoise. Quant aux programmes, ils sont limités à une heure, entre 20h30 et 21h30 ! Et encore, les rares Strasbourgeois qui disposent d’un téléviseur ne peuvent voir que les programmes de la veille, y compris le journal télévisé, car ceux-ci sont acheminés… par train !
    Ce n’est que le 24 décembre suivant, après la mise en service du réseau hertzien reliant Strasbourg à Paris, que les Strasbourgeois pourront enfin capter en direct LA chaîne nationale.

    Les Haut-Rhinois, eux, devront attendre la mise en service de l’émetteur du Rebberg, le plus puissant de France, le 19 mai 1956.

    "Première diffusion de la télévision française à Strasbourg" : la précision était utile, car certains postes pouvait déjà capter des émissions télévisées allemandes.

  • L'Alsace en musique

    Je l’ai déjà écrit ici : l’Alsace est une terre de musique. Et quand je dis musique, il ne faut pas immédiatement entendre de l’accordéon !

    Notre province a beau être petite, elle n’en est pas moins celle qui compte le plus grand nombre d’orgues. Nombreux aussi les harmonies, fanfares, chœurs et orchestres en tout genre, amateurs ou professionnels. L’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l'Orchestre et Choeur de Chambre de Colmar-Alsace, la Chambre Rhénane, le Parlement de Musique, la Maîtrise de Garçons de Colmar, les Voix de StrAss, l’Opéra national du Rhin, les Percussions de Strasbourg… en sont les brillants représentants au plus haut niveau.

    C’est aussi une terre de festivals réputés avec Musica, le Festival international de Colmar, les Musicales de Colmar, les festivals de jazz de Munster et Colmar, le Festival international d'orgue de Masevaux… A quoi il faut ajouter la tradition des concerts de l’Avent et de Noël ainsi que les concerts du Vendredi Saint à Saint-Guillaume à Strasbourg.

    Mais l’Alsace a également inspiré de nombreux compositeurs dans le passé et ce vaste répertoire comprend des chants patriotiques et marches militaires, des chansons, des oeuvres symphoniques ou chorales (les “Scènes alsaciennes“ de Massenet, “Les cloches de la cathédrale de Strasbourg“ de Liszt…), un opéra (“L’amico Fritz“ de Mascagni), une opérette (“Lischen et Fritzchen“ d’Offenbach)…

    Certaines de ces mélodies sont aujourd’hui complètement oubliées (et l’on comprend pourquoi !) mais qu’on les trouve ringardes, dépassées, trop marquées par leur époque ou d’une qualité musicale plus que moyenne, elles font partie de notre patrimoine et, à ce titre, méritent d’être connues.

    La période de la première annexion, celle de 1870 à 1918, a été particulièrement riche en chants patriotiques aux textes parfois violents et revanchards, fortement teintés d'antigermanisme (l'époque le voulait ainsi) dont le plus connu est sans doute celui-ci :

    En 1919, une autre chanson lui faisait écho :

     

  • Bon anniversaire à Mireille Delunsch

    Bon anniversaire à Mireille Delunsch né un 2 novembre à Mulhouse. Avec des parents choristes au théâtre de Mulhouse (c’était avant la fusion avec l'opéra de Strasbourg qui allait donner naissance à l’Opéra du Rhin), elle baigne dans l’univers lyrique dès sa naissance.

    Après des études de piano, puis de chant et de musicologie à Strasbourg, elle commence à se produire en soliste. Certains se souviendront de sa participation au concert annuel de la chorale de la Cathédrale de Colmar (c’était le 6 novembre 1988) au cours duquel elle interprétait le Gloria de Vivaldi aux côtés d’Arlette Steyer. En avril 1990, elle fait ses débuts sur scène à l’Opéra du Rhin, dans le rôle de Xenia de Boris Godounov. Depuis, elle a poursuivit une brillante carrière, volontairement limitée à l'Europe pour n'avoir jamais à rester trop longtemps loin de sa campagne… Depuis quelques années, elle se consacre de plus en plus à la mise en scène.