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Alsace - Page 44

  • Souvenir, souvenir…

    Jadis, en des temps lointains et reculés, quand on voulait faire des photos, il fallait mettre un film dans l’appareil. Et ce film, il fallait faire développer ce film pour pouvoir faire des tirages papier. Alors, quand comme moi, on faisait beaucoup de photos, ça coûtait assez cher. La solution était donc de faire des diapos, ce qui évitait le tirage et réduisait considérablement le coût.

    Il y a quelques jours, en faisant le tri parmi mon énorme stock de diapos, j’ai retrouvé celle-ci, faite de nuit à Colmar, lors de l’enregistrement d’une émission de télévision allemande.

    Une occasion de rendre hommage à une personnalité majeure de la vie culturelle alsacienne, Germain Muller.

    Muller.jpg

    Mer senn schien’s d’Letschte, ja d’Allerletschte
    Vun dänne Lätze wo noch so bâbble,
    Wie de Schnâwel en gewachse-n-esch,
    Noch uns esch ferti mit däm Trâfari
    Un no wurd endli, im ganze Frankri
    Ge parlez-vous numme franzeesch.
    Un s’esch erächt eso, mer hanns e so gewellt,
    Un s’esch erächt eso, mer hann uns gern verkellt
    Vor luetter «Mueder loss’mi a met défiler»
    Wäje de Bändele, senn mer jetzt gar nix meh.

     

  • Il n'y a pas que Strauss !

    C'est l'époque qui veut ça... les concerts du Nouvel An sont à l'affiche un peu partout. Et, allez savoir pourquoi, beaucoup de programmes font la part belle aux œuvres de Johann Strauss. L'influence du traditionnel concert de Vienne, sans doute. Sauf que nous ne sommes pas à Vienne. Ce qui peut sembler évident là-bas, n'a aucune justification ici !

    Le public ne sait sans doute pas que la musique des Strauss ne règnait pas sans partage : en France, à la cour impériale, et en Angleterre, à la cour de la reine Victoria, ce sont d'autres valses qui étaient jouées lors des bals officiels. Des valses du compositeur français Emile Waldteufel. Un strasbourgeois !

    (Voir l'article consacré à Waldteufel en date du 12 février 2011)

  • Faisons revivre le Sürkrütfacht

    Colmariens, mes frères, l'heure de la revendication a sonné !
    Unissons-nous pour que renaisse l'un des évènements culturels majeurs de la capitale des vins d'Alsace, le Sürkrütfacht !

    Bon, je vous parle là d'un temps que les moins de vingt ans (et même ceux de quarante) ne peuvent pas connaître, la glorieuse époque des Journées de la Choucroute.

    Imaginez notre bon vieux "Rapp platz" (la place Rapp, incultes !). La statue trônait alors encore en son centre, et là, juste à côté, un immense chapiteau rayé. Et sous le chapiteau, de grandes tables, des bancs, une scène et une floppée de serveuses et de serveurs en costume alsacien, les bras chargés de bocks de bière et d'énormes plateaux de choucroute, réprovisionnant à l'infini une foule affamée et assoiffée se balançant aux rythmes entraînants de la musique folklorique : "En Colmar esch a Sürckrütfacht...".
    Ça avait un petit coté "Oktoberfest" au format colmarien. Et ça mangeait, ça buvait, ça chantait bras dessus, bras dessous "Hola dria ho..."
    C'était beau, c'était grand, c'était émouvant... C'était alsacien !
    En ce temps-là, même la Foire aux Vins avait sa place au centre-ville, entre la place du 2 Février et la halle du marché.

    Et puis, un jour...

    Un nouveau parc expo, la Foire aux Vins déménage, les Journées de la Choucroute aussi...
    L'une y a trouvé sa place, les autres y ont perdu leur âme avant de disparaître. Ailleurs que sous son chapiteau, la choucroute n'avait plus la même saveur !

    Alors, s'il te plait Schiles, rends-nous notre Sürckrütfacht !