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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 107

  • Ernest Bour

    Même s'il n'est pas Alsacien “pur jus“, Ernest Bour mérite de figurer dans cette catégorie des Alsaciens célèbres. Sa formation et une grande partie de sa carrière se sont déroulées en Alsace et il a largement contribué à formé le mélomane alsacien à la musique contemporaine.

    Ernest Bour est né le 20 avril 1913 à Thionville. Il entre au conservatoire de Strasbourg où il étudie le piano et l’orgue, puis la direction d’orchestre avec Fritz Münch (directeur du conservatoire) et Hermann Scherchen (chef d’orchestre à l’opéra en 1933-34). Il débute sa carrière comme chef de chœur à la radio de Genève, puis à Radio Strasbourg avant de prendre la direction de l’orchestre de cette radio (de 1935 à 1939). Il est, pendant une courte période, professeur de piano au conservatoire de Strasbourg avant de prendre, en 1941, la direction de l’orchestre de Mulhouse et, en 1945, la direction du conservatoire de cette ville. En 1947, il quitte ses fonctions pour reprendre une carrière de chef invité jusqu’en 1950 où il est nommé à la tête de l’Orchestre Municipal de Strasbourg (futur Philharmonique) et, parallèlement à partir de 1955, directeur musical de l’Opéra de Strasbourg. De 1964 à 1979, il dirige l’Orchestre symphonique du SWR à Baden-Baden, succédant à Hans Rosbaud, qui avait déjà été son prédécesseur à Strasbourg ! De 1976 à 1987, il est premier chef invité de l’Orchestre de Chambre de la Radio Néerlandaise à Hilversum. En 1978-79, il est également professeur au Conservatoire National de Paris.

    Il décède à Strasbourg, le 29 juin 2001.

    La grande passion d’Ernest Bour aura été la musique de son temps : il a dirigé un nombre considérable de créations, mondiales ou françaises. Si le mélomane alsacien est aujourd'hui plus ouvert à la musique contemporaine (comme en témoigne le succès du festival Musica), c'est en partie grâce à Ernest Bour qui a toujours accordé une place importante à cette musique dans ses programmes, préparant ainsi le terrain.

  • Les concerts du Vendredi-Saint, une tradition alsacienne

    C’est l’une de ces traditions qui font la richesse de notre patrimoine culturel : comme chaque année, le chœur de Saint-Guillaume de Strasbourg donne, le Vendredi-Saint, une passion de Bach.

    1883 est l’année du quatrième centenaire de la naissance de Martin Luther. Pour commémorer cet anniversaire de grandes festivités sont organisées et, pour y participer, Ernest Munch, organiste de l’église Saint-Guillaume forme une chorale paroissiale qui devient chœur de Saint-Guillaume en 1885. Et les activités de ce chœur débordent rapidement du cadre liturgique.

    En 1894, il donne pour la première fois la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, puis l’année suivante, la Passion selon Saint-Jean. Il est rapidement décidé de présenter ces passions avant Pâques. Dans un premier temps, en raison de leur longueur, ces œuvres sont données en deux parties, la première le soir du Jeudi-Saint, la seconde le Vendredi-Saint.
    En 1908, pour la première fois, la Passion selon Saint-Matthieu est jouée dans son intégralité le Vendredi-Saint. L’année suivante, la Passion selon Saint-Jean est représentée dans les mêmes conditions. La partie instrumentale est alors assurée par l’orchestre municipal (le futur Philharmonique).
    Par la suite, le chœur disposera de son propre orchestre, formée pour la circonstance et composé de musiciens professionnels issus de orchestres locaux. En 1979, il prendra le nom d’orchestre Albert Schweitzer.

  • Un film érotique en Alsacien !

    L'info a été publiée aujourd'hui sur la page Facebook d'Alsace 20. La précision est importante, car si elle l'avait été vendredi 1er, personne n'y aurait cru ! Et même là, la chose me laisse sceptique…


    Un film érotique... en alsacien! par Alsace20