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Alsace - Page 41

  • Unterlinden, le musée fait peau neuve

    C’est une image que la presse régionale met traditionnellement à la une en ce Vendredi-Saint. La crucifixion, le premier tableau du célèbre retable d’Issenheim avec, sur la prédelle, la mise au tombeau.

     

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    Le chef-d’œuvre de Grunewald attire chaque année près de 360 000 visiteurs au Musée d’Unterlinden, un musée qui doublera de superficie d’ici 2013 et espère atteindre les 500 000 visiteurs.

    Le musée bénéficie d’un cadre superbe, l’ancien couvent des Dominicaines, pendant du couvent des Dominicains abritant la bibliothèque municipale, à quelques pas de là. Mais le lieu même interdit toute nouvelle extension (la surface d’exposition avait déjà été augmentée par la réalisation de salles en sous-sol, salles accueillant la collection d’art contemporain et des expositions temporaires). Pourtant le fond existe avec, entre autres, les legs Person (146 œuvres représentatives de l’art français des années 1940  à 1960 dont 35 de Dubuffet) et Wardi (124 œuvres de Joe Downing).

    Le bâtiment des anciens bains municipaux, de l’autre côté de la place, offre aujourd’hui l’opportunité de réaliser cette extension. Une galerie, large de 7 mètres et passant sous la place, reliera les deux ensembles.

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    A l’arrière de l’ancienne piscine, un nouveau bâtiment de trois étages, fera le pendant avec la chapelle qui abrite le retable.

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     La place, elle aussi, changera d’aspect avec la réouverture du canal de la Sinne (aujourd’hui couvert). L’affreux petit office du tourisme disparaîtra pour laisser la place à une petite maison contemporaine qui “ancrera le musée sur la place Unterliden, un peu à la manière de la Pyramide du Louvre“.

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    Gage de qualité, le projet retenu est celui du cabinet Herzog et de Meuron (des voisins, le siège est à Bâle) auquel on doit, entre autres, le stade national de Beijing (le fameux “nid d’oiseau“), le San Francisco De Young Museum, le Walker Art Center à Minneapolis et le Tate Modern Museum à Londres.

    Un beau projet à en croire ces maquettes réalisées par le cabinet d'architectes et un vrai pari sur la culture de la part de la municipalité (avec un investissement de près de 25 millions d'euros pour la seule extension). Mais avec plus de deux millions de touristes par an le potentiel existe déjà. Gageons que le nouveau musée connaîtra très vite le succès qu'il mérite.

  • Les concerts du Vendredi-Saint, une tradition alsacienne

    C’est l’une de ces traditions qui font la richesse de notre patrimoine culturel : comme chaque année, le chœur de Saint-Guillaume de Strasbourg donne, le Vendredi-Saint, une passion de Bach.

    1883 est l’année du quatrième centenaire de la naissance de Martin Luther. Pour commémorer cet anniversaire de grandes festivités sont organisées et, pour y participer, Ernest Munch, organiste de l’église Saint-Guillaume forme une chorale paroissiale qui devient chœur de Saint-Guillaume en 1885. Et les activités de ce chœur débordent rapidement du cadre liturgique.

    En 1894, il donne pour la première fois la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, puis l’année suivante, la Passion selon Saint-Jean. Il est rapidement décidé de présenter ces passions avant Pâques. Dans un premier temps, en raison de leur longueur, ces œuvres sont données en deux parties, la première le soir du Jeudi-Saint, la seconde le Vendredi-Saint.
    En 1908, pour la première fois, la Passion selon Saint-Matthieu est jouée dans son intégralité le Vendredi-Saint. L’année suivante, la Passion selon Saint-Jean est représentée dans les mêmes conditions. La partie instrumentale est alors assurée par l’orchestre municipal (le futur Philharmonique).
    Par la suite, le chœur disposera de son propre orchestre, formée pour la circonstance et composé de musiciens professionnels issus de orchestres locaux. En 1979, il prendra le nom d’orchestre Albert Schweitzer.

  • Un film érotique en Alsacien !

    L'info a été publiée aujourd'hui sur la page Facebook d'Alsace 20. La précision est importante, car si elle l'avait été vendredi 1er, personne n'y aurait cru ! Et même là, la chose me laisse sceptique…


    Un film érotique... en alsacien! par Alsace20