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  • 18 décembre naissance à Strasbourg d'un horloger et d'un facteur de piano

    L'horloger de la Cathédrale de Strasbourg

    Schwilgue.jpgJean-Baptiste Schwilgué, né le 18 décembre 1776 à Strasbourg, est un parfait autodidacte. C’est seul qu’il étudie les mathématiques, la mécanique et l’astronomie.
    En 1808, il est nommé professeur de mathématiques et vérificateur des poids et mesures à Sélestat. Passionné d’horlogerie, il construit l’horloge monumentale de l’église Saint-Georges de Sélestat en 1825.
    En 1827, il revient à Strasbourg et s’associe à Frédéric Rollé pour fabriquer des bascules. Leur association durera une dizaine d’années.

    En 1838, Schwilgué se lance dans ce qui sera l’oeuvre de sa vie : l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, à l’arrêt depuis la Révolution. Dans un premier temps, il souhaite construire une toute nouvelle horloge, débarrassée des automates qu’il juge dépassés, mais devant l’hostilité de la municipalité il revoit son projet. Il mettra quatre ans à achever son travail.
    Il construira encore les horloges de l’église Sainte-Aurélie de Strasbourg (1845), celle de la Cathédrale Notre-Dame de Freiburg (1851), des églises d'Erstein et de Remiremont (1855)…
      Il meurt le 5 décembre 1856 à Strasbourg.

    Son fils Charles lui succède, puis, en 1858, l’entreprise est rachetée par deux de ses employés, Albert et Auguste-Théodore Ungerer. Elle prend alors le nom de “Ungerer frères“. Jules, fils d’Albert, et Alfred, fils d’Auguste Théodore, prendront la suite et l’entreprise devient “J. et A. Ungerer“ puis “Strasbourgeoise d’horlogerie“.
    Pour l’anecdote, Alfred Ungerer est le grand-père de Tomi Ungerer.

     

    Le facteur de piano de Chopin

    Pleyel.jpgCamille Pleyel est né le 18 décembre 1788 à Strasbourg. Il est le fils aîné d’Ignace Pleyel, le maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg et compositeur, avec lequel il commence, très jeune, sa formation musicale.

    En 1795, Ignace Pleyel quitte Strasbourg et s’installe à Paris où il ouvre une maison d’édition musicale. En 1802, il conçoit un nouveau modèle de piano dont il dépose le brevet en 1807 et, deux ans plus tard, fonde une manufacture de pianos. En 1815, il s’associe avec son fils et la manufacture prend le nom de “Ignace Pleyel et Fils aîné“. En 1824, Camille Pleyel prend seul la direction de l’entreprise. En 1829, il s’associe avec le pianiste et compositeur d’origine allemande, Frédéric Kalkbrenner. Leurs pianos sont alors réputés et utilisés par la plupart des grands solistes de l’époque, notamment Chopin.

    Le 1er janvier 1830, Camille Pleyel inaugure sa première salle de concert, un salon de 150 places situé 9 rue Cadet dans le IXe arrondissement. Chopin y donnera sont premier concert parisien, le 26 février 1832.
    En 1838, il fait construire une salle de 500 places, 22 rue Rochechouart, à côté de la manufacture. C’est dans cette salle que Chopin donnera son dernier concert en 1848, que débuteront Camille Saint-Saëns, César Franck, Anton Rubinstein…, que seront créés les deuxième et cinquième concertos pour piano de Saint-Saëns, la Habanera, la Pavane pour une infante défunte et Jeux d’eau de Ravel…
    Parallèlement à ses activités commerciales et industrielles, Pleyel continue de composer.
    Il décède à Paris le 4 mai 1855. C’est alors son associé Auguste Wolff, gendre de Kalkbrenner et également compositeur, qui reprend la direction de la compagnie Pleyel.

  • Chant de Noël : plus populaire que le film

    Petit Papa Noël

    Composée pour le film “Destins“ (1946), dans lequel elle était chantée par l’acteur principal, Tino Rossi, cette chanson eut un succès qui dépassa largement celui du film : qui ne connaît “Petit Papa Noël“ ?

  • Chant de Noël : dans la joie et l'allégresse

    Joy to the world

    Le texte, basé sur le Psaume 98, est d’Isaac Watts. Il a été publié en 1719 dans un recueil intitulé  “The Psalms of David: Imitated in the language of the New Testament, and applied to the Christian state and worship“.

    La musique date de 1839. Lowell Mason, célèbre compositeur de musique religieuse, adapte et réorchestre “Antioch“, une mélodie attribuée à Haendel. Rien ne permet pourtant d’être sûr de cette “paternité“ même si le début est le même que celui du chœur “Lift up your heads and Glory to God“ et que le thème du refrain (And heaven and nature sing…) se retrouve  dans l’introduction et l’accompagnement du récitatif “Comfort ye my people“, tous deux du Messie.

    Et les originaux des "emprunts“ :