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Alsaciens célèbres - Page 11

  • Claude Schnitzler

    Schnitzler.jpg3 septembre 1949 : Naissance à Eckbolsheim de Claude Schnitzler.

    Claude Schnitzler fait ses études musicales (orgue, clavecin, direction d’orchestre et écriture) au conservatoire de Strasbourg. Tout en commençant une carrière internationale d’organiste, il complète sa formation de chef d’orchestre au Mozarteum de Salzbourg. En 1971 (il a donc tout juste 22 ans), il est nommé titulaire du grand orgue de la cathédrale de Strasbourg.

    L’année suivante il entre à l’Opéra du Rhin comme chef de chant, avant de devenir assistant d’Alain Lombard, de 1975 à 1979, puis chef permanent. Il dirige dès lors de nombreux concerts symphoniques et représentations d’opéras ou de ballets.

    De 1981 à 1985, il dirige régulièrement à l’opéra de Paris avant de prendre, en 1986, la direction de l’orchestre de Rennes qui devient Orchestre de Bretagne (1989-1995). Depuis il poursuit sa carrière de concertiste et de chef (en concert et à l'opéra) en France et à l’étranger.

    Son répertoire est impressionnant, allant de l'opérette à la création ou la résurrection d'œuvres oubliées en passant par les piliers du répertoires : Les mousquetaires au couvent, Les fiançailles au couvent, La Bohème, Tosca, Padmavati, Les contes d’Hoffmann, Ciboulette, Le nozze di Figaro, Der fliegende Holländer, Die Entführung aus dem Serail, Fidelio, Paganini, Die Fledermaus, La dame de pique, Griselidis, Carmen, Faust, le consul, Louise, La vie parisienne, Mignon, Samson et Dalila, Boris Godounov… pour ne citer que quelques œuvres qu’il a dirigé lors de son époque Strasbourgeoise ! Mais aussi “Les contes d’Hoffmann“ et “Aida“ à Dublin, “La Reine de Saba“ au Festival de Wexford, “Carmen“ à Beijing (Pekin pour les plus vieux), “Le lac des Cygnes“ à Leipzig, “Roméo et Juliette","Lucia di Lammermoor"et “L'elisir d'amore" au Staatsoper de Vienne, les très viennois “Eine Nacht in Venedig“ et “Die Fledermaus“ au Volksoper de Vienne… parmi beaucoup d'autres !
    Il a également assuré la création de “Comme il vous plaira“ (Hasquenoph), “H. H. Ulysse“ (Prodomides), “Orphée“ (Gagneux), “Goya“ (Prodomides)…

    Claude Schnitzler accompagne Anna Kasyan à la tête de l'orchestre de l'opéra de Brno

     

     

  • Charles-Gustave Stoskopf

    Faculte_de_droit.jpgCharles-Gustave Stoskopf est né le 2 septembre 1907 à Brumath. Il est le fils de Gustave Stoskopf.

    Il débute ses études d’architecture à Strasbourg, puis entre à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. En 1933, il remporte le deuxième second grand prix de Rome (premier grand prix, Alexandre Courtois et second grand prix, Robert Camelot). Il obtient son diplôme en 1935, mais c’est après la libération que sa carrière débute vraiment.

    En 1944, il est chargé de la reconstruction de Belfort, puis est nommé architecte en chef de la reconstruction pour le Haut-Rhin, et, en 1949, architecte-conseil de l’État pour la région Alsace. Au cours de cette période, il travaille principalement aux projets d’aménagement et de reconstruction des villages lourdement touchés par les combats de la poche de Colmar : Mittelwihr, Bennwihr, Ammerschwihr, Sigolsheim…
    Si son activité ne se limite pas à la région, il y réalisera de nombreux chantiers en tant qu’urbaniste : les places de l’Homme de fer et de l’Esplanade ainsi que le Neuhof à Strasbourg, la ZUP de Colmar, la restructuration de Belfort (1955-1967, puis 1970-1979)…
    Parmi ses principales réalisations en tant qu’architecte, la ville ouvrière de Kientzville à Scherwiller (1947), la cité HLM du quai des Belges à Strasbourg (1952), la restauration de l’église de Jebsheim (1954-1957), l’hôtel de ville à Ammerschwihr (1956), l’agrandissement de l’église paroissiale Saints-Nazaire-et-Celse de Brumath (1956), l’église protestante et la chapelle Sainte-Brigitte de Mittelwihr (1959-1960), la faculté de droit de Strasbourg, labellisée “Patrimoine du xxe siècle” (1962). A Mulhouse, en 1966-67, il conçoit le nouveau quartier d’habitations (523 logements) venant remplacer la friche industrielle site “Dentsche”, un ensemble que viendront compléter la place et la tour de l’Europe de François Spoerry en 1972.

    En dehors de la région, on lui doit notamment l’église Notre-Dame de Créteil (1978), devenue cathédrale en 1987.

    Parallèlement à ses activités professionnelles, il est directeur de l’Ecole d’architecture de Strasbourg de 1949 à 1967 et poursuit l’œuvre de son père en écrivant des pièces en dialecte et en dirigeant le Théâtre Alsacien de Strasbourg de 1972 à 1975.
    En 1977, il fonde l’Institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace.

    Il décède à Paris le 22 janvier 2004.

  • Christiane Scrivener, première ministre de la consommation

    Christiane_Scrivener.jpgChristiane Scrivener est née Christiane Fries, le 1er septembre 1925 à Mulhouse.

    Elle fait des études de droit, de lettres et de psychologie à l’université de Paris et des études linguistiques à l’université de Springfield (Massachusetts). Elle est diplômée de la Harvard Business School. En 1958, elle participe à la création de l’Agence pour la coopération technique, industrielle et économique dont elle devient directrice générale.

    Le 12 janvier 1976, elle est appelée au gouvernement et devient la première titulaire du tout nouveau secrétariat d’état à la consommation, fonction qu’elle occupera jusqu’au 31 mars 1978. Durant cette période, elle sera à l’origine de plusieurs textes importants notamment la loi sur la protection et l’information des consommateurs et la loi sur le crédit. Son action dans ce domaine lui vaudra le surnom de “Madame consommation”.

    En 1979, elle est élue au parlement européen sur la liste de Simone Veil. Elle y siégera pendant dix ans avant d’être nommée, en 1989, à la Commission européenne, en charge de la fiscalité, de la douane et de la politique des consommateurs devenant (avec la grecque Vasso Papandreou) la première femme commissaire. Elle y restera jusqu’en 1995. L’année suivante, elle est nommée médiateur auprès de la Société Générale.

    Elle est l’auteur de “L’Europe, une bataille pour l’avenir” (Plon, 1984) et “Histoires du petit Troll”, recueil d’histoires pour enfants (Nathan, 1985).