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Ferdinand Frédéric Barlow est né le 2 octobre 1881 à Mulhouse. Il est, par sa mère, lié à la célèbre famille d'industriels Koechlin. Après des études d'ingénieur à l'École polytechnique fédérale de Zurich, ce n'est qu'à 28 ans qu'il décide de se consacrer à la musique. Il étudie alors à Paris avec Jean Huré et Charles Koechlin.
Membre du mouvement quaker depuis 1926, il fonde avec son épouse, dans le cadre du centre quaker international de Paris, le Cercle international de jeunesse qui regroupe des jeunes gens, français et étrangers, pour différentes activités (conférences, causeries-débats, excursions, sorties culturelles…).
Il meurt à Boulogne, alors dans le département de la Seine, le 3 janvier 1951.
Son catalogue comprend des pièces pour piano et violon, des œuvres orchestrales (comme la Sinfonietta des Saisons) et vocales, des opéras comiques, des ballets…
26 septembre 1891 : Naissance à Strasbourg de Charles Münch.
Premier violon de l’orchestre municipal de Strasbourg (aujourd’hui Orchestre Philharmonique de Strasbourg), il occupe ensuite, de 1925 à 1932, le même poste au prestigieux Gewandhaus de Leipzig avant de se tourner vers la direction d’orchestre.
Il est nommé directeur de l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire en 1938, puis de l’orchestre de Boston en 1949. En 1962, il revient en France où, après la dissolution de l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, il fondera (avec Serge Baudo) l’Orchestre de Paris (1967) dont il prend la direction musicale.
Il décède d’une crise cardiaque, le 6 novembre 1968, lors d’une tournée aux Etats-Unis avec cet orchestre.
Léon Boëllmann est né le 25 septembre 1862 à Ensisheim où son père est pharmacien.
Nous n’avons que très peu d’informations sur ses premières années et une seule certitude : le jeune Léon a eu une formation musicale comme cela était courant dans les familles bourgeoises de l’époque. Une formation qui a permis de révéler un talent certain puisqu’il est admis, en 1875 (à 13 ans), à l’Ecole de Musique Religieuse fondée une vingtaine d’années plus tôt par Louis Niedermeyer. Comment y est-il arrivé ? De nombreux organistes alsaciens y avaient fait leurs études et, à cette époque, plusieurs jeunes organistes des environs d’Ensisheim y poursuivaient les leurs. Il est donc logique de penser que la réputation de l’école avait du parvenir jusqu’à la pharmacie d’Antoine Boëllmann, fréquentée par des parents de ces musiciens. Deux autres événements ont également dû fortement contribuer à ce choix : le décès d’Antoine Boëllmann en 1870 et l’annexion de l’Alsace qui avait incité de nombreuses familles francophiles à envoyer leurs enfants poursuivre leurs études hors de la région.
Léon se voit octroyer une demi-bourse et suit donc l’enseignement très complet de la prestigieuse école. Un enseignement qui, s’il privilégie la musique (solfège, chant, piano, orgue, harmonie, contrepoint, instrumentation…) n’en néglige pas pour autant les matières littéraires (français, histoire, géographie, grec et latin). Boëllmann se liera particulièrement avec l’un de ses professeurs, Eugène Gigout, qu’il considérera comme son maître.
En juin 1881, à sa sortie de l'école (il a 19 ans), Léon Boëllmann se voit confier l’orgue de chœur de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Paris, poste qu’il occupera jusqu’en mai 1887 lorsque il remplacera le titulaire, démissionnaire, du grand orgue. Il entame également une carrière de compositeur qui lui vaudra plusieurs récompenses de la Société Internationale des Organistes et Maîtres de Chapelle : le Prix d’honneur pour “Monstra te esse Matrem“ et une première mention pour sa Marche Nuptiale en octobre 1882, le 1er Prix à l’unanimité avec félicitations du jury pour son “Offertoire sur des Noëls“ en décembre de la même année, le 1er Prix pour “Communion et Elévation pour harmonium ou orgue“ en mars 1884, le 2e Prix pour “Ave verum, solo avec accompagnement d’orgue“ en juin 1884 et le 1er Prix pour “ Ave Maria, solo avec violon, harpe et orgue“ en septembre 1884.
Louis Niedermeyer, le fondateur de l’école avait deux filles, Suzanne Louise Eulalie et Caroline Mathilde. La première avait épousé Gustave Lefèvre, qui avait pris la direction de l’école en 1861 à la mort de son beau-père, et la seconde, Eugène Gigout, le maître de Boëllmann. En 1885, Léon Boëllmann épouse Louise, la fille de Gustave Lefèvre entrant ainsi dans la famille Niedermayer et devenant le neveux par alliance de son maître qui, n’ayant pas d’enfant, l’adopte. Cette même année, Gigout quitte l’école Nierdemayer pour fonder sa propre école d’orgue dont Boëllmann devient professeur.
Organiste virtuose, il mène de front ses activités d’enseignant et de compositeur avec celle de concertiste, se produisant tant à Paris qu’en province. Sa carrière sera de courte durée. Le 11 octobre 1897, à 35 ans, il meurt des suites d’une maladie pulmonaire. Sa femme décède tout juste un an plus tard et leurs trois enfants sont recueillis par Eugène Gigout.
Léon Boëllmann a composé près de 160 œuvres, pour orgue bien sûr, mais également des mélodies, des pièces pour piano, violon, violoncelle, orchestre…