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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 63

  • Camille Sée

    Il y a bien longtemps, il n'y avait que deux lycées à Colmar : le lycée Bartholdi et le lycée Camille Sée. Le premier était le lycée des garçons, le second celui des filles. Bartholdi, on connaît ! Mais Camille Sée ?

    CamilleSee.jpgDans les années 70, les deux lycées devinrent mixtes. Puis un troisième lycée fut construit qui pris le nom de… Camille Sée. L’établissement qui portait ce nom jusqu’alors devient le lycée Schongauer.

    Camille Sée est né à Colmar, le 10 mars 1847, dans une famille originaire de Bergheim. Après ses études au lycée impérial (aujourd’hui Bartholdi), il entre à l’université de Strasbourg où il obtient sa licence en droit et remporte le concours pour le droit français. Il s’installe à Paris, s’inscrit au barreau et devient secrétaire de Maître Grovaille, un avocat célèbre, à 22 ans. A 23 ans, il secrétaire général du ministère de l’intérieur (le ministre est alors Gambetta).

    Après la démission de Gambetta, Camille Sée quitte à son tour le ministère et demande un poste de préfet. Nous sommes en 1871, Sée est républicain, il n’obtiendra donc qu’un poste de sous-préfet à Saint-Denis. Durant les quatre années passées à ce poste, il aura l’occasion d’étudier fonctionnement de deux établissements d’éducation secondaire pour jeunes filles.

    En 1876, il est député de la Seine. Le 28 octobre 1878, il dépose une proposition de loi sur l’enseignement secondaire des jeunes filles. Cette loi qui institue les collèges et lycées publics de jeunes filles est promulguée le 21 décembre 1880 par le Président de la République Jules Grévy. Celui qui va être chargé de sa mise en oeuvre est le président du Conseil et ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, Jules Ferry
    Camille Sée meurt à Paris le 20 janvier 1919.

    Et ceci explique pourquoi le lycée de jeunes filles de Colmar portait, fort logiquement, le nom de ce Colmarien méconnu du grand public.

     

  • François-Joseph Hérold


    François-Joseph Hérold est né le 10 mars 1755 à Seltz.

    Fils de Nicolas Hérold, organiste, et d’Élisabeth Lambin, François-Joseph étudie la musique à Hambourg avec Carl Philipp Emanuel Bach.

    En 1781, il rentre en France et s’installe à Paris où il commence une carrière de professeur de piano. Il est également compositeur : on lui doit trois sonates pour piano, quatre sonates pour harpe, des arrangements pour piano de six quintettes de Boccherini… Il décède à Paris le 1er septembre 1802.

    Il est le père de Ferdinand Hérold, compositeur, entres autres, de “Zampa“ et de “La fille mal gardée“.

    A défaut d'œuvre du père, en voici une du fils qui fit les beaux jours des kiosques à musique.

     

     

  • Les cloches de la cathédrale de Strasbourg

    Le 10 mars 1875 est créée, à Budapest, une cantate, peu jouée de nos jours, de Franz Liszt : "Les cloches de la cathédrale de Strasbourg". L'œuvre ne lui a pas été directement inspirée par ces cloches, mais par un poème de Henry Longfellow, "The golden legend", et plus précisément le prologue, "The spirit of Strasburg cathedral", qui décrit la tempête déchaînée par Lucifer et ses démons autour de la cathédrale, alors qu'ils tentent d'abattre la croix qui surmonte sa flèche. Vaincus par les saints et les anges-gardiens, Lucifer et ses démons sont contraints à la fuite au son des cloches et de l'orgue qui saluent leur défaite. 

    Un autre compositeur, Sir Arthur Sullivan (plus connu pour ses opérettes composées sur des livrets de William S. Gilbert) mettra ce poème en musique, cette fois dans son intégralité, la scène strasbourgeoise retrouvant sa place de prologue.

     

    Première exécution "in loco" de l'œuvre en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.

    Et après l'évocation, les vraies : 

     

    En complément, le prologue de "The golden legend" d'Arthur Sullivan", inspiré du même poème.