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Musiciens - Page 3

  • André Bloch, compositeur alsacien oublié

    André Bloch est né le 14 janvier 1873 à Wissembourg.

    Il entre très jeune au Conservatoire de Paris où il aura pour professeurs, entre autres, Ernest Guiraud et Jules Massenet. A 10 ans, il obtient une 2ème médaille de solfège puis, l’année suivante, la 1ère. Suivront le Premier Prix de piano à 16 ans et celui d’harmonie à 17 ans. A 19 ans, il tente le Prix de Rome et remporte un deuxième Second Prix. L’année suivante, en 1893, il décroche le Premier Grand Prix avec sa cantate “Antigone”.
    A son retour de Rome, en 1898, il est nommé professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris (où il aura, entre autres, pour élève Jehan Alain). Il enseigne également au Conservatoire américain de Fontainebleau. Là, dans les premières années, assistant d’un autre Grand Prix de Rome, Paul Vidal, qu’il remplace fréquemment, il a pour élève Aaron Copland.
    En 1934, il publie “Cent leçons à l’usage des écoles primaires” qui, comme son nom le laisse entendre, sera en usage dans les écoles avant-guerre.
    C’est par ses opéras qu’il se fera connaître. Le premier, “Maïda”, un conte musical en 4 actes et 5 tableaux sur un livret de Charles Rety-Darcours, est créé à Aix-les-Bains en 1909. Le dernier, “Guignol”, un opéra bouffe “de cape et de trique“ en 3 actes et 9 tableaux sur un livret d’Henri Fabert et Justin Godard, est créé à l’Opéra-Comique le 18 janvier 1849. Entre les deux, il y aura encore “Une nuit de Noël” (qualifié de conte bleu) composé à Rome et créé à Liège en 1922 ainsi que “Brocéliande”, légende lyrique créée l’Opéra de Paris le 25 novembre 1925.
    Son catalogue comprend également un ballet, “Feminaland,” créé à Monte-Carlo le 19 mars 1904, des poèmes symphoniques (“Kaa”, d’après “Livre de la Jungle” de Rudyard Kipling, créé le 2 avril 1933 aux Concerts Colonne, “Au Béguinage”, créé en 1956 au Théâtre des Champs-Elysées par l’Orchestre des Concerts du Conservatoire sous la direction de Josef Krips, “L’Isle nostalgique”), “Les Maisons de l’éternité” croquis d’orient pour violoncelle et orchestre, concerto-ballet pour piano et orchestre, petite suite dominicale pour petit orchestre, des pièces pour piano (Air à danser, Thème varié, Andantino), pour piano et flûte (Dans la palmeraie), piano et clarinette (Denneriana), piano et basson (Fantaisie variée, Goguenardises), des mélodies et duos (“Révélation” pour deux voix a cappella, “Mon père m’a donné un mari” et “Dans les bois” pour chant et piano)
    Il a également partiellement réorchestré “Les contes d’Hoffmann“ pour une représentation à Monte-Carlo en 1904.
    André Bloch décède à Paris le 7 août 1960.

  • Claudio Capéo

    photo-claudio-capeo-2.jpg11 janvier 1985, naissance à Cernay de Claudio Ruccolo.

    A 5 ans, il apprend l'accordéon et participe à de nombreux concours pour cet instrument. Après avoir joué dans un groupe de métal, puis un de jazz africain, il forme le sien "Claudio Capéo", en 2008. C'est sous ce nom qu'il participe à la saison 5 de l'émission "The Voice" en 2016.

     

  • Louis Langrée

    Louis Langrée est né le 11 janvier 1961 à Mulhouse. Son père, Alain Langrée, ancien enseignant au lycée Schweitzer, est un organiste bien connu dans la région.

    Langree.jpgLa famille habite alors Riedisheim et c’est donc au conservatoire de Mulhouse qu’il commence ses études musicales avec Jean Boucly pour le piano, puis Daniel Morlier pour la flûte. C’est avec cet instrument qu’il découvre la pratique de la musique de chambre.

    L’option musique n’existant pas encore dans les lycées mulhousiens, c’est au lycée Kléber et au conservatoire de région de Strasbourg qu’il poursuit ses études. C’est donc à Strasbourg qu’il fera deux rencontres déterminantes : son professeur d’analyse musicale, René Schmitt, dont il dira : «Il nous subjuguait par la passion qui le dévorait. Quand il parlait des opéras de Wagner ou des symphonies de Mahler, il était presque en larmes !» et Alain Lombard, alors directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l’Opéra du Rhin : «La première fois que j’ai entendu "en vrai" "Le Sacre du Printemps", "Daphnis et Chloé", la "Neuvième" de Beethoven, ce fut phénoménal ! La personnalité de Lombard était tellement imposante, écrasante pour le jeune étudiant que j’étais, que je ne pouvais pas m’identifier à lui, mais j’étais passionné par l’orchestre».
    Après ses études, il débute comme chef de chant et assistant à l’Opéra de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et au Festival de Bayreuth, puis, de 1989 à 1992, il est assistant à l’Orchestre de Paris.

    De 1993 à 1998, il est directeur musical de l’Orchestre de Picardie, puis de 1998 à 2000, de l’Opéra de Lyon et, de 2001 à 2006, de l’orchestre philharmonique de Liège. En décembre 2002, il est nommé directeur musical du festival “Mostly Mozart“ de New York, en 2011 il est désigné chef principal de la Camerata Salzburg et, en avril 2012, directeur musical de l'Orchestre Symphonique de Cincinnati, poste pour lequel son contrat a été prolongé jusqu'en 2024. Depuis novembre 2021, il dirige le Théâtre national de l'Opéra-Comique à Paris.

    Longtemps absent des fosses d'orchestre françaises (exception faite du festival d’Aix-en-Provence), il n'en poursuivait pas moins une carrière internationale brillante : Grand Théâtre de Genève, Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Covent Garden de Londres, Staatsoper de Vienne… Il est également régulièrement invité aux BBC Proms, aux Wiener Festwochen, à la Mozartwoche de Salzbourg, au festival de Glyndebourne (plus d’une centaine de représentations !).
    En concert, il dirige les plus grandes formations symphoniques, mais se produit régulièrement à la tête du Concerto Köln, du Freiburger Barockorchester, du Concert d’Astrée, de l’Orchestre des Champs-Elysées ou de l'Orchestra of the Age of Entlightenment. C’est d’ailleurs avec un ensemble d’instruments anciens, la Grande Ecurie et la Chapelle du Roi, qu’il a donné ses premiers concerts.