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Alsace - Page 21

  • Jacques Martin

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    Jacques Martin est né à Lyon le 22 juin 1933.

    Après avoir suivi des cours de théâtre dans la classe de Charles Dulin, il entre à Radio Strasbourg au début des années 50. Là, sous le nom de Ducerf (le nom de sa mère) il participe à de nombreuses émissions et fait également partie de la troupe du Barabli (il apprend phonétiquement ses textes en alsacien !).

    C’est Jacques Chancel, de passage à Strasbourg qui le repère et le fait venir à Paris. Suivra la carrière que l’on connaît.

    Il reviendra très régulièrement à Strasbourg, tant à titre privé (il y a conservé de nombreux amis dont Germain Muller, comédien, fondateur du “Barabli“ et de l’Opéra du Rhin, adjoint au maire en charge des affaires culturelles) que professionnel (il chantera le rôle de Ménélas dans “La belle Hélène“ d’Offenbach, dirigera le concert de la Saint Sylvestre de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, participera à l’ultime spectacle du Barabli…). C’est également lui qui sera à l’origine du contrat liant l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et Antenne 2 : pendant une saison entière, chaque dimanche matin avant son émission, un concert de l’orchestre était diffusé !

    Il meurt à Biarritz le 14 septembre 2007.

    "La belle Hélène" ainsi que le concert de la Saint-Sylvestre du Philharmonique avait été diffusés à la télévision. Depuis, et même au moment de son décès, aucun extrait n'a plus été diffusé. Question de droits, sans doute. Dommage, car cette version de l'œuvre d'Offenbach (dont il existe également un enregistrement) est remarquable et sa distribution est exceptionnelle puisqu'elle rassemble Jane Rhodes, Rémy Corazza, l'immense (à tout point de vue) Jules Bastin, Michel Trempont et Renée Auphan sous la direction d'Alain Lombard à la tête des magnifiques chœurs de l'Opéra du Rhin et de l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

    Sa toute première apparition à la télévision, sur Télé Strasbourg, le 27 novembre 1960 :

     

  • Guy Ropartz

    Ropartz.jpgGuy Ropartz est né le 15 juin 1864 à Guigamp.

    Après des études de droit à Rennes, il entre au Conservatoire de Paris en 1885 où il étudie la composition avec Massenet et l’orgue avec César Franck.

    De 1889 à 1919, il est directeur du conservatoire de Nancy où il créé une saison de concerts symphoniques avec l’Orchestre du Conservatoire fondé par son prédécesseur en 1884 (en 1979, cet orchestre deviendra l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy).

    En 1919, il est nommé directeur du conservatoire et de l’orchestre municipal de Strasbourg (le plus ancien orchestre français, fondé en 1855, qui deviendra Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 1972).
    Il succède ainsi aux chefs prestigieux qui avaient fait la réputation de cet orchestre durant la période allemande : Hans Pfitzner, Otto Klemperer et George Szell.
    Il occupera ces fonctions jusqu’à sa retraite en 1929.

    Il se retire alors dans son manoir de Lanloup (Côtes-d'Armor) et se consacre totalement à la composition.

    Il décède le 22 novembre 1955, jour de la sainte Cécile, patronne des musiciens !

     

  • Découverte de la potasse en Alsace.

    Potasse.jpgOn savait, depuis un sondage effectué dans sa propriété de Dornach par Gustave Dollfus en 1896, que le sous-sol renfermait du sel gemme. Mais c’est le 11 juin 1904 qu’eut lieu “le“ forage, celui qui révéla la présence de la potasse : «Echantillons constitués par quelques impuretés (argiles, calcaires dolomitiques et schistes) mêlés à du chlorure de sodium et du chlorure de potassium» tel est le constat du laboratoire strasbourgeois chargé d’analyser les prélèvements.

    A l’origine de cette découverte, trois personnages étonnants.

    Amélie Zürcher, de Bollwiller, est la fille du propriétaire d’une filature. A la mort de celui-ci, elle s’installe dans sa propriété du Lutzelhof, des terres relativement pauvres, qui recouvre une grande partie du lieu-dit Ochsenfeld, à cheval sur les bans communaux de Cernay et Wittelsheim. L’Ochsenfeld, là-même où Jules César remporta une célèbre victoire sur Arioviste et ses Germains !

    Jean-Baptiste Grisez, né en 1861 à La Chapelle-sous-Rougemont (alors encore dans le Haut-Rhin) a repris la brasserie familiale. Mais il a une passion, la radiesthésie, qui lui a permis de trouver des sources mais aussi des filons métallifères.

    Joseph Vogt est originaire de Soultz-Haut-Rhin. Il dirige quatre usines (fonderies de fonte à Soultz, Mulhouse et Masevaux, de cuivre à Niederbrück). Il fonde la société de sondage “Gute Hoffnung“ (Bonne Espérance) spécialisée dans la fabrication de tours de forage à grande profondeur afin de trouver des minéraux pour alimenter ses usines.

    Selon la légende, une nuit, Amélie Zürcher fît un rêve prémonitoire : «Une nuit je me réveillai avec la certitude que quelque chose était caché sous nos terres qui devait m’assurer la fortune que la pauvreté du sol me refusait.». Sa rencontre avec Vogt, qui collaborait déjà avec Grisez, va être déterminante. Ils créent alors la “Société en participation pour la recherche de la houille en Alsace“ dont les forages vont aboutir à cette découverte de juin 1904. Encouragé par ce premier résultat, ils poursuivent leur forage jusqu’à atteindre, à une profondeur 1119 mètres, le filon qui allait être le point de départ de l’exploitation de la potasse en Alsace. C’était le 31 octobre 1904. L’exploitation proprement dite commença en février 1910 et se poursuivra jusqu’en septembre 2002.