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Alsaciens célèbres - Page 14

  • Alex Lutz

    Alex Lutz.jpegAuteur, comédien, metteur en scène… Alex Lutz est incontestablement l’un des artistes les plus en vue du moment.

    Alex Lutz, né le 24 août 1978 à Strasbourg. Il suit les cours d’André Pomarat et d’Antonio Vuillemier et se forme au théâtre au Théâtre Jeune Public. A 16 ans, il est engagé dans la compagnie Les Foirades, dirigée par Pascale Spengler, où il est successivement comédien et assistant à la mise en scène. Parallèlement, il fonde sa propre compagnie “Le coût de la pomme“, au sein de laquelle il met en scène ses propres textes : “Demain le déluge“, “Par la fenêtre“, “Lou et Manfred“, “Votre partition jeune homme“… En 2002 et 2003, il dirige le festival “Babel ! Mômes“ à Strasbourg. 

    A partir de 2005, sa carrière prend un nouveau tournant : il met en scène, entre autres, “La cerise sur le gâteau“ de Sylvie Joly, la pièce “André le magnifique“ au Théâtre Dejazet, le one-man show de Sébastien Bizzotto… Tout en poursuivant sa carrière de comédien, il se produit dans son propre one-man show “Triple Lutz“ (mis en scène par Sylvie Joly).

    Acteur dans “L’étrangleur de l’est“ de Cédric Chambin, il en dirige  également les répétitions comme celles de la série télévisée “Malone“ ou de "Scènes de ménage". Puis il tourne dans la série “Sécurité intérieure“, “Ni reprise, ni échangée“ de Josée Dayan, “La Plus Pire Semaine de ma vie“ de Frédéric Auburtin , “Le Grand Restaurant“ et “Le Grand Restaurant II“ de Gérard Pullicino, “Déformations Professionnelles“ (prix du meilleur format court au Festival de la Fiction TV de La Rochelle 2009) pour la télévision et, au cinéma, dans “OSS 117: Rio ne répond plus“,  “Il reste du jambon ?“, “La Croisière“…

  • Gustave Adolphe Hirn

    hirn, logelbach, colmar, haussmannGustave Adolphe Hirn est né le 21 août 1815 à Logelbach.
    De santé fragile, il ne fréquente aucune école, mais suit des études à domicile, notamment dans le laboratoire de chimie de la manufacture de son grand-père maternel, Jean-Michel Haussmann, auquel son père était associé. C’est donc tout naturellement qu’il intègre celle-ci, comme chimiste, à 19 ans. Il commence alors ses premières expériences sur la vitesse limite des gaz (1839), sur l’effet thermique du travail (1840), sur les ventilateurs (1845) et sur les méthodes d’essai des moteurs thermiques. En 1845, il se voit confier la responsabilité des machines à vapeur de l’usine.
    En parallèle, il travaille également sur la thermodynamique et particulièrement sur la surchauffe. La technique qu’il met au point, le “cycle de Hirn“, dans lequel la vapeur est surchauffée avant d’être détendue, est employée dans les centrales électriques.

    Il publie de nombreux ouvrages sur ses recherches et est élu correspondant de l’Académie des Sciences (section de physique générale) le 20 mai 1867.
    En 1868, il publie “Conséquences philosophiques de la théorie de la thermodynamique“.
    Intéressé par les observations célestes (il publie “Mémoire sur les anneaux de Saturne“), il crée un observatoire météorologique à Colmar et se passionne pour l’astronomie.
    Peu avant sa mort, il invente le pandynamomètre (appareil au moyen duquel on évalue le travail mécanique d’un moteur).

    Gustave-Adolphe Hirn meurt le 14 janvier 1890 à Colmar.

    Une rue et une école de Colmar portent son nom. Quatre ans après sa mort, sa statue (due à Auguste Bartholdi) est inaugurée dans le square jouxtant la chapelle Saint-Pierre.

    En hommage à Gustave Adolphe Hirn, l’Association Française de Mécanique décerne un prix portant son nom.

    Son grand-père maternel, Jean-Michel Haussmann (1748 - 1824) était le frère de Nicolas Haussmann (1760 - 1846), lui-même grand père du Baron Georges Eugène Haussmann (1809 - 1891) qui transforma Paris.

  • Jean-Paul de Dadelsen

    Dadelsen.jpgJean-Paul de Dadelsen est né à Strasbourg le 20 août 1913.
    En 1927, la famille déménage à Hirsingue où son père obtient une charge de notaire. Dans le train qui l’emmène au collège d’Altkirch, il fait la connaissance d’Eugène Guillevic (le père du futur poète, gendarme, était alors en poste à Ferrette). Il poursuit ses études au Lycée Louis-le-Grand à Paris et, en 1936, est reçu premier à l’agrégation d’allemand. Il commence alors une carrière de professeur et de traducteur.

    En 1942, il rejoint Londres et les Forces Françaises Libres comme officier parachutiste. Par la suite, il sera correspondant étranger du journal “Combat“ de son ami Albert Camus et chroniqueur à la B.B.C avant de devenir conseiller à l’Institut International de la Presse à Zurich.
    Il ne commence réellement à écrire qu’en 1952 et ce n’est qu’en 1955 que paraît son premier texte, “Bach en automne“, dans la NRF.
    Il meurt le 22 juin 1957 à Zurich, d’un cancer au cerveau.

    Le collège de Hirsingue porte son nom.

    Son oeuvre :
    Bach en automne (NRF n° 35, 1955)
    L’invocation liminaire de Jonas, La fin du jour, Peupliers et trembles (Les Cahiers des Saisons, 1956)
    Guitares, la dernière nuit de la pharmacienne, Dépassé, Provisoirement (in Preuves, 1957)
    Jonas (Gallimard, 1962)
    Bach en automne (les Bibliophiles de l’Est, 1979)
    Goethe en Alsace (Le Temps qu’il fait, 1995)
    Jonas suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes (Collection Poésie/Gallimard N° 405, 2005).