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Alsace - Page 9

  • Pierrette Bres

    Pierrette Bres.jpgCertains d’entre vous se souviennent peut-être de Pierrette Bres, chroniqueuse hippique d’Antenne 2. Mais savent-ils qu’elle a vécu à Mulhouse ?

    Pierrette Bres est née le 12 février 1939 à Cannes. Lorsque son père est envoyé en Alsace, pour travailler à la construction des barrages d’Ottmarsheim et de Fessenheim, la famille s’installe à Mulhouse.

    C’est au Lycée de Jeunes Filles (aujourd’hui Lycée Montaigne) que Pierrette Bres fait ses études secondaires jusqu’en 1954.
    Pour aider à subvenir aux besoins de sa famille, elle arrête alors ses études pour entrer en apprentissage et débute comme shampouineuse dans un salon de coiffure de Mulhouse.
    Et c’est également dans un salon de coiffure (mais à Paris cette fois et quelques années plus tard) qu’elle rencontrera le propriétaire d’une écurie de chevaux de course qui lui donnera l’occasion de satisfaire sa passion du cheval.

    Aujourd’hui, elle se consacre essentiellement à son association “La Licorne“ qui vient en aide aux enfants, adolescents et adultes autistes.

     

  • Paul Bocuse

    Bocuse.jpgEn quoi Paul Bocuse a-t-il sa place ici ? Il n'est pas Alsacien, n'a jamais vécu dans la région et, a priori,  il n'y a aucune raison d'évoquer son nom sur un blog consacré à l'Alsace. Et pourtant…

    Le lien qui l'unit à notre région est peut-être ténu, mais bien réel.

    Paul Bocuse est né à Collonges-au-Mont-d'Or, le 11 février 1926 dans l'auberge familiale. Sa famille tient un restaurant dans ce village depuis le XVIIIe siècle. A 16 ans, il entre en apprentissage à Lyon mais, deux ans plus tard, il abandonne tout pour s'engager volontairement dans la 1ère Division française libre, où il est incorporé au Bataillon de marche n°24. Cette troupe, après son débarquement en Provence, libère Toulon, remonte le long du Rhône, arrive à Lyon le 3 septembre 1944 et se dirige vers les Vosges. Elle participe à la défense de Strasbourg, puis à la libération de Colmar. C'est en Alsace que Paul Bocuse est blessé au combat. Soigné par les américains, il participe au défilé de la victoire à Paris en 1945.

    Voila déjà un premier point à l'actif de "M. Paul". Le second est la longue amitié qui le liait à cet autre "M. Paul", Paul Haeberlin, le chef de la fameuse “Auberge de l'Ill“. Les points communs ne manquent pas : deux auberges familiales, toutes deux situées à côté d'un pont franchissant le plus important affluent du fleuve local (Saône et Rhône pour l'une, Ill et Rhin pour l'autre), Bocuse obtient sa troisième étoile Michelin en 1965, Haeberlin en 1967 : leurs deux restaurants ont gardé ces 3 étoiles pendant plus de 50 ans ! C'est chez Bocuse, encore, que Marc Haeberlin a fait une partie de son apprentissage et c'est à l'Auberge de l'Ill qu'a fait son apprentissage Christophe Muller, chef de cuisine de l'Auberge du Pont de Collonges et chef particulier de Paul Bocuse…

    A noter également que Paul Bocuse venait régulièrement chasser en Alsace et que, depuis 1967, les deux villages sont jumelés. L'Auberge de l'Ill est située 2 rue de Collonges-au-Mont-d'Or… quant à l'accès au parking de l'auberge collongearde, il se fait depuis le quai d'Illhausern !

     Paul Bocuse est décédé le 20 janvier 2018 dans l'auberge familiale où il a vu le jour.

  • 2 février 1945 : Colmar est libérée !

    colmar,libération,liberation,1945,2 févrierColmar a été la dernière des villes françaises libérées.

    Le 1er février 1945, à 15 heures, le général Milburn, commandant le 21e corps d’armée américain, annonce au général Schlesser qu’il a obtenu l’autorisation de libérer Colmar.
    Les conditions météorologiques sont dures : une couche de cinquante centimètres de neige recouvre la plaine, dans la nuit le thermomètre était descendu aux environs de - 20°, les chemins sont verglacés…

    Le 2 février, à l’aube, les troupes prennent position au nord de Colmar.
    A 7 heures, le signal d’attaque est donné. A l’entrée de Colmar, un large fossé anti-char stoppe leur avance, mais un groupe réussi à trouver une brèche et, par la rue des Carlovingiens, pénètre dans la ville à 11h15. Un quart d’heure plus tard, il arrive place Rapp où il élimine une poche de résistance allemande, puis continue sa progression. A 11h45, il atteint la cité des Vosges (derrière l’hôpital Pasteur), limite sud-ouest de la ville.
    Deux autres groupements, entrés dans la ville par le même passage, nettoient les quartiers nord et est. Le premier pousse jusqu’à Eguisheim, Wettolsheim et Wintzenheim, pour bloquer une éventuelle attaque venant de la vallée de la Fecht.

    Entre-temps, le 109e régiment d’infanterie américain avait réussi à forcer le passage. Le colonel James E. Rudder, commandant ce régiment, avait alors ordonné à ses troupes d’arrêter leur avance pour laisser aux blindés français du général Schlesser l’honneur de d’entrer les premiers dans Colmar.
    Vers 16 heures, les hommes du 1er bataillon de choc du lieutenant-colonel Gambiez relèvent les troupes américaines. Colmar est libérée.

    Mais il faudra attendre le 9 février pour que les combats de la poche de Colmar cessent définitivement.