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Alsaciens célèbres - Page 52

  • Eugène Noack

    2 janvier 1908 : Naissance à Colmar d’Eugène Noack, dit ”Scheni“, un artiste un peu méconnu hors de sa ville natale.

    D’abord ébéniste marqueteur, il ne se consacre à la peinture qu’après la seconde guerre mondiale. Dans un premier temps, et pour des raisons financières bien compréhensibles, son activité est essentiellement publicitaire (dessins publicitaires, affiches, étiquettes de vin…). Ce n’est qu’après 1960, qu’une activité professionnelle “stable“ (il est commissionnaire à bicyclette au bureau colmarien de L’Alsace) lui permet de donner libre cours à ses talents artistiques.

    Il meurt le 29 septembre 1985 à Colmar, qu’il n’avait jamais quittée.

    https://alsace-collections.fr/Monographie%20Eugene%20Noack.html

  • Général baron d'Empire Jean-Baptiste Olivier

    Il n’est pas le plus connu des généraux d’Empire, mais son nom est pourtant inscrit dans la septième colonne de l’Arc de Triomphe à Paris et figure sur également sans la liste de généraux d’empire en façade du mess des officiers place Broglie à Strasbourg. Jean-Baptiste Olivier est né le 25 décembre 1765 à Strasbourg.

    Son père est officier du Régiment d’Aquitaine (35e Régiment d’Infanterie de la Révolution). C’est de ce régiment qu’il devient enfant de troupe le 1er juillet 1770 avant de s’y engager en 1781.
    L’année suivante, il est promu caporal puis, en 1768, sergent. Il quitte le régiment en 1790 et rejoint le 4e bataillon de volontaires de la Moselle où il est nommé adjudant-major.
    En 1791, le bataillon est intégré à l’Armée de Moselle dont il devient chef de bataillon en 1792, puis général de brigade en 1793. Suspendu de ses fonctions et arrêté pour pillage, il est réintégré dans l’Armée du Nord et participe à la bataille de Fleurus, ce qui lui permettra, le 26 juin 1794, de monter dans le premier ballon d’observation utilisé lors de combats.
    En 1797, il est nommé commandant de la 3e division du Corps du Centre de Sambre et Meuse puis de la 5eme division de l’Armée de Mayence. En 1799, il est nommé général de division à titre provisoire et participe à la campagne d’Italie, c’est là, au cours de la bataille de la Trebbia, qu’il aura une jambe emportée par un boulet.
    En 1802, il est nommé général de division à titre définitif et, en 1809, prend la tête de la 16e division militaire dont le siège est à Lille.

    Le 19 janvier 1811, il est fait baron d’Empire.

    Il décède le 21 octobre 1813  lors d’une tournée d’inspection au château de Saint-André, à Witternesse (près de Béthune).

  • Sissi : de solides origines alsaciennes

    Sissi.jpegÉlisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, quatrième enfant du duc Maximilien en Bavière et de la princesse Ludovica de Bavière, est née le 24 décembre 1837 à Munich et morte assassinée par Luigi Lucheni le 10 septembre 1898 à Genève. Par son mariage avec son cousin elle deviendra impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.

    Ce qui suit peut avoir l’air compliqué, mais accrochez-vous : vous allez comprendre en quoi Sissi est Alsacienne !

    Jean-Jacques de Ribeaupierre est né le 2 février 1598 à Ribeauvillé. Il est fait comte par l’empereur Ferdinand III. Un privilège impérial permettaient aux seigneurs de Ribeaupierre de transmettre leurs titres à leurs descendantes, s’il n’y avait pas d’héritiers mâles. Les trois fils de Jean-Jacques étant morts en bas âge, c’est sa fille aînée, Catherine-Agathe, qui, à la mort de son père, le 18 juillet 1673, en hérite, son époux devenant ainsi, de fait, comte de Ribeaupierre.
    Cet époux est Christian II de Birkenfeld-Bischweiler (né à Bischwiller le 22 juin 1637, mort à Birkenfeld le 26 avril 1717), comte palatin de Birkenfeld-Bischweiler, seigneur de Bergheim et comte de la Petite-Pierre. Par sa mère, Madeleine, il descend de la famille de Wittelsbach-Deux-Ponts, ce qui aura son importance par la suite, car…

    Leur fils Christian III de Deux-Ponts-Birkenfeld, (7 novembre 1674 à Strasbourg - 3 février 1735 à Deux-Ponts), comte palatin de Birkenfeld et de Birkenfeld-Bischweiler, devient duc du Palatinat-Deux-Ponts en 1731, à l’extinction de la lignée régnante.

    Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld (fils cadet du précédent et de Caroline Nassau-Sarrebrück), est né à Ribeauvillé en 1724. Il est comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfeld (c'est son frère Christian IV qui hérite du titre de duc de Deux-Ponts) et comte de Ribeaupierre. Il est fait chevalier de la Toison d’or en 1759. Il décède à Schwetzingen en 1767. 

    Son fils, Maximilien de Wittelsbach, comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfeld et comte de Ribeaupierre (27 mai 1756 à Schwetzingen - 13 octobre 1825 à Munich), grandit à Strasbourg. En 1795, à la mort de son frère (qui avait hérité du titre de son oncle), il devient duc de Deux-Ponts et comte de Birkenfeld, puis, à la mort de son cousin, Charles IV Théodore, électeur palatin et électeur de Bavière (sous le nom de Maximilien IV), et, en 1806, premier roi de Bavière sous le nom de Maximilien Ier.
    Le “grand Max”, comme le surnomme les Strasbourgeois, est une personnalité extrêmement populaire parlant parfaitement l’alsacien. Ses deux premiers enfants naissent à Strasbourg dans son hôtel particulier de la rue Brûlée, aujourd’hui palais du Gouverneur militaire de Strasbourg. ce sont :
    Louis Ier (1786-1868), roi de Bavière
    Augusta-Amélie (1788-1851), vice-reine d’Italie puis duchesse de Leuchtenberg, épouse d’Eugène de Beauharnais.

    Suivront :
    Caroline Auguste (1792-1873), épouse de Guillaume Ier, roi de Wurtemberg (1808-1816), puis de François Ier, empereur d’Autriche (1816)
    Charles-Théodore de Bavière (1795-1875)
    Maximilien (1800-1803)
    Élisabeth (1801-1873), reine de Prusse
    Amélie (1801-1877), reine de Saxe
    Marie-Léopoldine (1805-1877), reine de Saxe
    Sophie (1805-1872), archiduchesse d’Autriche, mère de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche et donc belle-mère de Sissi
    Maria Ludovika Wilhelmine de Wittelsbach (1808-1892), mère de Sissi, qui épouse Maximilien en Bavière (et non "de Bavière", car issue de la branche cadette).