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D'r Elsass blog fum Ernest-Emile - Page 88

  • Escapade gourmande en Forêt Noire

    Allemagne et gastronomie, une association qui fait sourire les Français. Du moins, ceux “de l’intérieur“.

    Pourtant, au cours des dernières années, la situation a considérablement évolué chez nos voisins et faire une petite escapade gourmande outre-Rhin est devenu chose courante pour bon nombre d’Alsaciens. Une escapade qui, le plus souvent, a pour destination la Forêt Noire, l’une des régions les plus étoilées d’Allemagne.

    Simple exemple, Baiersbronn, une commune de 16 080 habitant au nord de la Forêt Noire, à 70 Km de Strasbourg. Depuis des années, cette petite ville détient le record du nombre de restaurants étoilés par habitant avec deux “3 étoiles“ et un “1 étoile“, confirmés à nouveau dans l’édition 2012 du Guide Michelin.

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    Harald Wohlfarth, qui officie au restaurant Schwarzwaldstube de l’hôtel Traube Tonbach détient ses trois étoiles depuis 1992 après avoir été distingué “chef de l’année“ en 1991 et “un des dix meilleurs chefs du monde“ par le New York Times en 1994. Et depuis 2005, Gault & Millau lui attribue la note de 19,5 sur 20.

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    Le restaurant Bareiss (dans l’hôtel du même nom) a eu sa première étoile en 1984, la deuxième en 1985 et est triplement étoilé depuis 2007. Sans compter un 18 sur 20 décerné par Gault & Millau en 2012.

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    Avec une seule étoile, Jörg Sackmann ferait presque figure de parent pauvre dans le paysage gastronomique local. Il a pourtant été classé parmi les vingt meilleurs cuisiniers allemands en 2004 !

    Ce qui surprendra le voyageur français qui s’aventurerait dans cette petite commune de montagne, ce sont la taille et le niveau de prestations qu’offrent les hôtels qui hébergent ces restaurants. Des restaurants qui ne sont pas les seuls de leurs hôtels respectifs qui en possèdent tous plusieurs dont au moins un traditionnel et typique de la Forêt Noire. Et leurs espaces détente avec piscines, sauna, jacuzzi… rappellent que nous sommes ici dans une région thermale.

    Les étoilés en Forêt-Noire :
    Restaurant Bareiss*** (Baiersbronn)
    Schwarzwaldstube*** (Baiersbronn)
    Brenners Park-Restaurant** (Baden-Baden)
    Le Pavillon** (Bad Peterstal-Griesbach)
    Le Jardin de France* (Baden Baden)
    Röttele’s Restaurant & Residenz im Schloss Neuweier* (Baden-Baden)
    Schlossberg* (Baiersbronn)
    Wilder Ritter* (Durbach)
    Traube* (Efringen-Kirchen)
    Merkle’s Rebstock* (Endingen am Kaiserstuhl)
    Zirbelstube* (Freiburg im Breisgau)
    Schloss Eberstein* (Gernsbach)
    Adler* (Häusern)
    Zum Storchen * (Bad Krozingen)
    Adler* (Lahr) Fallert* (Sasbachwalden)
    Hirschen* (Sulzburg)
    Schwarzer Adler* (Vogtsburg)

  • Les vignerons alsaciens se mettent à twitter !

    Pour les suivre, voici les premières adresses :

    Domaine Pierre Henri Ginglinger (Eguisheim)
    https://twitter.com/VinsGinglinger

    Hugel & Fils (Riquewihr)
    https://twitter.com/Hugelwine

    Domaine Trimbach (Ribeauvillé)
    https://twitter.com/trimbach

    Dopff au Moulin (Riquewihr)
    https://twitter.com/dopffaumoulin

    Domaine Frey-Sohler (Scherwiller)
    https://twitter.com/FreySohler

  • Fallait le dire !

    Une critique que je ne peux qu’approuver !

    C’est celle faite par Laurent Barthel pour le site concertonet.com d’un concert donné dans le cadre du Festival de Strasbourg.
    Le plus ancien des festivals français est aussi l’un des moins connus et l’un des moins subventionnés : il s’auto-finance à plus de 70%. Et pour cela, il lui faut remplir les salles… Ce qui est loin d’être le cas !
    Début d’explication ?

    "L’Orchestre symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg ne franchit pas souvent la frontière pour venir jouer à Strasbourg. Et en ce cas il s’y produit systématiquement devant une salle aux deux tiers vide. Les musiciens badois ont fini par se résigner à cette désaffection, phénomène répétitif qui les étonne toujours autant et dont il leur suffirait de chercher les causes du côté de l’imprésario avec lequel l’orchestre traite à Strasbourg, toujours le même, dont les méthodes d’annonce et de communication sont obsolètes depuis vingt ans déjà. D’où ce public dispersé qui se retourne de temps en temps pour balayer d’un regard morne les légers rideaux (troués) tendus derrière lui, dispositif de fortune qui tente de dissimuler par une naïve illusion d’optique à quel point la salle du Palais de la Musique est peu remplie…
    Que dire de plus ? Que ceux qui ont trouvé le chemin de ce concert en dépit d’une publicité nullissime ont eu amplement raison de se déplacer. Et que certains politiques allemands qui évoquent très sérieusement la possibilité de réaliser des économies budgétaires en faisant fusionner demain l’Orchestre Symphonique du SWR de Baden-Baden et Freiburg avec son homologue de Stuttgart, sont de nuisibles ignares."

    Certains rétorqueront peut-être que pour communiquer efficacement il faut en avoir les moyens.
    Faux problème (et là c’est le professionnel de la publicité avec plus d’un quart de siècle d’expérience qui parle) à l’ère du buzz.
    Aujourd’hui, il est possible de faire une vraie campagne de communication sans forcément de gros moyens. Et ce festival le mériterait !