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Alsace - Page 30

  • Fallait le dire !

    Une critique que je ne peux qu’approuver !

    C’est celle faite par Laurent Barthel pour le site concertonet.com d’un concert donné dans le cadre du Festival de Strasbourg.
    Le plus ancien des festivals français est aussi l’un des moins connus et l’un des moins subventionnés : il s’auto-finance à plus de 70%. Et pour cela, il lui faut remplir les salles… Ce qui est loin d’être le cas !
    Début d’explication ?

    "L’Orchestre symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg ne franchit pas souvent la frontière pour venir jouer à Strasbourg. Et en ce cas il s’y produit systématiquement devant une salle aux deux tiers vide. Les musiciens badois ont fini par se résigner à cette désaffection, phénomène répétitif qui les étonne toujours autant et dont il leur suffirait de chercher les causes du côté de l’imprésario avec lequel l’orchestre traite à Strasbourg, toujours le même, dont les méthodes d’annonce et de communication sont obsolètes depuis vingt ans déjà. D’où ce public dispersé qui se retourne de temps en temps pour balayer d’un regard morne les légers rideaux (troués) tendus derrière lui, dispositif de fortune qui tente de dissimuler par une naïve illusion d’optique à quel point la salle du Palais de la Musique est peu remplie…
    Que dire de plus ? Que ceux qui ont trouvé le chemin de ce concert en dépit d’une publicité nullissime ont eu amplement raison de se déplacer. Et que certains politiques allemands qui évoquent très sérieusement la possibilité de réaliser des économies budgétaires en faisant fusionner demain l’Orchestre Symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg avec son homologue de Stuttgart, sont de nuisibles ignares."

    Certains rétorqueront peut-être que pour communiquer efficacement il faut en avoir les moyens.
    Faux problème (et là c’est le professionnel de la publicité avec plus d’un quart de siècle d’expérience qui parle) à l’ère du buzz.
    Aujourd’hui, il est possible de faire une vraie campagne de communication sans forcément de gros moyens. Et ce festival le mériterait !

  • Colmar, la bibliothèque se transforme !

    Cloitre.jpgInstallée jusqu’alors dans l’ancien couvent des Dominicains, la bibliothèque municipale de Colmar est en plein déménagement dans ses nouveaux locaux, l’ancien hôpital, place du 2 Février.

    Un transfert partiel, car il ne concerne que la partie “grand public“. La bibliothèque des Dominicains conservera les collections alsatiques, étude et patrimoine (livres anciens, cabinet des estampes…). Elle pourra ainsi accueillir plus facilement, et dans de meilleures conditions, les étudiants et chercheurs qui viennent consulter l’impressionnant fond de livres anciens (environ 1 200 manuscrits dont le plus ancien date du VIIIe siècle et 3 000 incunables), le plus important de France après celui de la BNF !

    Le couvent des Dominicains est, dans sa conception architecturale, très proche de celui des Dominicaines (situé à quelques dizaines de mètres) qui abrite le musée d’Unterlinden. Autre point commun, les deux églises conventuelles accueillent deux oeuvres majeures de l’art rhénan : le célèbre retable d’issenheim pour l’une et la Vierge au buisson de Roses du colmarien Martin Schongauer pour l’autre. 

    Le cloître et l’église (Eglise des Dominicains) sont classés monuments historiques depuis le 2 novembre 1948.

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  • La Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg

    C'est le 9 août 1871 qu'est officiellement inaugurée la Bibliothèque Impériale, ancêtre de la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg. Actuellement en travaux, la réouverture de la BNU est prévue pour le premier semestre 2014.

    BNU.jpgJusqu’en 1870, Strasbourg était la seconde ville de France pour le nombre d’ouvrages conservés. Mais dans la nuit du 24 au 25 août, lors du siège de Strasbourg, le Temple-Neuf est détruit par un bombardement : c’est là qu’étaient conservées les prestigieuses collections des bibliothèques du Séminaire protestant et de la Ville de Strasbourg. 3 446 manuscrits parmi lesquels une encyclopédie de la connaissance médiévale réalisée au 12e siècle sous la direction de l’abbesse Herrade de Landsberg, l’Hortus Deliciarum, ade nombreuses œuvres de Maître Eckart, de Jean Tauler ou de Conrad de Würzburg disparaissent

    La perte est irréparable, mais de nombreuses personnalités se mobilisent et répondent à l’appel aux dons lancé le 30 octobre 1870 par Karl August Barack, le nouvel administrateur de la bibliothèque recréée.

    Le 9 août 1871 (pour le centenaire de l’obtention par Goethe de ses premiers diplômes à l’université de Strasbourg) la nouvelle bibliothèque est inaugurée : elle compte alors 200 000 volumes et est installée au Palais des Rohan. Par une déclaration officielle du 19 juin 1872 (confirmée par un décret impérial du 29 juillet 1891) elle devient Kaiserliche Universitäts- und Landesbibliothek zu Strassburg (KULBS). Les collections ne cessent de s’enrichir et la construction d’un nouveau bâtiment devient nécessaire..

    Le 29 novembre 1895, la bibliothèque, riche alors de 600 000 volumes, intègre officiellement ses nouveaux locaux, sur l’actuel place de la République, alors Kaiserplatz, face au Palais Impérial.

    La volonté allemande de faire de Strasbourg une vitrine de la culture et du savoir profitera à la bibliothèque qui fera l’acquisition de prestigieuses collections.

    En 1918, lors du retour de l’Alsace à la France, elle compte plus d’un millions de volumes et redevient la seconde bibliothèque de pays. Par décret du 29 juillet 1926, elle devient établissement public national.

    En 1939, près d’un million et demi d’ouvrages sont évacués et mis à l’abri dans différents lieux, tant en Alsace qu’en Auvergne. Malheureusement, les collections de médecine, seules rescapées du bombardement de 1870, entreposées à Barr seront détruites lors d’une attaque aérienne sur la ville. Avant d’évacuer Strasbourg, les occupants transfèrent en Allemagne une grande partie des précieux ouvrages qui n’avaient pu être déplacés. Tous ne pourront être récupérés.

    Aujourd’hui, la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg reste la seconde bibliothèque de France en termes numériques, l’une des toutes premières collections égyptologiques européennes, la première bibliothèque de l’enseignement supérieur, la première pourvoyeuse du prêt entre bibliothèques en France pour les sciences humaines et sociales. Elle est Centre d’acquisition de la documentation et de l’information scientifique et technique (CADIST) et pôle associé de la Bibliothèque nationale de France pour l’aire culturelle germanique et les sciences religieuses.
    (Source BNU Strasbourg)

    Le projet architectural