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colmar

  • Hansi

    Jean-Jacques Waltz est né le 23 février 1873, 41 rue des Clés à Colmar.

    hansi,jean jacques waltz,colmarSon père, André Waltz, d’abord boucher (comme son père) devient bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Colmar en 1881, puis, en 1891, conservateur au musée d’Unterlinden.

    Elève au lycée impérial (aujourd’hui lycée Bartholdi) de 1881 à 1894, Jean-Jacques Waltz poursuit ses études à la Société d’enseignement professionnel du Rhône à Lyon où il apprend le métier de dessinateur industriel tout en suivant parallèlement des cours de peinture. De retour en Alsace, il travaille dans une usine textile d’abord à Cernay, puis à Logelbach jusqu’en 1909.

    C’est également à son retour en Alsace qu’il découvre un nouveau moyen de communication, la carte postale. Sa première carte, “Colmar et sa plaine“, est publiée en 1897. Puis il fait la connaissance des fondateurs de la Revue alsacienne illustrée, avec lesquels il participera à de nombreuses manifestations. En 1907, paraît un recueil intitulé “Vogesenbilder“ (Images des Vosges) dans lequel figurent une dizaine de planches qu’il signe pour la première fois du pseudonyme de Hansi. Ses cartes postales et ses illustrations (dont celles du “Professor Knatschke“) le rendront populaire, mais son engagement pour l’Alsace française et ses oeuvres satiriques lui vaudront plusieurs condamnations devant les tribunaux allemands.

    En 1914, il s’engage au 152e régiment d’infanterie (les célèbres “Diables Rouges“ indissociables de l’histoire de Colmar) avant d’être affecté, d’abord à l’état-major de la division comme interprète, puis au service de la propagande aérienne. Après la libération, il publie encore plusieurs livres et crée des affiches, mais son succès s’estompe petit à petit. En 1923, il succède à son père comme conservateur du musée d’Unterlinden.

    Après la déclaration de la guerre, en 1939, il quitte l’Alsace et s’installe à Agen où il est agressé par trois hommes de la Gestapo, qui le laissent pour mort, dans la nuit du 10 au 11 avril 1941. Réfugié dans le Midi dans un premier temps, il passe en Suisse fin 1942 et habite à Lausanne. Pour vivre, il reproduit des aquarelles faites en Alsace.

    Il rentre à Colmar en 1946 et publie ses mémoires “Les Souvenirs d’un annexé récalcitrant“. Il est fait citoyen d’honneur de la ville, élu membre correspondant de l’Académie des Beaux-Arts et promu de commandeur de la Légion d’Honneur. 


    Il décède le 10 juin 1951 et ses obsèques sont menées par une compagnie du 152e régiment d’infanterie.

    Une stèle est érigée dans le square qui porte son nom, en face de la maison qu’il avait acquis en 1921, 9 boulevard du Champ de Mars.

    Sa longue silhouette voûtée avec son chapeau à larges bords était familière des Colmariens. Ma mère me racontait l’avoir souvent croisé, dans ses dernières années, rue Vauban et rue de Theinheim, où, bien que ne publiant plus ses œuvres, il venait encore dessiner pour son seul plaisir.

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  • 2 février 1945 : Colmar est libérée !

    colmar,libération,liberation,1945,2 févrierColmar a été la dernière des villes françaises libérées.

    Le 1er février 1945, à 15 heures, le général Milburn, commandant le 21e corps d’armée américain, annonce au général Schlesser qu’il a obtenu l’autorisation de libérer Colmar.
    Les conditions météorologiques sont dures : une couche de cinquante centimètres de neige recouvre la plaine, dans la nuit le thermomètre était descendu aux environs de - 20°, les chemins sont verglacés…

    Le 2 février, à l’aube, les troupes prennent position au nord de Colmar.
    A 7 heures, le signal d’attaque est donné. A l’entrée de Colmar, un large fossé anti-char stoppe leur avance, mais un groupe réussi à trouver une brèche et, par la rue des Carlovingiens, pénètre dans la ville à 11h15. Un quart d’heure plus tard, il arrive place Rapp où il élimine une poche de résistance allemande, puis continue sa progression. A 11h45, il atteint la cité des Vosges (derrière l’hôpital Pasteur), limite sud-ouest de la ville.
    Deux autres groupements, entrés dans la ville par le même passage, nettoient les quartiers nord et est. Le premier pousse jusqu’à Eguisheim, Wettolsheim et Wintzenheim, pour bloquer une éventuelle attaque venant de la vallée de la Fecht.

    Entre-temps, le 109e régiment d’infanterie américain avait réussi à forcer le passage. Le colonel James E. Rudder, commandant ce régiment, avait alors ordonné à ses troupes d’arrêter leur avance pour laisser aux blindés français du général Schlesser l’honneur de d’entrer les premiers dans Colmar.
    Vers 16 heures, les hommes du 1er bataillon de choc du lieutenant-colonel Gambiez relèvent les troupes américaines. Colmar est libérée.

    Mais il faudra attendre le 9 février pour que les combats de la poche de Colmar cessent définitivement.

  • Gustave Adolphe Hirn

    hirn, logelbach, colmar, haussmannGustave Adolphe Hirn est né le 21 août 1815 à Logelbach.
    De santé fragile, il ne fréquente aucune école, mais suit des études à domicile, notamment dans le laboratoire de chimie de la manufacture de son grand-père maternel, Jean-Michel Haussmann, auquel son père était associé. C’est donc tout naturellement qu’il intègre celle-ci, comme chimiste, à 19 ans. Il commence alors ses premières expériences sur la vitesse limite des gaz (1839), sur l’effet thermique du travail (1840), sur les ventilateurs (1845) et sur les méthodes d’essai des moteurs thermiques. En 1845, il se voit confier la responsabilité des machines à vapeur de l’usine.
    En parallèle, il travaille également sur la thermodynamique et particulièrement sur la surchauffe. La technique qu’il met au point, le “cycle de Hirn“, dans lequel la vapeur est surchauffée avant d’être détendue, est employée dans les centrales électriques.

    Il publie de nombreux ouvrages sur ses recherches et est élu correspondant de l’Académie des Sciences (section de physique générale) le 20 mai 1867.
    En 1868, il publie “Conséquences philosophiques de la théorie de la thermodynamique“.
    Intéressé par les observations célestes (il publie “Mémoire sur les anneaux de Saturne“), il crée un observatoire météorologique à Colmar et se passionne pour l’astronomie.
    Peu avant sa mort, il invente le pandynamomètre (appareil au moyen duquel on évalue le travail mécanique d’un moteur).

    Gustave-Adolphe Hirn meurt le 14 janvier 1890 à Colmar.

    Une rue et une école de Colmar portent son nom. Quatre ans après sa mort, sa statue (due à Auguste Bartholdi) est inaugurée dans le square jouxtant la chapelle Saint-Pierre.

    En hommage à Gustave Adolphe Hirn, l’Association Française de Mécanique décerne un prix portant son nom.

    Son grand-père maternel, Jean-Michel Haussmann (1748 - 1824) était le frère de Nicolas Haussmann (1760 - 1846), lui-même grand père du Baron Georges Eugène Haussmann (1809 - 1891) qui transforma Paris.