Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Traditions - Page 4

  • Carnaval 2013

    Les dates officielles
    La date pivot de la période carnavalesque est Mardi gras, cette année le 12 février. Et, théoriquement (et dans la tradition chrétienne), les festivités devraient s’achever le Mercredi des Cendres (13 février) ce qui est toujours le cas du Carnaval Rhénan, comme le dit la chanson qui clôt le Karneval de Cologne : "Am Aschermittwoch ist alles vorbei…"(Le Mercredi des Cendres tout est fini). Un Carnaval rhénan qui ne connaît pas Mardi Gras, mais commence le lundi qui le précède, le Rosenmontag (11 février), jour des grandes parades de Cologne, Mayence et Dusseldorf.

    L’autre grand moment, chez nos voisins suisses cette fois, est le Morgenstreich bâlois qui aura lieu le 18 février à 4h du matin dans une ville plongée dans le noir.


    Et chez nous ?

    A Mulhouse
    Carnavalia est l'association de trois villes rhénanes : la française Mulhouse, l'allemande Freiburg et la suisse Bâle. Les trois carnavals se succèdent et les villes se passent symboliquement le relais sous forme d'une lanterne, le Lumin.
    Vendredi 15 février 21h11 : remise du Lumin par le représentant de Freiburg et de la clé de la ville par les autorités municipales aux carnavaliers - Soirée alsacienne.

    Samedi 16 février à 14h11 : Mulhouse Kid’s Carnavalia
    Samedi 16 février à 21h11 : Narragonia la nuit des fols avec la parade de nuit et soirée avec des surprises et un groupe de chanson française
    Dimanche 17 février à 14h11 : grande cavalcade internationale Carnavalia 2013.

    A Colmar
    Samedi 23 février à partir de 14h30 : cavalcade des enfants
    Dimanche 24 février à partir de 14h30 : cavalcade dans les rues de Colmar

    Les carnavals de la région sur le site du JDS.

  • Chant de Noël : le plus célèbre !

    Stille Nacht

    Le plus célèbre chant de Noël a vu le jour le 24 décembre 1818 près de Salzbourg en Autriche.

    Josef Mohr, prêtre de l’église Saint-Nicolas d’Oberndorf, prépare la veillée de Noël. Il se rend dans le village voisin d’Arnsdorf où réside l’instituteur Franz-Xaver Gruber, à ses heures organiste de Saint-Nicolas. Il lui présente un poème rédigé deux ans plus tôt en lui demandant de composer sur ce texte une mélodie simple (il n'y aura guère de temps pour répéter) pour deux voix (les leurs) et chœur avec un accompagnement de guitare. Le choix de cet instrument s’explique par le mauvais état de l’orgue, sur lequel il était alors impossible de jouer. Quand, quelques heures plus tard, Mohr découvre la mélodie, il en est tellement satisfait qu’il décide de l’intégrer à la veillée de Noël, le soir même.

    C’est ainsi que, Joseph Mohr, à la guitare et chantant la partie de ténor, et Franz-Xaver Gruber, chantant la partie de basse, donnèrent la première audition de ce qui allait devenir le chant de Noël le plus célèbre du monde, “Stille Nacht“, traduit dans plus de 300 langues et dialectes (Douce Nuit, Silent Night, Noche de Paz, Noite Feliz, O Helga Natt…).

    L’église Saint-Nicolas n’existe plus, mais une petite chapelle commémorative a été érigée sur son emplacement et, chaque année, le 24 décembre, une cérémonie y est organisée. Elle est diffusée en direct sur le site “Stille Nacht

    Ci-dessous, l’interprétation de l’un des plus anciens (si ce n’est le plus ancien) choeur du monde : le Thomanerchor, le choeur de l’église Saint-Thomas de Leipzig, fondé en 1212 qui fut dirigé par Jean-Sébastien Bach de 1723 à 1750 et qui a compté dans ses rangs Carl Philipp Emanuel Bach, le chef d'orchestre Christoph von Dohnanyi, le ténor Christoph Genz et son frère le baryton Stephan Genz.

    Etonnante, cette belle interprétation de… Nina Hagen : 

    Les plus grands ont interprété ce chant. Petite sélection avec, dans le désordre Placido Domingo, Juan Diego Florez, Diana Damrau, Charles Aznavour, Grace Bumbry, Luciano Pavarotti, Jose Carreras, Barbra Streisand, Bing Crosby, Elvis Presley, Dalida… 

     

  • Chant de Noël : gloire au sapin (alsacien, ne l’oublions pas !)

    O Tannenbaum

    Les origines de “O Tannenbaum“ (Mon beau sapin) sont floues.

    Le texte d’origine a été édité dès le XVIème siècle par Melchior Franz dans ses “Chants populaires saxons“. Se basant sur ce poème, August Zamack en rédige une nouvelle version en 1820, dans laquelle il évoque une histoire d’amour tragique : le sapin, qui au fil des saisons ne change pas, s’oppose à l’infidélité de la fiancée. Ce n’est qu’en 1824, à Leipzig, que l’instituteur Ernest Anschütz en fait un chant de Noël en remplaçant les deuxième et troisième strophes par celles que nous connaissons aujourd’hui.

    La mélodie est elle aussi du XVIème siècle, il s’agit d’une mélodie populaire à la gloire des apprentis charpentiers, dont il existait également une version chantée par les étudiants “Lauriger Horatius“. Cette mélodie populaire servira d’hymne aux mouvements révolutionnaires sous le nom de “The red flag“ (le drapeau rouge) sur un texte du révolutionnaire irlandais Jim Connell (1889) ainsi qu’à plusieurs états des Etats-Unis : le Maryland, l’Iowa, le Michigan… Dans ces derniers cas, cela s’explique par la très forte proportion d’immigrés allemands qui ont contribué à la fondation des Etats-Unis amenant avec eux leurs traditions.