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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 31

  • Armand Gaston Maximilien de Rohan

    Armand Gaston Maximilien de Rohan est né le 26 juin 1674 à Paris.

     

    strasbourg, cathedrale, rohanIl est, officiellement, le fils de François de Rohan, 1er prince de Soubise et comte de Rochefort, et d’Anne de Rohan-Chabot, dame de Frontenay. Officiellement, car Anne de Rohan est la maîtresse de Louis XIV et la ressemblance entre Armand et le roi est tellement frappante que de nombreuses sources le considèrent comme un bâtard royal.

    En 1681, Strasbourg et une partie de l’Alsace redeviennent française. Pour reprendre en main une province majoritairement protestante, le roi nomme, en 1690, le jeune homme (il n’a alors que 16 ans) chanoine au chapitre de la cathédrale de Strasbourg.

    En 1701, il est consacré évêque et devient évêque coadjuteur de Strasbourg. La même année, il est élu membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres puis, en 1703, à l’Académie Française.
    En 1704 (il a 30 ans), au décès du titulaire, Guillaume-Egon de Furstenberg, il est élu à l’unanimité du chapitre, évêque de Strasbourg (précisons qu’il était le seul candidat).
    En 1712, il est créé cardinal par le pape Clément XI.
    En 1713 il devient Grand Aumônier de France et commandeur de l’Ordre du Saint-Esprit.
    Il décède le 19 juillet 1749 à Paris.

    L’héritage architectural.

    Il fait transformer le château médiéval de Saverne par Robert de Cotte, premier architecte du Roi et directeur de l’Académie Royale d’Architecture. Ce château sera détruit par un incendie en 1771 et c’est l'un de ses successeurs (et petit-neveu) Louis-René-Edouard de Rohan-Guéméné (le cardinal de Rohan devenu célèbre à cause de la fameuse affaire du “collier de la reine“) qui fera construire le château actuel. C’est également à Robert de Cotte qu’il confit, en 1732, la construction du palais épiscopal à côté de la cathédrale, au bord de l’Ill.

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    Un siècle de Rohan à Strasbourg

    A Armand Gaston Maximilien, prince de Rohan dit “le Grand-Cardinal“, 89e évêque de Strasbourg, succéderont ses petits-neveux :
    - en 1749 : François-Armand de Rohan-Soubise (1717-1756)
    - en 1756 : Charles-Louis-Constantin, prince de Rohan-Guéméné (1756-1779)
    - en 1779 : Louis René Édouard, prince de Rohan-Guéméné (1734-1803) cité plus haut.

    Pour l’anecdote, Louis René Édouard de Rohan-Guéméné avait un frère cadet, Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan qui fût grand prévôt de la cathédrale de Strasbourg avant d’être nommé archevêque de Bordeaux. Là, il fit construire, en 1772, le Palais Rohan (actuel Hôtel de ville de Bordeaux) et, pour cela, vendit des terres qu’il possédait dans le quartier qui porte désormais le nom de Meriadeck.

  • Jacques Martin

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    Jacques Martin est né à Lyon le 22 juin 1933.

    Après avoir suivi des cours de théâtre dans la classe de Charles Dulin, il entre à Radio Strasbourg au début des années 50. Là, sous le nom de Ducerf (le nom de sa mère) il participe à de nombreuses émissions et fait également partie de la troupe du Barabli (il apprend phonétiquement ses textes en alsacien !).

    C’est Jacques Chancel, de passage à Strasbourg qui le repère et le fait venir à Paris. Suivra la carrière que l’on connaît.

    Il reviendra très régulièrement à Strasbourg, tant à titre privé (il y a conservé de nombreux amis dont Germain Muller, comédien, fondateur du “Barabli“ et de l’Opéra du Rhin, adjoint au maire en charge des affaires culturelles) que professionnel (il chantera le rôle de Ménélas dans “La belle Hélène“ d’Offenbach, dirigera le concert de la Saint Sylvestre de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, participera à l’ultime spectacle du Barabli…). C’est également lui qui sera à l’origine du contrat liant l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et Antenne 2 : pendant une saison entière, chaque dimanche matin avant son émission, un concert de l’orchestre était diffusé !

    Il meurt à Biarritz le 14 septembre 2007.

    "La belle Hélène" ainsi que le concert de la Saint-Sylvestre du Philharmonique avait été diffusés à la télévision. Depuis, et même au moment de son décès, aucun extrait n'a plus été diffusé. Question de droits, sans doute. Dommage, car cette version de l'œuvre d'Offenbach (dont il existe également un enregistrement) est remarquable et sa distribution est exceptionnelle puisqu'elle rassemble Jane Rhodes, Rémy Corazza, l'immense (à tout point de vue) Jules Bastin, Michel Trempont et Renée Auphan sous la direction d'Alain Lombard à la tête des magnifiques chœurs de l'Opéra du Rhin et de l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

    Sa toute première apparition à la télévision, sur Télé Strasbourg, le 27 novembre 1960 :

     

  • Albert Carré

    Albert_Carre.jpgAlbert Carré est né à Strasbourg le 22 juin 1852. Comme de nombreux Alsaciens, il quitte la région en 1870.

    Comédien, puis metteur en scène, puis directeur de théâtre, il est nommé directeur de l’Opéra-Comique en 1898. Il quittera ce poste pour devenir administrateur général de la Comédie Française (du 1er janvier 1914 au 30 novembre 1915). Parallèlement, il travaille pour le Deuxième Bureau et est responsable des Alsaciens (allemands à l’époque) qui s’engagent dans l’armée française. En 1918, il revient à la direction de l’Opéra-Comique et y reste jusqu’en 1925. Il meurt à Paris 12 janvier 1938

    Pendant 40 ans, il refuse de parler à sa sœur parce que celle-ci avait épousé un officier allemand !

    Il est le neveu de Michel Carré, librettiste des “Pêcheurs de perles“ (Bizet) et “Mireille“ (Gounod) et, en collaboration avec Jules Barbier, de “Hamlet“ et “Mignon“ (Thomas) ainsi que “Faust“ et “Roméo et Juliette“ (Gounod).

    Lui-même est l’auteur des livrets de “La Basoche“ d’André Messager, “Faust en ménage“ de Claude Terrasse et “Le Roi malgré lui“ d’Emmanuel Chabrier.