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Musiciens - Page 16

  • Pauline Haas

    PaulineHaas.JPGPauline Haas est née le 27 février 1992 à Strasbourg.

    Elle était l’une des trois artistes nommés dans la catégorie “Révélation soliste instrumental de l’année“ aux “Victoire de la musique classique“ en 2012.
    Elle commence l’étude de la harpe à 8 ans et, à 13 ans, remporte le 1er prix du Concours International Lily Laskine junior, ainsi que le prix pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine imposée (Aubade de Nicolas Bacri). Elle est la seule harpiste française à avoir obtenu cette récompense.
    En mars 2007, elle est entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle obtient, en 2011, un Master 2, mention très bien (ce qui correspond à l’ancien Premier Prix).
    Depuis son premier récital (à 12 ans), elle se produit régulièrement, en soliste ou en formation de chambre.

    Pour en savoir plus sur elle : www.paulinehaas.com

     

  • Germaine Hoerner

    Hoerner.jpgGermaine Hoerner est née le 26 janvier 1905 à Strasbourg.
    Après avoir obtenu les premiers prix de chant et d'art lyrique au Conservatoire de Paris, elle débute à l'Opéra, le 22 novembre 1929, dans le rôle de Rossweisse de "La Walkyrie" de Wagner. L'année suivante, elle chante l'un des rôles principaux de ce même opéra, celui de Sieglinde. Suivront Elisabeth de "Tannhäuser", Elsa (Lohengrin), Desdemona (Otello), Marguerite (Faust), Rachel (La juive), Gutrune (Götterdämmerung), Aïda (Aïda), Marguerite (La damnation de Faust), Brunehilde (Sigurd), Valentine (Les Huguenots), La Maréchale (Der Rosenkavalier), Donna Elvira (Don Giovanni) Et Alceste (Alceste), Leonore (Fidelio) , Senta (Der fliegende Holländer), Marina (Boris Godounov)…
    En 1960, elle abandonne sa carrière scénique pour se consacrer à l'enseignement à Strasbourg, où elle meurt le 19 mai 19721.

    On l'entend ici dans le rôle de la Maréchale du "Rosenkavalier" de Richard Strauss enregistré au prestigieux Teatro Colon de Buenos Aires en 1936 (c'est elle qu'on entend en premier).

     

  • André Bloch, compositeur alsacien oublié

    André Bloch est né le 14 janvier 1873 à Wissembourg.

    Il entre très jeune au Conservatoire de Paris où il aura pour professeurs, entre autres, Ernest Guiraud et Jules Massenet. A 10 ans, il obtient une 2ème médaille de solfège puis, l’année suivante, la 1ère. Suivront le Premier Prix de piano à 16 ans et celui d’harmonie à 17 ans. A 19 ans, il tente le Prix de Rome et remporte un deuxième Second Prix. L’année suivante, en 1893, il décroche le Premier Grand Prix avec sa cantate “Antigone”.
    A son retour de Rome, en 1898, il est nommé professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris (où il aura, entre autres, pour élève Jehan Alain). Il enseigne également au Conservatoire américain de Fontainebleau. Là, dans les premières années, assistant d’un autre Grand Prix de Rome, Paul Vidal, qu’il remplace fréquemment, il a pour élève Aaron Copland.
    En 1934, il publie “Cent leçons à l’usage des écoles primaires” qui, comme son nom le laisse entendre, sera en usage dans les écoles avant-guerre.
    C’est par ses opéras qu’il se fera connaître. Le premier, “Maïda”, un conte musical en 4 actes et 5 tableaux sur un livret de Charles Rety-Darcours, est créé à Aix-les-Bains en 1909. Le dernier, “Guignol”, un opéra bouffe “de cape et de trique“ en 3 actes et 9 tableaux sur un livret d’Henri Fabert et Justin Godard, est créé à l’Opéra-Comique le 18 janvier 1849. Entre les deux, il y aura encore “Une nuit de Noël” (qualifié de conte bleu) composé à Rome et créé à Liège en 1922 ainsi que “Brocéliande”, légende lyrique créée l’Opéra de Paris le 25 novembre 1925.
    Son catalogue comprend également un ballet, “Feminaland,” créé à Monte-Carlo le 19 mars 1904, des poèmes symphoniques (“Kaa”, d’après “Livre de la Jungle” de Rudyard Kipling, créé le 2 avril 1933 aux Concerts Colonne, “Au Béguinage”, créé en 1956 au Théâtre des Champs-Elysées par l’Orchestre des Concerts du Conservatoire sous la direction de Josef Krips, “L’Isle nostalgique”), “Les Maisons de l’éternité” croquis d’orient pour violoncelle et orchestre, concerto-ballet pour piano et orchestre, petite suite dominicale pour petit orchestre, des pièces pour piano (Air à danser, Thème varié, Andantino), pour piano et flûte (Dans la palmeraie), piano et clarinette (Denneriana), piano et basson (Fantaisie variée, Goguenardises), des mélodies et duos (“Révélation” pour deux voix a cappella, “Mon père m’a donné un mari” et “Dans les bois” pour chant et piano)
    Il a également partiellement réorchestré “Les contes d’Hoffmann“ pour une représentation à Monte-Carlo en 1904.
    André Bloch décède à Paris le 7 août 1960.