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Alsaciens célèbres - Page 16

  • Nés un 3 janvier…

    Balde.jpgDeux anniversaires aujourd’hui. Deux personnalités et deux époques très différentes.

    Le musicologue, producteur à Radio France et professeur au Conservatoire de Paris, Rémy Stricker, né à Mulhouse, le 3 janvier 1936 et décédé le 19 novembre 2019.

    Jacob Balde jésuite et poète est né le 3 janvier 1604 à Ensisheim.
    A partir de 1620, il étudie la philosophie à l’écoles des Jésuites d’Ensisheim puis à Ingolstadt (Bavière). Il commence une carrière d’enseignant qui le mène à Munich, puis à Innsbruck, avant d’entreprendre des études de théologie. Il est ordonné en 1633. Il reprend le cours de sa carrière d’enseignant, à Munich, puis à Ingostadt.
    En 1638, il est nommé chapelain du prince de Bavière, charge qu’il abandonne au bout de deux ans, pour raison de santé. Le prince lui confie alors la rédaction d’une histoire de la Bavière. Il rédige un premier volume, “Expeditio Donawerdana”, puis renonce devant la volonté de Maximilien d’imposer sa vision de l’histoire. Balde se consacre alors exclusivement à ses œuvres. Il meurt le 9 août 1668 à Neuenburg an der Donau.
    A en croire le site de l’Université de Dallas, Balde était l’un des plus grands, sinon le plus grand, des poètes néo-latins : « Jacob Balde was a German Jesuit priest and one of the greatest, if not the very greatest, of all Neo-Latin poets »

  • Théodore Deck

    theodore,deck,guebwiller,céramique,bleuThéodore Deck est né le 2 janvier 1823 à Guebwiller. Pour ceux qui ne connaissent pas Guebwiller, c’est sur la route du Markstein en venant de Mulhouse, vous situez ?

    C’est la grande époque des poêle en faïence et c’est donc chez un poêlier de Strasbourg que Théodore découvre la céramique. Comme il est curieux et qu’il a envie d’en apprendre plus, il part faire un long voyage à travers tout l’empire austro-hongrois et l’Allemagne pour finir à Paris vers 1847.

    theodore,deck,guebwiller,céramique,bleuEn 1861, il présente quelques unes de ses créations au Salon des arts et industries de Paris. Le succès est immédiat. Théodore est Alsacien, donc généreux : il partage sa technique avec les artistes de son temps et forme de nombreux apprentis. Et comme la technique c’est sa passion, il innove en permanence en mettant au point la glaçure sur feuille d’or, une nouvelle gamme d’émaux inspirée des céramiques turques et persanes et, surtout, une couleur particulière, le bleu Deck.

    En 1870, l’Alsace est annexée et il doit choisir entre rester Français ou devenir Allemand. Il fera évidemment le bon choix et, en 1887, deviendra le directeur de la prestigieuse Manufacture de Sèvres.

    Entre temps, il se lance dans la politique et devient adjoint au maire du XVe arrondissement.

    Il meurt à Paris le 15 mai 1891 et c’est son ami Bartholdi qui réalise son monument funéraire qu’on peut voir au cimetière Montparnasse.

    Site du Musée Théodore Deck à Guebwiller

     

  • Le symbole de la République est Colmarien

    Marianne.jpegMarie-Anne Mouhat est née le 2 janvier 1759 à Colmar, capitale du monde civilisé. Elle est l’épouse de Jean-François Reubell, deux fois président de l’Assemblée Nationale (de 1791 à 1792 et de 1794 à 1795), membre du Comité de salut public (faisant fonction de ministre des Affaires étrangères) puis membre du Directoire et président du gouvernement.

    En 1797, après le coup d’État manqué du 18 fructidor, le Directoire, dont quelques membres semblaient déjà avoir des notions de marketing moderne, se dit qu’il fallait peut-être trouver une idée pour rendre plus sexy la notion de République, pourquoi pas un symbole ? C’est Barras qui l’a eu, l’idée de génie. Alors qu’il était invité à une réception chez les Reubell, il demande le prénom de la maîtresse de maison. On lui répond qu’on l’appelle Marie-Anne (ce qui semble logique puisqu’elle s’appelait comme ainsi). Et le Barras, qui cause bien le français, aurait dit : «Parfait, il est simple, il est bref et sied à la République, autant qu’il sied à vous-même». Et voila comme ça c’est fait !

    Bon, d’accord, il existe d’autres versions, mais c’est la plus belle !

    Marie-Anne Reubell est décédée le 8 février 1813 à Sigolsheim