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  • Pierre Hermé

    Pierre-Herme.jpgPierre Hermé est né le 20 novembre 1961 à Colmar.

    Il grandit dans l’appartement situé au-dessus de la boulangerie-pâtisserie familiale dans laquelle se sont succédées trois générations d’Hermé depuis 1870. A 10 ans, changement radical de vie : il devient pensionnaire chez les frères maristes à Issenheim.

    A 14 ans, sa décision est prise, il sera pâtissier ! Et c’est une petite annonce qui bouleversera sa vie : Gaston Lenôtre, le Maître de la pâtisserie française cherche des apprentis. Ses parents l’emmènent à Paris où il passe un entretien avec le responsable du personnel de Lenôtre et, en 1975, commence son apprentissage dans la prestigieuse maison. Il y restera jusqu’en 1986, année qui verra son arrivée chez Fauchon comme chef-pâtissier alors qu’il n’a que 24 ans.

    En 1996, il quitte Fauchon pour Ladurée et, la même année, créé (avec Charles Znaty et Michel Ferton) la Socrepa, Société de Créations Pâtissières. En 1998, il ouvre sa première boutique “Pierre Hermé Paris“ à l’hôtel New Otani à Tokyo, puis, en 2002 à Paris, rue Bonaparte.

    Il est le premier pâtissier à faire appel à un designer : c’est ainsi que naîtra “La cerise sur le gâteau“, dessiné par Yann Pennor, un gâteau tout chocolat au lait composé d’une dacquoise aux noisettes, d’un praliné feuilleté, d’une ganache, d’une chantilly et de fines feuilles de chocolat.
    En 2005, il crée, au sein de la prestigieuse Ecole Ferrandi, un atelier de formation à la haute pâtisserie.
    En 2008, il lance sa collection de macarons “Haute-couture“.
    Le 30 octobre de la même année, il inaugure sa manufacture de macarons et de chocolats à Wittenheim.

  • Paderewski, premier ministre polonais et professeur de piano à Strasbourg

    Paderewski.jpgMême s'il n'a fait qu'un cours séjour à Strasbourg, cette personnalité exceptionnelle a toute sa place ici.

    Ignacy Paderewski est né le 18 novembre 1860 à Kurylowka en Pologne. A 12 ans, il commence ses études de piano au conservatoire de Varsovie, puis se rend à Berlin et Vienne pour étudier la composition.

    En 1885, il s’installe à Strasbourg et devient professeur au conservatoire, puis entame une carrière internationale de concertiste. Pianiste virtuose, il triomphe sur les plus grandes scènes : lors de l’un de ses concerts parisiens (en présence de Tchaïkovski), il aura plus d’une heure de rappels !

    Jusque là, rien de bien original. C’est en 1910 qu’il commence à s’impliquer dans la vie de son pays en participant au financement d’une salle de concert à Varsovie, d’une statue de Chopin (érigée à l’occasion de son centenaire), d’une statue de Ladisals II (pour célébrer le 500e anniversaire de la victoire sur les chevaliers teutoniques)…

    En 1914, il fonde le “Comité central de secours pour les victime de guerre en Pologne“. En 1917, il rédige un mémoire sur une Pologne libre et indépendante qu’il remet au président américain Wilson. La même année, il devient représentant aux Etats-Unis du Comité national polonais (le gouvernement provisoire en exil) tout en organisant les bataillons de volontaires polonais combattant sur le front français.

    Le 27 décembre 1918, il se rend à Poznan, toujours occupée par les allemands, et provoque une insurrection populaire.

    En janvier 1919, il est nommé Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères de Pologne. C’est ainsi qu’il dirigera la délégation polonaise lors de la signature du Traité de Versailles. Il quitte ses fonction en décembre de la même année, mais reste très actif en tant que diplomate, notamment à la tête de la délégation polonaise à la Société des Nations.

    En 1922, il reprend le cours de sa carrière de pianiste et de compositeur.

    En 1936, il fonde un mouvement politique dont l’objectif est de rétablir la démocratie en Pologne.

    En décembre 1939, il prend la tête du Conseil national polonais en exil, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort, le 29 juin 1941 à New York. D’abord enterrée au cimetière d’Arlington, sa dépouille est transférée en Pologne où elle est inhumée en la cathédrale Saint-Jean de Varsovie lors de funérailles nationales en 1992.

     

     

  • Abbatucci, le défenseur de Huningue

    Abatucci.jpegJean Charles Abbatucci est né le 15 novembre 1771 à Zicavo en Corse.

    Fils de général, il étudie à l’École d’application de l’artillerie et du génie de Metz. Il en sort à 16 ans avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au 2e régiment d’artillerie à pied. Il est capitaine lorsque débute la campagne de 1792, mais, dès la fin de l’année, il est promu lieutenant-colonel.
    En 1793, il rejoint l’artillerie à cheval et, l’année suivante, est nommé premier aide de camp du général Pichegru avec lequel il participe à la campagne de Hollande.
    En juin 1796, sous les ordres de Moreau, il participe au passage du Rhin. Le 10 juillet suivant, il est promu général de division.

    Après la retraite de l’Armée du Rhin, pendant laquelle il dirige l’arrière garde, il est nommé général de division et chargé du commandement de la place d’Huningue, tête de pont sur le Rhin et l’un des deux passages sur le fleuve (l’autre étant Kehl).
    Durant trois mois, il résiste aux assauts de l’armée autrichienne forte de 20 000 hommes protégeant ainsi la retraite des troupes françaises. Il est mortellement blessé lors d’une sortie le 30 novembre 1796 et succombe à ses blessures le 2 décembre, deux semaines après son vingt-cinquième anniversaire.

    En 1801, sur le lieu-même de sa mort, le général Moreau, commandant en chef de l’Armée du Rhin, fait ériger un monument en sa mémoire. Il est inauguré le 18 août 1802 et porte l’inscription : “L’Armée du Rhin, commandée par le Général Moreau, à son retour de l’Allemagne en l’an IX, à la mémoire du Général Abbatucci mort des blessures qu’il a reçues en défendant la tête de pont de Huningue le XII Frimaire An V“. Ce monument sera détruit lors du siège de 1815.
    En 1819, le général Rapp lance une souscription pour le reconstruire, mais ce n’est qu’en 1826, à l’initiative du général Foy, ancien compagnon d’arme d’Abbatucci, que le nouveau monument verra le jour.
    Après l’acquisition de l’ancienne place d’armes par la municipalité de Huningue, le monument y est transféré le 31 juillet 1907. Après le retour de l’Alsace à la France, la place (alors Kaiser Wilhelms Platz) prendra le nom d’Abbatucci.