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Alsaciens célèbres - Page 57

  • Béatrice Hess, la "torpille française"

    Hess.jpegOriginaire de Ribeauvillé, la plus titrée des sportives françaises est née le 10 novembre 1961 à Colmar.

    Longtemps négligée par les médias français (à croire qu'un sportif handicapé a moins de mérite qu'un sportif valide !), Béatrcie Hess est la nageuse la plus titrée de l'histoire et la sportive française à compter le plus de titres olympiques et mondiaux, toutes catégories confondues. Pour les seuls jeux paralympiques son palmarès est impressionnant : 20 médailles d'or, 5 d'argent et une de bronze !

    Son palmarès est éloquent !

    1982 - Championnats internationaux de Stocke-Mandeville
    - 1 médaille d’or : 200 m 4 nages
    - 2 médaille d’argent : 400 m libre, 50 m papillon
    - 2 médaille de bronze : 100 m libre, 100 m dos

    1984 - Jeux paralympiques de New York
    - 4 médailles d’or : 25 m, 50 m, 100 m libre, 25 m dos

    1985 - Championnat d’Europe à Vienne
    - 3 médailles d’or
    - 1 médaille d’argent en relais

    1988 - Jeux paralympiques de Séoul
    - 1 médaille d’or : 25 m dos
    - 1 médaille d’argent : 50 m libre
    - 1 médaille de bronze : relais 4 x 50 m 4 nages

    1995 - Championnats d’Europe à Perpignan
    - 3 médailles d’or avec record du monde : 50 m, 100 m, 200 m libre
    - 2 médailles d’or : relais libre, 4 nages
    - 2 médailles d’argent : 50 m dos, 50 m papillon
    - 1 médaille de bronze : 200 m 4 nages

    1996 - Jeux paralympiques d’Atlanta
    - 5 médailles d’or avec record du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 100 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages
    - 1 médaille d’or avec record paralympique : 50 m libre
    - 1 médaille d’argent : relais 4 x 50 m libre

    1997 - Championnats d’Europe à Badajoz
    - 5 médailles d’or avec records du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 50 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages.
    - 3 médailles d’or : 100 m libre, relais 4 x 50 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages

    1998 - Championnats du monde à Christchurch
    - 1 médaille d’or avec record du monde : 50 m libre
    - 5 médailles d’or : 200 m 4 nages, 100 m libre, 50 m dos, 200 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages
    - 2 médailles de bronze : 50 m papillon, relais 4 x 50 m libre

    1999 - Championnats d’Europe à Braunschweigh
    - 7 médailles d’or : 200 m 4 nages, 50 m dos, 200 m libre, 100 m libre, 50 m libre, relais 4 x 50 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages
    - 1 médaille d’argent : 50 m papillon

    2000 - Jeux paralympiques à Sydney
    - 7 médailles d’or avec record du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 50 m libre, 100 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages, relais 4 nages
    - 4ème place au 100 m brasse avec record du monde

    2002 : Championnats du monde à Mare Del Plata
    - 1 médaille d’or : 200m libre
    - 1 médaille d’argent : 50m dos
    - 1 médaille de bronze : 100m libre

    2004 - Jeux paralympiques à Athènes
    - 2 médailles d’or : 200 m libre, au 100 m brasse
    - 3 médailles d’argent : 50 m dos, 50 m libre et 100 m libre

  • Les facteurs d'instruments en Alsace

    L'Alsace est une terre de facteurs d'instruments : Sébastien Ehrahrd, devenu Érard, de Strasbourg, et  Ignace Pleyel (ancien maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg), créèrent tous deux des manufactures de pianos et sont à l'origine du piano moderne. Camille Pleyel, (fils d'Ignace, né à Strasbourg) allait faire de la maison Pleyel l'une des plus connues dans le monde entier. Les Silbermann, installés à Strasbourg, conçurent des orgues réputés pour leurs qualités sonores, tout comme les Callinet de Rouffach ou, plus récemment, les Kern, de Strasbourg.
    A Erard, nous devons aussi la harpe moderne à pédales ainsi qu'un système destiné à rendre le jeu de l'orgue plus expressif en lui ajoutant des nuances ! Pleyel, de son coté, avait développé un piano double dont un des derniers exemplaires est aux Dominicains de Guebwiller.

    Moins connus du grand public, les Kirkman, célèbre dynastie de facteurs de clavecins anglais, dont le premier n'est autre que Jacob Kirchmann, né le 4 mars 1710 à Bischwiller qui émigra à Londres où il fonda une manufacture, associé à son neveu Abraham.

    L'Alsace est la région de France qui compte le plus d'orgues. Rien d'étonnant donc qu'on y trouve, aujourd'hui encore, un nombre impressionnant de facteurs et restaurateurs :
    la manufacture Blumenroeder à Haguenau
    Organis Nobilis à Hoerdt
    l'Atelier de facture d'orgues Dillenseger à Wingen-sur-Moder
    la manufacture d'orgue Richard Dott à Sélestat
    la manufacture d’orgues Jean-Christian Guerrier à Willer 
    Rémy Mahler à Pfaffenhoffen
    Hubert Brayé à Mortzwiller
    la manufacture d'orgues Muhleisen à Eschau
    pour ne citer que ceux qui ont un site.

  • 18 décembre naissance à Strasbourg d'un horloger et d'un facteur de piano

    L'horloger de la Cathédrale de Strasbourg

    Schwilgue.jpgJean-Baptiste Schwilgué, né le 18 décembre 1776 à Strasbourg, est un parfait autodidacte. C’est seul qu’il étudie les mathématiques, la mécanique et l’astronomie.
    En 1808, il est nommé professeur de mathématiques et vérificateur des poids et mesures à Sélestat. Passionné d’horlogerie, il construit l’horloge monumentale de l’église Saint-Georges de Sélestat en 1825.
    En 1827, il revient à Strasbourg et s’associe à Frédéric Rollé pour fabriquer des bascules. Leur association durera une dizaine d’années.

    En 1838, Schwilgué se lance dans ce qui sera l’oeuvre de sa vie : l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, à l’arrêt depuis la Révolution. Dans un premier temps, il souhaite construire une toute nouvelle horloge, débarrassée des automates qu’il juge dépassés, mais devant l’hostilité de la municipalité il revoit son projet. Il mettra quatre ans à achever son travail.
    Il construira encore les horloges de l’église Sainte-Aurélie de Strasbourg (1845), celle de la Cathédrale Notre-Dame de Freiburg (1851), des églises d'Erstein et de Remiremont (1855)…
      Il meurt le 5 décembre 1856 à Strasbourg.

    Son fils Charles lui succède, puis, en 1858, l’entreprise est rachetée par deux de ses employés, Albert et Auguste-Théodore Ungerer. Elle prend alors le nom de “Ungerer frères“. Jules, fils d’Albert, et Alfred, fils d’Auguste Théodore, prendront la suite et l’entreprise devient “J. et A. Ungerer“ puis “Strasbourgeoise d’horlogerie“.
    Pour l’anecdote, Alfred Ungerer est le grand-père de Tomi Ungerer.

     

    Le facteur de piano de Chopin

    Pleyel.jpgCamille Pleyel est né le 18 décembre 1788 à Strasbourg. Il est le fils aîné d’Ignace Pleyel, le maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg et compositeur, avec lequel il commence, très jeune, sa formation musicale.

    En 1795, Ignace Pleyel quitte Strasbourg et s’installe à Paris où il ouvre une maison d’édition musicale. En 1802, il conçoit un nouveau modèle de piano dont il dépose le brevet en 1807 et, deux ans plus tard, fonde une manufacture de pianos. En 1815, il s’associe avec son fils et la manufacture prend le nom de “Ignace Pleyel et Fils aîné“. En 1824, Camille Pleyel prend seul la direction de l’entreprise. En 1829, il s’associe avec le pianiste et compositeur d’origine allemande, Frédéric Kalkbrenner. Leurs pianos sont alors réputés et utilisés par la plupart des grands solistes de l’époque, notamment Chopin.

    Le 1er janvier 1830, Camille Pleyel inaugure sa première salle de concert, un salon de 150 places situé 9 rue Cadet dans le IXe arrondissement. Chopin y donnera sont premier concert parisien, le 26 février 1832.
    En 1838, il fait construire une salle de 500 places, 22 rue Rochechouart, à côté de la manufacture. C’est dans cette salle que Chopin donnera son dernier concert en 1848, que débuteront Camille Saint-Saëns, César Franck, Anton Rubinstein…, que seront créés les deuxième et cinquième concertos pour piano de Saint-Saëns, la Habanera, la Pavane pour une infante défunte et Jeux d’eau de Ravel…
    Parallèlement à ses activités commerciales et industrielles, Pleyel continue de composer.
    Il décède à Paris le 4 mai 1855. C’est alors son associé Auguste Wolff, gendre de Kalkbrenner et également compositeur, qui reprend la direction de la compagnie Pleyel.