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Musiciens - Page 11

  • Karl Klingler

    Klingler.jpgKarl Klingler est né à Strasbourg le 7 décembre 1879.
    Deuxième Konzertmeister du Philharmonique de Berlin à partir de 1899, tout en étant altiste du célèbre quatuor Joachim, il est également compositeur et interprète lui-même la partie soliste de son concerto pour violon lors de sa création avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin en 1907. En 1905, il créé son propre quatuor, le Quatuor Klingler.
    Nommé professeur de violon à la Staatliche Hochschule für Musik de Berlin en 1904, il est démis de ses fonctions en 1936 pour avoir protesté contre la destruction du buste de Joseph Joachim par les nazis. La même année, plutôt que de remplacer le violoncelliste juif de son quatuor, il choisit de dissoudre ce dernier qui avait acquis une réputation internationale.
    Il décède à Munich le 18 mars 1971. Il compte parmi ses élèves Shinichi Suzuki, l'inventeur de la méthode d'apprentissage du violon du même nom.

     

  • Huguette Dreyfus

    Huguette Dreyfus.jpgHuguette Dreyfus est née le 30 novembre 1928 à Mulhouse et décédée le 16 mai 2016.

    Après avoir débuté par le piano à 4 ans, elle opte pour le clavecin qu'elle étudie à l’Académie Chigiana de Sienne avec Ruggero Gerlin. En  1958, elle remporte le Concours international de Genève.

    Elle deviendra l'un des principaux artisans du renouveau de la musique baroque en France.

    Son nom a été donné au nouveau conservatoire de Mulhouse.

  • Paderewski, premier ministre polonais et professeur de piano à Strasbourg

    Paderewski.jpgMême s'il n'a fait qu'un cours séjour à Strasbourg, cette personnalité exceptionnelle a toute sa place ici.

    Ignacy Paderewski est né le 18 novembre 1860 à Kurylowka en Pologne. A 12 ans, il commence ses études de piano au conservatoire de Varsovie, puis se rend à Berlin et Vienne pour étudier la composition.

    En 1885, il s’installe à Strasbourg et devient professeur au conservatoire, puis entame une carrière internationale de concertiste. Pianiste virtuose, il triomphe sur les plus grandes scènes : lors de l’un de ses concerts parisiens (en présence de Tchaïkovski), il aura plus d’une heure de rappels !

    Jusque là, rien de bien original. C’est en 1910 qu’il commence à s’impliquer dans la vie de son pays en participant au financement d’une salle de concert à Varsovie, d’une statue de Chopin (érigée à l’occasion de son centenaire), d’une statue de Ladisals II (pour célébrer le 500e anniversaire de la victoire sur les chevaliers teutoniques)…

    En 1914, il fonde le “Comité central de secours pour les victime de guerre en Pologne“. En 1917, il rédige un mémoire sur une Pologne libre et indépendante qu’il remet au président américain Wilson. La même année, il devient représentant aux Etats-Unis du Comité national polonais (le gouvernement provisoire en exil) tout en organisant les bataillons de volontaires polonais combattant sur le front français.

    Le 27 décembre 1918, il se rend à Poznan, toujours occupée par les allemands, et provoque une insurrection populaire.

    En janvier 1919, il est nommé Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères de Pologne. C’est ainsi qu’il dirigera la délégation polonaise lors de la signature du Traité de Versailles. Il quitte ses fonction en décembre de la même année, mais reste très actif en tant que diplomate, notamment à la tête de la délégation polonaise à la Société des Nations.

    En 1922, il reprend le cours de sa carrière de pianiste et de compositeur.

    En 1936, il fonde un mouvement politique dont l’objectif est de rétablir la démocratie en Pologne.

    En décembre 1939, il prend la tête du Conseil national polonais en exil, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort, le 29 juin 1941 à New York. D’abord enterrée au cimetière d’Arlington, sa dépouille est transférée en Pologne où elle est inhumée en la cathédrale Saint-Jean de Varsovie lors de funérailles nationales en 1992.