Même s’il n’y a vécu que les six premiers mois de sa vie, Michael Gregorio est Mulhousien. C’est dans cette ville qu’il est né le 10 juin 1984 !
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Même s’il n’y a vécu que les six premiers mois de sa vie, Michael Gregorio est Mulhousien. C’est dans cette ville qu’il est né le 10 juin 1984 !
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Jean-Baptiste Lemire est né le 8 juin 1867 à Colmar. Après l’annexion, sa famille s’installe à Grand-Charmont dans le Doubs, puis à Belfort. A 16 ans, il entre à la Société alsacienne de constructions mécaniques, également expatriée à Belfort. C’est dans la fanfare de cette entreprise qu’il apprend le trombone.
En 1888, il s’engage dans la musique des Equipage de la Flotte. Suivront différentes affectations et deux campagnes (Madagascar et le Tonkin) jusqu’à son retour à la vie civile en 1903.
Entre-temps, et tout en poursuivant sa carrière de musicien militaire, il s’inscrit au conservatoire de Lyon en 1893 dans les classes de flûte et d’harmonie. Il y obtient le premier prix de flûte à l’unanimité au bout d’à peine un an !
Sa carrière civile est aussi mouvementée que sa carrière militaire : après avoir occupé le poste de première flûte solo à l’orchestre du casino de Biarritz pendant deux mois, il dirige des orchestres d’harmonie à Saint-Claude, puis Morez (Jura), l’orchestre de scène de l’opéra de Lyon, puis d’autres orchestres dans le Rhône et en Dordogne avant de revenir, en 1919, à Colmar où il ne reste qu’un an (il réside alors place Saint-Joseph). Ses engagements suivants le conduiront dans les Vosges, à Lyon, à Thonon-les-Bains, dans le Cher et, finalement, dans la Sarthe où il décède le 2 mars 1945 à La Flèche.
Si une quarantaine d’oeuvres sont déposées à la Sacem, ses descendants trouveront plus de 1400 partitions manuscrites dans une malle ! Parmi ses compositions “officielles“, deux, composées lors de son séjour au Tonkin, marquent sont attachement à sa région : une valse “Souvenirs d’Alsace“ et une marche intitulée “Colmar“.
Son arrière petit-fils lui a consacré un site.
Henriette-Louise de Waldner de Frundstein est née le 5 juin 1754 à Schweighouse-lès-Thann.
Elle est très jeune lorsque sa mère, descendante des comtes de Ribeaupierre, meurt. Son père François-Louis, baron puis comte de Waldner, qui commande le régiment de Bouillon, confie alors son éducation à l’une de ses tantes. Une éducation qui sera celle d’une jeune fille de son rang : les langues (le français et l’allemand, bien sûr, mais également le latin et l’italien), la littérature, la musique, le dessin…
Elle a 15 ans lorsque son père la présente à la cour des ducs de Wurtemberg, à Montbéliard, où elle se lie d’amitié avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg, de cinq ans son aînée, nièce du duc, future épouse du tsar Paul Ier de Russie (qu’elle épousera en 1776) et mère des tsars Alexandre Ier et Nicolas Ier. L’année suivante, elle assiste aux fêtes données, à Strasbourg, pour accueillir en France Marie-Antoinette, venue épouser le Dauphin et futur Louis XVI.
En 1776, elle épouse le baron Charles-Siegfried d’Oberkirch et s’installe avec lui à Strasbourg. En 1782, le comte et la comtesse du Nord arrivent en France : c’est sous ce nom que voyage le granc-duc Paul et son épouse Sophie-Dorothée (devenu Maria Feodorovna après sa conversion à l’Église orthodoxe). Henriette suit son amie d’enfance à la cour comme dame d’honneur. Plusieurs séjours à Paris et Versailles suivront.
Après 1789, elle ne quittera plus l’Alsace, résidant soit dans son hôtel de Strasbourg, soit dans sa propriété de Stotzheim. C’est alors qu’elle commence à rédiger ses mémoires dans lesquelles elle évoque ses souvenirs de la cour de Montbéliard et de Versailles, ses rencontres strasbourgeoises avec Goethe, le cardinal de Rohan…, des mémoires émaillées d’anecdotes ou de petites phrases car, comme elle le souligne, «L’histoire se compose aussi de ces détails ; ils peignent l’époque».
Elle décède le 10 juin 1803