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Musiciens - Page 5

  • Louis Langrée

    Louis Langrée est né le 11 janvier 1961 à Mulhouse. Son père, Alain Langrée, ancien enseignant au lycée Schweitzer, est un organiste bien connu dans la région.

    Langree.jpgLa famille habite alors Riedisheim et c’est donc au conservatoire de Mulhouse qu’il commence ses études musicales avec Jean Boucly pour le piano, puis Daniel Morlier pour la flûte. C’est avec cet instrument qu’il découvre la pratique de la musique de chambre.

    L’option musique n’existant pas encore dans les lycées mulhousiens, c’est au lycée Kléber et au conservatoire de région de Strasbourg qu’il poursuit ses études. C’est donc à Strasbourg qu’il fera deux rencontres déterminantes : son professeur d’analyse musicale, René Schmitt, dont il dira : «Il nous subjuguait par la passion qui le dévorait. Quand il parlait des opéras de Wagner ou des symphonies de Mahler, il était presque en larmes !» et Alain Lombard, alors directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l’Opéra du Rhin : «La première fois que j’ai entendu "en vrai" "Le Sacre du Printemps", "Daphnis et Chloé", la "Neuvième" de Beethoven, ce fut phénoménal ! La personnalité de Lombard était tellement imposante, écrasante pour le jeune étudiant que j’étais, que je ne pouvais pas m’identifier à lui, mais j’étais passionné par l’orchestre».
    Après ses études, il débute comme chef de chant et assistant à l’Opéra de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et au Festival de Bayreuth, puis, de 1989 à 1992, il est assistant à l’Orchestre de Paris.

    De 1993 à 1998, il est directeur musical de l’Orchestre de Picardie, puis de 1998 à 2000, de l’Opéra de Lyon et, de 2001 à 2006, de l’orchestre philharmonique de Liège. En décembre 2002, il est nommé directeur musical du festival “Mostly Mozart“ de New York, en 2011 il est désigné chef principal de la Camerata Salzburg et, en avril 2012, directeur musical de l'Orchestre Symphonique de Cincinnati, poste pour lequel son contrat a été prolongé jusqu'en 2024. Depuis novembre 2021, il dirige le Théâtre national de l'Opéra-Comique à Paris.

    Longtemps absent des fosses d'orchestre françaises (exception faite du festival d’Aix-en-Provence), il n'en poursuivait pas moins une carrière internationale brillante : Grand Théâtre de Genève, Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Covent Garden de Londres, Staatsoper de Vienne… Il est également régulièrement invité aux BBC Proms, aux Wiener Festwochen, à la Mozartwoche de Salzbourg, au festival de Glyndebourne (plus d’une centaine de représentations !).
    En concert, il dirige les plus grandes formations symphoniques, mais se produit régulièrement à la tête du Concerto Köln, du Freiburger Barockorchester, du Concert d’Astrée, de l’Orchestre des Champs-Elysées ou de l'Orchestra of the Age of Entlightenment. C’est d’ailleurs avec un ensemble d’instruments anciens, la Grande Ecurie et la Chapelle du Roi, qu’il a donné ses premiers concerts.

     

     

  • Adriana Maliponte

    Maliponte.jpgEn quoi une star italienne de l'opéra a-t-elle sa place ici ?
    Et pourtant, c'est à Mulhouse que tout a commencé…

    Adriana Macciaioli (car tel est son nom de naissance) est née à Brescia, le 26 décembre 1938. Elle n'a que 9 ans lorsque ses parents viennent s'installer à Mulhouse. C'est là qu'elle poursuivra sa scolarité et apprendra le piano, la danse et le chant (avec Suzanne Stappen Bergman) au conservatoire. A 15 ans, à l'invitation de la célèbre chanteuse Carmen Melis, elle part poursuivre ses études de chant avec celle-ci à Côme. Elle fait ses débuts en 1958, puis remporte le prestigieux concours de Genève en 1960. C'est le début d'une brillante carrière internationale qui la mènera sur les plus grandes scènes du monde.

  • Camille Pleyel, facteur de piano de Chopin

    Pleyel.jpgCamille Pleyel est né le 18 décembre 1788 à Strasbourg. Il est le fils aîné d’Ignace Pleyel, le maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg et compositeur, avec lequel il commence, très jeune, sa formation musicale.

    En 1795, Ignace Pleyel quitte Strasbourg et s’installe à Paris où il ouvre une maison d’édition musicale. En 1802, il conçoit un nouveau modèle de piano dont il dépose le brevet en 1807 et, deux ans plus tard, fonde une manufacture de pianos. En 1815, il s’associe avec son fils et la manufacture prend le nom de “Ignace Pleyel et Fils aîné“. En 1824, Camille Pleyel prend seul la direction de l’entreprise. En 1829, il s’associe avec le pianiste et compositeur d’origine allemande, Frédéric Kalkbrenner. Leurs pianos sont alors réputés et utilisés par la plupart des grands solistes de l’époque, notamment Chopin.

    Le 1er janvier 1830, Camille Pleyel inaugure sa première salle de concert, un salon de 150 places situé 9 rue Cadet dans le IXe arrondissement. Chopin y donnera son premier concert parisien, le 26 février 1832.
    En 1838, il fait construire une salle de 500 places, 22 rue Rochechouart, à côté de la manufacture. C’est dans cette salle que Chopin donnera son dernier concert en 1848, que débuteront Camille Saint-Saëns, César Franck, Anton Rubinstein…, que seront créés les deuxième et cinquième concertos pour piano de Saint-Saëns, la Habanera, la Pavane pour une infante défunte et Jeux d’eau de Ravel…
    Parallèlement à ses activités commerciales et industrielles, Pleyel continue de composer.
    Il décède à Paris le 4 mai 1855. C’est alors son associé Auguste Wolff, gendre de Kalkbrenner et également compositeur, qui reprend la direction de la compagnie Pleyel.