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Alsaciens célèbres - Page 22

  • Le symbole de la République est Colmarien

    Marianne.jpegMarie-Anne Mouhat est née le 2 janvier 1759 à Colmar, capitale du monde civilisé. Elle est l’épouse de Jean-François Reubell, deux fois président de l’Assemblée Nationale (de 1791 à 1792 et de 1794 à 1795), membre du Comité de salut public (faisant fonction de ministre des Affaires étrangères) puis membre du Directoire et président du gouvernement.

    En 1797, après le coup d’État manqué du 18 fructidor, le Directoire, dont quelques membres semblaient déjà avoir des notions de marketing moderne, se dit qu’il fallait peut-être trouver une idée pour rendre plus sexy la notion de République, pourquoi pas un symbole ? C’est Barras qui l’a eu, l’idée de génie. Alors qu’il était invité à une réception chez les Reubell, il demande le prénom de la maîtresse de maison. On lui répond qu’on l’appelle Marie-Anne (ce qui semble logique puisqu’elle s’appelait comme ainsi). Et le Barras, qui cause bien le français, aurait dit : «Parfait, il est simple, il est bref et sied à la République, autant qu’il sied à vous-même». Et voila comme ça c’est fait !

    Bon, d’accord, il existe d’autres versions, mais c’est la plus belle !

    Marie-Anne Reubell est décédée le 8 février 1813 à Sigolsheim

  • Eugène Noack

    2 janvier 1908 : Naissance à Colmar d’Eugène Noack, dit ”Scheni“, un artiste un peu méconnu hors de sa ville natale.

    D’abord ébéniste marqueteur, il ne se consacre à la peinture qu’après la seconde guerre mondiale. Dans un premier temps, et pour des raisons financières bien compréhensibles, son activité est essentiellement publicitaire (dessins publicitaires, affiches, étiquettes de vin…). Ce n’est qu’après 1960, qu’une activité professionnelle “stable“ (il est commissionnaire à bicyclette au bureau colmarien de L’Alsace) lui permet de donner libre cours à ses talents artistiques.

    Il meurt le 29 septembre 1985 à Colmar, qu’il n’avait jamais quittée.

    https://alsace-collections.fr/Monographie%20Eugene%20Noack.html

  • Général baron d'Empire Jean-Baptiste Olivier

    Il n’est pas le plus connu des généraux d’Empire, mais son nom est pourtant inscrit dans la septième colonne de l’Arc de Triomphe à Paris et figure sur également sans la liste de généraux d’empire en façade du mess des officiers place Broglie à Strasbourg. Jean-Baptiste Olivier est né le 25 décembre 1765 à Strasbourg.

    Son père est officier du Régiment d’Aquitaine (35e Régiment d’Infanterie de la Révolution). C’est de ce régiment qu’il devient enfant de troupe le 1er juillet 1770 avant de s’y engager en 1781.
    L’année suivante, il est promu caporal puis, en 1768, sergent. Il quitte le régiment en 1790 et rejoint le 4e bataillon de volontaires de la Moselle où il est nommé adjudant-major.
    En 1791, le bataillon est intégré à l’Armée de Moselle dont il devient chef de bataillon en 1792, puis général de brigade en 1793. Suspendu de ses fonctions et arrêté pour pillage, il est réintégré dans l’Armée du Nord et participe à la bataille de Fleurus, ce qui lui permettra, le 26 juin 1794, de monter dans le premier ballon d’observation utilisé lors de combats.
    En 1797, il est nommé commandant de la 3e division du Corps du Centre de Sambre et Meuse puis de la 5eme division de l’Armée de Mayence. En 1799, il est nommé général de division à titre provisoire et participe à la campagne d’Italie, c’est là, au cours de la bataille de la Trebbia, qu’il aura une jambe emportée par un boulet.
    En 1802, il est nommé général de division à titre définitif et, en 1809, prend la tête de la 16e division militaire dont le siège est à Lille.

    Le 19 janvier 1811, il est fait baron d’Empire.

    Il décède le 21 octobre 1813  lors d’une tournée d’inspection au château de Saint-André, à Witternesse (près de Béthune).