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  • Pigalle… A Strasbourg aussi !

    Pigalle.jpgPigalle, un nom que l’on associe plus facilement à Paris qu’à Strasbourg… Et pourtant !

    Jean-Baptiste Pigalle est né le 26 janvier 1714 à Paris dans une famille d’ébéniste. Très jeune, il se passionne pour la sculpture qu’il étudie avec Robert Le Lorrain (Prix de Rome et auteur de sculptures pour le château de Versailles, le château de Rohan de Saverne et le palais de Rohan de Strasbourg) et de Jean-Baptiste Lemoyne (également Prix de Rome de Sculpture et portraitiste attitré de Louis XV).

    En 1734, il part se perfectionner en Italie. Il rentre en France en 1739 et intègre les Beaux-Arts grâce à son “Mercure attachant sa talonnière“. Sa réputation grandit très vite et, grâce à la protection de Madame de Pompadour, les commandes affluent.

    C’est à Strasbourg, à l’église Saint-Thomas (à l'entrée de la Petite France), que l’on peut voir l’une de ses œuvres les plus spectaculaires, le mausolée du Maréchal de Saxe.

    Il meurt le 22 août 1785 à Paris.

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  • Wilhelm Furtwängler

    Furtwangler.jpgWilhelm Furtwängler, né à Berlin le 25 janvier 1886 et décédé le 30 novembre 1954 à Baden-Baden, est l’un de ces grands artistes qui ont participé à la vie musicale alsacienne : en 1910/11 il a été chef d’orchestre de l’opéra de Strasbourg.

    Musicien précoce, il a 17 ans lorsqu’il compose sa première symphonie, créée par la Schlesische Philharmonie. Mais la carrière de compositeur lui semblant trop aléatoire, c’est vers la direction d’orchestre qu’il choisit de se tourner et fait ses débuts de chef à 20 ans, à Munich, en dirigeant la 9e symphonie de Bruckner.. Après un passage à Breslau, il est engagé comme chef de chœur à Zurich (1907-1909), puis à Munich.
    Lorsque Hans Pfitzner prend la direction de l’opéra de Strasbourg, en 1910, il l’engage comme troisième chef.

    En 1911, il prend la direction de la société philharmonique de Lubeck puis, en 1915, est engagé à Mannheim. En 1920, il succède à Richard Strauss comme chef des concerts symphoniques de l’opéra de Berlin puis, en 1922, à Arthur Nikisch, à la tête du Gewandhaus de Leipzig et de la Philharmonie de Berlin. En 1928, il prend la direction du Philharmonique de Vienne et, trois plus tard, il est nommé à la direction artistique de Festival de Bayreuth (avec Toscanini). Directeur de l’opéra de Berlin en 1933, il démissionne pour raisons politiques l’année suivante. Malgré les propositions américaines, il reste en Allemagne, mais les tentions avec le régime nazi sont de plus en plus fortes et, en 1945, il se réfugie en Suisse.

    En 1947, il reprend la tête du Philharmonique de Berlin et dirige le Festival de Salzbourg.

    Date marquante dans l’histoire musicale de notre région : le 29 avril 1932 a lieu le concert d’ouverture du premier festival de Strasbourg. Et c’est à Furtwängler dirigeant le Philharmonique de Berlin, que revient le privilège d’inaugurer ce qui sera, jusqu'à sa disparition en 2014, le doyen des festivals français. Au programme : l’ouverture de Coriolan et la 7e symphonie de Beethoven, l’Oiseau de feu de Stravinsky, l’ouverture de Tannhäuser de Wagner et, en bis, l’ouverture du Freischütz de Weber.


  • Joseph Achille Le Bel

    le-bel.jpgJoseph Achille Le Bel est né le 21 janvier 1847 à Pechelbronn.

    Il fait ses études à l’École polytechnique, puis débute comme préparateur de chimie dans les laboratoires de la faculté de Strasbourg.
    Il effectue ses premières recherches qui lui vaudront le prix Jecker de l’Académie des sciences de Paris en 1881.

    De 1882 à 1889, il dirige l’exploitation pétrolière de Pechelbronn puis il créé un laboratoire à Paris où il effectue des recherches sur la relation entre la composition et la forme cristalline des bases ammoniacales. En 1892, il est nommé président de la Société chimique.
    En 1893, il se voit décerné la médaille Davy de la Royal Society de Londres, dont il devient membre étranger en 1911.

    Il décède à Paris le 6 août 1930.

    Il est considéré comme le précurseur de la stéréochimie moderne.